Chapitre 3 (Corrigé)

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Ange

Je me réveille de sur une chose molle. Mais qu'est-ce que c'est ? J'ouvre les yeux mais les ferment brusquement à cause de l'intensité de la lumière qui est trop vive. Je les ré-ouvre mais cette fois plus lentement et avec plus de battement de cils. Je regarde autour de moi et vois : des murs blanc et rouge ; des cadres photos ; une table de chevet à côté de moi et de l'autre côté du lit. Oui, un lit . Enfin. Je n'aurais jamais penser que me retrouver dans un lit serais si... bon ? J'essaye de me lever mais quelque chose cloche. Je me retourne et vois mes ailes entourées de quelque chose de blanc et m'empêche de me lever. J'essaye de l'enlever mais tombe du lit en provoquant un gros " BAMG ! ". Je pense que celui-ci a au moins réussi à réveiller une personne. Tellement que j'essayais d'enlever le bandage, je n'entendis pas les pas précipiter d'une personne montant les escalier ni une autre ouvrir une porte à la volée (jeu de mot !). La personne qui avait ouvert la porte s'avança vers moi et me toucha l'épaule. J'étais tellement dans mon monde que ce simple toucher me fit tomber - une fois de plus- par terre. La personne qui était dans l'escalier regarda la scène avec amusement pendant que j'essayais d'enlever le bandage. La première personne reconnut mes gestes et m'arrêta.

- Arrête ! Tu t'es blessé une aile quand tu es allé sauver mon petit frère de la noyade dit la première personne en me mettant en position assise.

- Excusez-moi mais, qui êtes-vous ? demandais-je avec peu d'assurance.

- Ô pardon ! Quel malpoli je fais ! Je suis Damon, Damon Hobb.Et vous mademoiselle ? Comment vous appelez-vous ?

- Ange. Je m'appelle Ange Crifolrd. Mais dites moi, ce que je fais ici. Après avoir ramené le petit à-côté d'un arbre, je ne me souviens pas de la suite.

- Vous vous êtes évanoui répond avec empressement, le second homme je crois l'homme qui était avec la femme et nous avons décidé mon fils, la femme et moi de vous emmener chez nouspour vous soigner.

- Merci, c'est très gentil mais, puis-je vous posez une question.

- Bien sûr ! répond le vieil homme.

- Comment pouvez-vous me voir ?

Cette question sembla les ébranler, car ils ne surent répondre que " comment cela me voir ? " en même temps, ce qui est assez comique, mais revenons à nos moutons.

- Eh bien, depuis que je suis née, personne ne peut me voir alors je vous repose la question, comment pouvez-vous me voir ?

Ils n'eurent pas le temps de répondre que le petit garçon - Lucas, je crois - me sauta dessus.

- Tu es réveillée !

- Oui. Bonjour, comment t'appelles-tu ? Moi je me nomme Ange.

- Ouah ! Quel beau prénom tu as ! Moi je me nomme Lucas, Lucas Hobb. Merci de m'avoir sauvé des eaux, je te revaudrai ça toute ma vie !

Je ne pus m'empêcher de rire face à sa tête si mignonne et tellement sérieuse ! Je semblai ébranlé tout le monde, car personne ne parlait plus. Le premier homme me regarda avec une lueur bizarre dans le regard, le deuxième me regarda choqué et Lucas avec émerveillement.

- Les garçons, tout va bien en haut ? Nous avons entendu un bruit atroce avec Brittany.

Le petit garçon reprit aussitôt ses esprits pour me prendre la main et me tirer vers la sortie. Nous passâmes par des escaliers -très longs d'ailleurs - ainsi que par un magnifique salon.

Le petit et moi entrâmes dans une superbe cuisine où l'on voyait de dos une femme assise sur un tabouret près d'un comptoir et une autre avec une poêle dans la main nous regardant avec surprise. Avec tous ces événements, je viens de me rendre compte qu'on ne m'a pas ôsé (synonyme de enlever du verbe ôser) ce bandage.

La femme qui cuisinait déposa sa poêle sur un torchon pour la refroidir et s'avança vers nous avec un énorme sourire sur le visage. L'autre fille se retourna et me dévisagea de la tête aux pieds. C'est vrai que je ne m'étais pas regardé auparavant. Je portais une énorme chemise rouge sang qui m'arrivait à mi-cuisse et qui portait une odeur étrangement douce et réconfortante.

Maman ! Maman ! Je te présente ma nouvel amie Ange ! Ange, je te présente ma maman Angélique. Maman, est-ce que tu aurais quelque chose à manger pour Ange comme elle vient de se réveiller, elle doit avoir faim !

Comme pour confirmer ses dires, mon ventre gargouilla. Lucas se tourna vers moi et me souris - sourire que je lui rendu - et m'assis sur un autre tabouret près du comptoir pour s'asseoir entre la fille et moi qui maintenant me regardait avec haine. Je ne sais vraiment pas pourquoi, mais elle va m'en faire baver si je ne pars pas tout de suite.

Au moment où Lucas recommença à parler, les deux hommes de tout à l'heure rentraire dans la cuisine avec pour l'un un sourire triste et l'autre des yeux un peu rouges, mais qui passaient.

Je ne m'attardai pas sur les détails, car une assiette se posa devant moi. Je relevai la tête et tomba avec le visage d'Angélique à quelques centimètres de mon visage avec un visage fermé, elle voulut ouvrir la bouche, mais la referma brusquement en regardant son fils avec des yeux doux.

Je tournai mon regard vers la jeune fille assise avec moi au comptoir et qui me fixait depuis tout à l'heure. Quand j'eus tourné la tête, elle retourna brutalement à ce qu'elle faisait auparavant. Je me décide donc à regarder son aura. Elle est magnifique ! Verte avec quelque teinte d'orange et de bleue à l'intérieur et en surface noire avec des points roses. Ça me fend le cœur de voir cette personne avec une aura comme cela. Même si elle est pure, elle s'est construit un mur pour se cacher de la douleur qu'elle ressent.

Je la regarde maintenant avec un sourire triste que Lucas vu et me posa immédiatement la question.

- Pourquoi tu souris alors que tu es triste ?

Tous les regards convergent vers moi. Je regardai maintenant Lucas avec toujours ce sourire triste collé au visage.

- Je n'arrête pas de repenser à la sensation de voler dans les airs, mais avec mes ailes emballées, je ne peux pas voler, dis-je en regardant Lucas dans les yeux.

- Ce n'est que ça, parla l'homme de 19/20 ans.

- Pardon ? répondis-je abasourdie  Ce n'est que ça ? Mes ailes sont tout ce qu'ils me restent de ma famille alors si je les perdais, je ne sais pas ce que je ferais sans, dis-je en regardant mon assiette et en commençant à pleurer.

L'homme voulu me prendre dans des bras mais son petit frère fut plus rapide en me sautant complètement dessus alors que sa sœur entourait mon corps de ses bras et que sa mère me regardait avec un regard assassin. Cette scène me fit rire. Un rire que je n'avais pas eu depuis longtemps. Depuis qu'il n'était plus là.Cet pensé me fit tout de suite perdre mon fou rire par de la mélancolie.

Le vieil homme qui était toujours à la porte et qui n'avait toujours pas parlé s'avança d'un pas léger et me toucha l'épaule.Un grognement se fit entendre. Je me rappelle avoir déjà entendu un grognement pareil tout à l'heure quand Lucas ma pris dans ses bras.Mais je devais sans doute me faire des hallucinations.

Brittany desserra notre étreinte et Lucas me pose cette fameuse question.

- Dit moi Ange, tu viens de quel peuple ?

AngeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant