Accident d'amour

Chapitre 17

Nda: Chapitre relativement court, c'est juste pour vous faire patienter en attendant la suite ^^ Je suis assez prise avec les cours (Le bac cette semaine) et n'ai donc pas trop le temps de me concentrer sur l'histoire (sorry ^^'). Du coup un petit chapitre qui, j'espère vous plaira :p N'hésitez pas à me donner vos avis et voter, c'est toujours un plaisir pour moi :)

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Je suis allongée sur mon lit, en mode étoile de mer et regarde le plafond. Ca doit faire dix minutes que je suis dans mon lit. Je n'arrête pas de me rouler, de me retourner et de crier comme une petite fille. Je dois avoir réveillé les voisins du haut, du dessous et même du bâtiment d'à côté.

Les petits "Ahhhh" en me remémorant ma soirée n'arrête pas de sortir de ma bouch. Tout seul ! 

Je me mords la lèvre inférieure avant de plonger ma tête dans un coussin. Tout était parfait. Tout. Du café, jusqu'aux magasins. Tout. Jusqu'à ce que nous arrivions devant le pas de la porte.

Je le savais, il le savait. A ce moment là j'ai regretté cette foutue liste que je lui avais envoyé. Il le savait putin. Ca a enlevé tout le charme et ça m'a fait plus que peur. Et puis il s'est moqué de moi.

C'est définitif, je suis une idiote. Quelle femme aurait peur d'embrasser un homme comme lui, après une soirée comme celle-ci ? Et puis, au final j'étais prête à l'embrasser moi ! C'est lui. C'est sa faute, c'est lui qui a tout gâché. En faite non.. C'est moi qui ai tout gâché. Enfin, je suppose. Quelle genre de femme ferait ce genre de gaminerie..

Vous ne savez pas ?

Je vais vous aider. Le genre de femme qui s'appelle Rose et qui a le cerveau d'une petite gamine toute niaise. 

Je sors ma tête de l'oreiller et me roule dans le lit, avant de balancer ma tête sur le bord et de replonger mes yeux dans le plafond. Tiens, la peinture commence à s'écailler, quelle horreur.

Je souffle et décide de prendre mon téléphone. Devrais-je m'excuser ? Ou devrais-je demander conseil à Amara ?  Non, vaut mieux pas. Elle rirait tellement que ça m'énerverait, je lui raccrocherai au nez et ça fera une dispute pour rien.

Je sais, là, vous vous demander "Mais pourquoi est-ce qu'elle est dans cet état, Rose. Hein ?". Même à vous j'ai honte de le dire..

Nous étions dans la voiture, Jamey et moi. Il me ramenait à la maison, j'étais un peu fatiguée et me forçait à garder les yeux ouverts pour ne pas finir chez lui, comme la première fois. Enfin, une fois arrivée devant la maison, Jamey s'est lui aussi remémoré ce fameux instant vu qu'il a plaisanté en me proposant de me ramener chez lui.

Sauf qu'au début, je n'avais pas compris la petite blague. Je pensais à.. Disons autre chose.

Ca m'a un peu contrarié, pour qui il me prenait ? Et puis il m'a raccompagné vers chez moi, jusqu'au pas de la porte du bâtiment. J'ai vu qu'il se retenait de rire. Cet idiot savait à quoi je m'attendais, il le savait. Il le savait et je le savais. Mais sur le coup, ça me faisait rire moi aussi, rien de méchant.

Le pire, c'est que je mourrais d'envie qu'il m'embrasse. Et ça aussi il le savait, puisqu'il souriait alors que je ne disais rien. Ainsi, ça m'a rassuré lorsqu'il a pris ma main et à commencé à la caresser de son pouce pendant que je regardais son visage. A ce moment là, c'était presque parfait, je pourrai décrire la face qu'il avait à ce moment là, tant je l'ai analysé. Il était radieux, si beau. Juste à ce moment là, j'étais d'accord. Prête à tout. Il me disait qu'il avait passé une superbe soirée, avec moi. 

Il s'est ensuite rapproché de moi, le sourire en coin. 

Au début, j'ai baissé la tête car, j'étais légèrement intimidée. Il l'a relevé de sa main gauche, toujours l'autre dans la mienne et a rapproché sa tête. J'ai fermé les yeux.