Chapitre 2 (partie 2)

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Après la discussion avec ma mère qui m'a fait on ne peut plus de bien et un"débat" avec mon paternel, je pars en direction de l'endroit où je dois me rendre chaque jour par obligation (lycée). Arrivée à l'arrêt de bus qui était à quelques pâtés de maisons, je prends le transport qui vient d'arriver. Je me place à un siège au fond, sous les regards des autres passagers, comme d'habitude. Je prends mon téléphone et mes écouteurs et écoute de la musique, le volume à fond même si mes parents me disent que si je continue comme ça, je vais devenir sourde mais je les envoie toujours balader. Je ferme les yeux, me laissant emporter par la musique tout en pensent au garçon qui va devoir rejoindre le camp de redressement C.


Après une dizaine de minutes, je sens le car s'arrêter donc j'ouvre les yeux. J'en descends et regarde le lycée tout en déprimant. Je n'aime pas l'école même si j'ai des bonnes note vu que mes géniteurs sont super, mais alors super stricts sur l'éducation. Quand je me fais renvoyer, ils me font la morale toute la soirée en me disant que ça donne une mauvaise image de moi et que ça nuit à mon avenir. Pff, c'est du baratin. En fait, ils ne pensent qu'à eux. Bref, je me dirige vers le milieu de la grande cour afin d'y trouver ma meilleure amie. Arrivée, je ne vois pas Rossio. Bizarre. Normalement, elle me saute littéralement dessus sans même que je ne la voie arriver. Bon, je ne dois m'inquiéter : elle est sûrement malade. Sur ce, je décide d'aller vers mon casier. Une fois entrée dans l'établissement, choc. Je n'en reviens pas. Je n'y crois tellement pas que je ferme les yeux pour les rouvrir de suite, mais rien n'a changé. Ma meilleure amie, celle avec qui j'ai partagé mes soucis, mes pleurs et mes délires, est au milieu du couloir avec mon ennemie jurée : Noémie, entourée de ses toutous.Oui, si vous n'avez pas compris, ce sont les "pétasses" et les "bad boys" du lycée ; enfin, de mon point de vue et de celui de Rossio. Mais le pire c'est pas ça, le pire c'est qu'elle a sa tête posée sur l'épaule de Robin. Vous vous demandez sûrement qui c'est ? Bah tout simplement le garçon qui fait chavirer le cœur de ma meilleure amie depuis qu'elle est petite. Lui ne la calcule même pas ; chaque fois qu'elle lui fait un sourire, il rigole avec ses potes. Donc vous comprenez pourquoi je suis aussi choquée quand je la vois à côté du grand blond aux yeux bleu clair. Quand celle-ci tourne la tête vers moi, vu que ses "nouveaux amis" lui ont dit que je suis là, elle me fait un signe pour que je les rejoigne. J'hésite un moment. Bah quoi c'est vrai là où elle est se trouve NOÉMIE!! Vous vous demandez sûrement pour quoi je la déteste ? Non, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas parce que c'est une "pétasse". Il se trouve que mademoiselle m'embête depuis que je suis petite. Elle me fait des coups salauds, elle m'humilie, mais le pire est que je ne sais pas pourquoi elle a une dent contre moi. Un jour, j'ai fait une fête chez moi pour mon anniversaire. Je devais avoir 6 ans et à cette époque j'étais naïve. Une semaine avant ma journée d'anniversaire, elle a été super sympa avec moi donc je l'ai invitée. Lors de la journée, elle a demandé à tout le monde de ne rester qu'avec elle et de me laisser toute seule. Bien sûr, toutes les personnes l'ont écoutée ; sauf une, Rossio. Depuis ce jour-là, nous ne sommes restées que toutes les deux.


Je suis sortie de mes pensées à cause de mon prénom crié par la personne qui ne m'a jamais abandonnée. Finalement, je décide d'aller vers eux. Arrivée vers le groupe, il me lance des regards de mépris alors que Rossio est toute souriante.


— Salut ! me dit-elle à la limite de crier.


— Euhh... Salut, lui répondis-je.


— J'ai une nouvelle super importante !!


— D'accord, vas-y.


— Essaie de deviner avant !


— Pff, euhhh... Tu as eu une bonne note à un contrôle de maths ?


Les autres filles ricanent. Je les regarde pour comprendre ce qui est drôle, mais ne reste pas trop longtemps à analyser leur visage pour ne pas avoir trop mal au yeux à cause de leurs tonnes de couches de maquillage. Oui, j'exagère un peu, mais seulement peu !


Des vies pour des millions [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant