Chapitre 5

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Je rangea le livre de ma mère dans le sac. Je voulais avoir un souvenir d'elle. Un gros bruit me fit sursauter de nouveau. Je me cacha derrière la porte pour écouter un bruit similaire. La porte d'entrée venait de s'ouvrir sans indiscrétion.
Ce connard de blondinet avec ramener la troupe. Peut être la lumière de la chambre.
Alors ils surveillaient bien cette maison. Ils devaient sans doute savoir que j'y reviendrais. Je n'ai pas été assez méfiant et prudent dans mon expédition. La fenêtre de la chambre faisait un point d'envole parfait.
Mais comment allais je faire pour voler avec se maudit sac...? Bordel ! Et les pas qui se rapprochait !
Je me précipita vers le rebord, jeta le sac dans le vide et le plus loin possible, ce qui équivaut à un bruit sourd en dehors du jardin. Pour la discrétion, on repassera...
Je m'accroupis, fermant les yeux un instant. Je pris la forme d'un corbeau noir et m'envola vers la sortit. Mais juste avant d'atteindre le sol, une vive douleur m'atteignit. Ma forme corbeau s'abandonna brusquement sans que je fasse quoique ce soit et je chuta sur le sol goudronné. J'avais mal... Mon épaule saignait abondamment et mes jambes se remettaient doucement du choc précédent. Je me releva doucement avant d'enfiler le sac et de me mettre à courir. Les Hunters, après ma chute avait quitté la maison, et était désormais derrière moi, me pourchassant. Me voilà encore en train de fuir et de courir. Les coups de feux résonnait. Je ne savais pas où j'allais, mais il fallait que je sois rapide. Moi qui me plegnait des cours de sport, ma prof serait heureuse de savoir que ses cours vont servir.
La ville était si grande... Je tournais à droite, puis à gauche, de nouveau à gauche, et encore à droite. Passant par des routes, des ruelles, sans rencontrer un seul cul de sac. Je ne voulais pas m'arrêter et même me retourner. Je commençais à perdre mon souffle, il fallait que je trouve un endroit sûr. Une porte dans une ruelle attira mon attention. Sans savoir où elle menait, j'ouvris la porte grisâtre et m'en gouffra à l'intérieur. Devant moi, un escalier descendait dans les profondeurs et sur chaque côté à intervalle régulier se trouvait de petites lumières qui éclairait de couleur rouge. Je descendis discrètement et découvris un bar. Il y avait même à cette heure là, des gens qui buvait un verre. J'avançais avec mon énorme sac sur le dos vers une table. Je m'assis et le contact du cuir me fit un bien fou. Mais je n'aurais pas dû m'asseoir puisque plusieurs personnes armées jusqu'au dent entrèrent également. Je me baissa brusquement en apercevant le logo des Hunters.
Je ne voulais pas qu'ils me voient et qu'ils m'arrêtent pour devenir un rat de laboratoire ! Il en était pas question !
Mais soudain, l'homme au comptoir barra la route des hommes.

- Je vous pris de sortir de mon établissement.

- Pousse toi, nous sommes à la recherche d'un jeune garçon.

- Sans mandat, vous ne pouvez pas entrer.

Tous les personnes présentes les fixaient d'un sale oeil et sous cette étrange pression, ils reculairent.

- Si vous voyez ce jeune garçon venir ici, prévenez nous. Il est dangereux.

Moi, dangereux ? C'est plutôt eux qui l'était avec leur balle en argent. D'ailleurs celle qui était logé dans mon épaule me faisait un mal de chien.

- Entendu.

Ils sortirent de la pièce, laissant un goût de victoire dans ma bouche. Sans m'en rendre compte j'avais arrêté de respirer. Mon souffle brisa le silence.

- Alors petit animal, on est perdu ? Fit alors le serveur, celui qui avait fait déguerpir les Hunters.

Mon coeur se mit à accélérer. L'homme en face de moi avait dévoilé ses pupilles rouges sang et s'approchait. Je reculais jusqu'à ce que je sois bloquer par les sièges.
Ma mère m'avait toujours dit de me méfier des vampires.

- Hé Tao.

La voix d'un autre homme résonna.
Le blondinet du nom de Kris m'avait suivit.
Il dégaina un pistolet qu'il posa sur mon front. Mon corps était comme paralysé.

- Kris... Tu devrais ranger ton ptit joujou. Tu sais bien que mes clients ont horreur de la vue d'une arme comme la tienne. Celle des Hunters solitaire.

- Pardon Tao, réflexe.

Il rangea son arme et me fixa.

- D'ailleurs si tu veux lui parler, tu devrais aller derrière, mes clients risques de lui sauté dessus. Il dégage une odeur de sang et d'un met délicat. Je ne sais pas ce que sait, mais ça sens vachement bon.
Mais si tu veux, je peux te rejoindre si tu t'ennuie... Parla Tao en s'accrochant au cou de Kris , léchant le rebord de la peau de son cou.

- Calme tes ardeurs, Tao.

Il m'attrapa le bras, heureusement pas celui ou j'étais blessé et m'emmena derrière le bar.
Il me fit asseoir de nouveau avant d'attraper une boîte de premier secours.

- Je me demande toujours pourquoi est ce que tu as ça dans ton bar, Tao.

- Au cas où si un frêle humain comme celui ci venait à entrer dans mon bar et qu'il venait à se blesser. Mes clients ne sont pas tous attendrit et un morceau de chair bien fraîche peuvent venir les titillé.
D'ailleurs je me demande pourquoi est ce que les Hunters le pouchassait. Un vulgaire humain n'intéresse pas les H, et mon petit doigt me dit que tu ne l'es pas.

- Tao, arrête de parler. C'est un métamorphe.

- Oh. J'ai déjà entendu parler de cette race, mais je pensais que c'était une légende. Personne n'en a encore vue.

- C'est normal, on est en voie d'extaction.

C'était la seule phrase qui était à parvenu à sortir de ma bouche.

- Hmmmm... Si tu veux, je peux t'aider à remédier ça. Dit il en s'approchant trop prêt de moi. Une rumeur circule comme quoi les métamorphes peuvent se crée des organes féminins.

La main de Kris l'empêcha d'aller plus loin.

- Tao va voir ailleurs si j'y suis.

- Tu es méchant Kris. Tu vas devoir te faire pardonner. Répondit Tao en léchant de nouveau son cou avant d'y planter ses crocs.

- Tao...

Le blondinet semblait désespérer du comportement enfantin du serveur.
Tao semblait en savoir beaucoup sur les métamorphes.
Mais d'ailleurs, pourquoi m'avait ils aider ces deux là ?

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