Chapitre 2 : Il faut vraiment que tu partes

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Voilà que le matin arrive et que Thomas se lève, je fais genre de dormir encore

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Voilà que le matin arrive et que Thomas se lève, je fais genre de dormir encore. Je l'entends partir dans la cuisine, peu de temps après je me lève. Je ne vais pas vers lui, je ne lui adresse pas un regard, mais il arrive vers moi et me prend le bras. Il sert fort, je ne dis rien, je ne préfère pas. Thomas m'embrasse, je ne dis rien, je prends mon thé et nourris mon chat. Je pars prendre ma douche puis faire ma routine. Je ne me maquille plus, sauf pour aller au travail et faire mes vidéos, je prends juste du fond de teint pour cacher un minimum mes bleus. J'ai arrêté d'être sexy pour lui, alors comme à chaque fois, j'enfile un pull trop grand pour moi et un jogging.

Je rejoins mon bureau dans le salon, pour regarder le nombre de vues sur ma dernière vidéo. J'en profite pour regarder la nouvelle vidéo de Squeezie, que je n'ai pas vue hier soir.

Thomas : Qu'est-ce que tu fous ?

Moi : Je regarde la nouvelle vidéo de Squeezie. D'ailleurs j'ai augmenté de cent mille vues. Dis-je heureuse.

Thomas : T'en a pas marre de regarder les vidéos de ce pédé ?!

D'un seul coup, mon sourire redevient un triste.

Moi : Oh ! C'est bon ! Déjà c'est pas un pédé, puis ça te fait quoi si je regarde ses vidéos ?! Dis-je énervé.

Thomas : Mais regarde-toi, t'as vue comment tu le mattes ?! Juste parce qu'il a de l'argent. Dit-il en se retournant pour aller regarder la télé.

Moi : Il a de l'argent parce qu'il bosse ! Je te rappelle que tu bosses pas, tu restes ici à boire des bières !

Thomas : Tu parles à qui comme ça ?! Dit-il en m'attrapant par le col. Tu crois que t'es la chef ?!

Moi : J'ai jamais dit ça, j'ai juste dit que j'étais la seule à tout faire !

Thomas : Vas plutôt faire le ménage, tu sais faire que ça ! M'ordonne-t-il avant de me mettre une gifle.

Et encore une fois je ferme ma gueule, puis je vais faire le ménage. Et lui, il sort encore avec ses potes, pour faire le tour des bars. Je souffle un peu, en sachant qu'il ne va rentrer que ce soir. J'entends qu'on sonne à la porte, alors que je réfléchis sur le canapé. Je me précipite sur le miroir pour voir mon visage, puis je pars ouvrir.

Micka : Salut. Comment tu vas ?

Moi : Salut, comme d'habitude. Entre.

Micka : Il faut vraiment que tu partes, ça devient de plus en plus grave. Dit-il en entrant.

Moi : Je sais, mais... Répondis-je en fermant la porte.

Micka : Mais quoi ?! T'as peur ! Mais on va te protéger, ta mère, moi et les flics.

Mon futur bonheur /Squeezie\ TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant