TRIEB TOME 1 (DARK THRILLER) (TERMINE)

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- Monsieur Davis. Commença-t-elle. Ce n'est pas ce que vous...

- Vous... vos mensonges... ils sont comme ce bouton de rose. Lui montra-t-il. Comment...

Il s'arrêtait net, avant de dire ou de commettre l'irréparable. Doucement, il posait le bouton sur l'évier et sortait de la cuisine. Le commissaire avait raison, il n'y avait pas d'autre moyen que de l'écarter de l'enquête. C'était beaucoup trop dangereux.

- Monsieur Davis. L'appelait-elle, en lui courant après. Ryan. Lui attrapait-elle le bras.

Il s'arrêtait et plongeait dans son regard.

- Je vais prévenir votre père. Il va vous écarter de cette enquête. Disait-il furieux.

Mais il ne savait pas, s'il l'était contre lui-même, contre la jeune femme ou contre le tueur. La seule chose qu'il savait, c'est qu'il devait sortir d'ici au plus vite.

- Quoi ? Non attendez... je...

- Vous me mentez. Vous vous mettez en danger et malgré ce que je vous ai dit sur mes parents, vous continuez de me prendre pour un con. Lui assena-t-il, en reculant.

- Je... non...

- C'est un PUTAIN DE TRAQUEUR. UN TUEUR, avec un déviance sexuelle incurable et monstrueuse. Avez-vous bien lu le rapport de sa dernière victime ? La plaquait-il soudain, contre le mur de l'entrée. Debra Willem, 21 ans, c'est pris une balle en pleine cœur. Il a attendu, plusieurs minutes, avant de lui tirer une deuxième balle, en pleine tête. Ensuite, il l'a déshabillée pour la violer et la sodomiser, avec une violence inouïe. Martela-t-il, chaque mots.

La jeune femme se mit à frissonner. Elle avait lu chaque rapport, mais l'entendre de la bouche de Ryan était terrifiant.

- Depuis quand ? Exigeait-il soudain de savoir.

- Je...je n'en suis pas...

Ryan se reculait et se tournait, en direction la porte d'entrée.

- Depuis mardi. Mardi... il s'est introduit de mon bureau. Avoua-t-elle, en tremblant comme une feuille.

Le jeune homme se retournait et la scrutait avec attention.

- Et depuis quand il vous suit ?

- Je n'en suis pas sûr. Ce printemps. J'ai commencé à avoir cette impression, depuis ce printemps. Essayait-elle de se concentrer, pour ne pas lui mentir davantage.

- Pourquoi cette enquête ?

Angélique baissait les yeux et il prit la poignée de la porte d'entrée, dans sa main.

- Ma tante. Ma tante, Juliette De-la-Tours, écrivait un journal que j'ai trouvé dans un vieux meuble, lorsque mon père m'a légué cette maison. Dans ce journal et je sais que c'est dingue, mais elle a écrit les noms des deux premières victimes, 3 jours avant de mourir. Avoua-t-elle en retenant ses larmes.

- Je vais vous laisser une dernière chance. Disait Ryan, après de longues minutes de silence. Mais... mais au moindre doute, je vous évince moi-même de cette enquête. J'ai besoin de votre salle de bain. Lâchait-il soudain.

Son cœur tambourinait dans sa poitrine et il fallait vraiment, qu'il retrouve son calme.

- Deuxième porte à gauche. Montrait-elle l'étage.

Sans attendre, il montait et entrait dans la salle de bain. Il se passait de l'eau sur le visage, avant que des larmes ne coulent sur son visage.

- Putain de merde. Disait-il, en anglais.

Il était hors de lui. Il tremblait et n'aimait pas, ce qu'il était en train de ressentir. Le visage de sa mère sans vie, s'imposait dans son esprit et il fermait les yeux en inspirant profondément. Cela n'arriverait plus. Il se l'était jurer. Il les rouvrit et plongeait dans son reflet.