Chapitre III Ma vie sans Amy

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                Ma vie sans Amy

Le lendemain toujours choqué et anéanti j'avais séché les cours ce jour.
J'avais la gueule de bois. Je me sentais lourd et près à vomir. Ma tête tourné je puais grave l'alcool malgré la douche d'hier nuit. J'entre dans la salle de bain, je regarde le miroir,  je ne reconnaissais plus ce visage devant moi. Ces traits de ce visage sur la glace m'étaient inconnus. J'avais les yeux rouges et la gueule enflée comme si je revenais d'une bagarre de rue. J'ai pris un bon bain pour me détendre et aussi pour pouvoir me reconnaitre,  oui pour pouvoir retrouver ce beau visage tant aimé des jeunes filles.

Vivi elle n'avait pas cours ce jour là, elle m'a préparé le petit déjeuner et me l'a apporté dans ma chambre. Je n'avais pas faim, afin je ne voulais pas manger. Elle me demanda si ça allait,  j'ai répondu oui pour qu'elle ne se mette pas à faire la morale. Mais au fond d'elle,  elle savait que j'avais mal. Elle ne disa plus rien comme si elle était en colère contre son frère,  ce connard qu'elle ne reconnaissait plus du tout. Ce mec devenu fou à cause d'une fille... Ce garçon anéanti par un chagrin avec un coeur brisé et meurtri. Tout cela me faisait encore plus mal, je souffrais et j'entrainais ma soeur dans cette souffrance et ces supplices inlassables.

Je n'avais pas manger de la journée, ni une seule fois je n'avais avalé un truc. Tout me dégoûtait. J'avais la gorge sèche,  je ne voulais qu'une chose m'évader de ce monde. D'ailleurs,  cause pour laquelle Je m'étais rendormi.
Je voulais tout oublié sans faire recours à l'alcool ou à la drogue.

Vers 15h Papy mon meilleur ami était venu me rendre visite. 

- Yooh mon frère

- Papy

-Qu'est ce qu'il y a mec j'ai croisé ta mère et ta soeur elles m'ont dit que ça n'allait pas aujourd'hui. Et en plus tu refuse de manger. Lève ton cul bordel, mange moi ce poulet et viens avec moi on nous attend au terrain de basket. Allez du balais.

-Pfff ta gueule. Garde ce poulet mec Et m'emmerde pas je suis pas d'humeur à tenir une balle. Casse toi si t'es venu me faire chier.

Papy savait que ça n'allait pas, il pris les choses plus au sérieux.

-Pourquoi t'as pas fait cours aujourd'hui,  t'es malade?

- Tu parles d'une maladie? ... J'ai pire je te jure.

- Pire ? Vas-y explique moi.

- Tu te rappelles,  d'Amy?

- Quoi elle est morte?

- J'aimerai qu'elle meurt en ce moment mais non elle est toujours en vie cette salope.

Papy était choqué à ce que je parles d'Amy comme ça il réalisa l'ampleur des choses.

- Arrêtes qu'est ce qu'il y a.

- Figure toi qu'Amy a accepté de sortir avec moi juste pour rendre jaloux Mouha ce connard,  pour le récupérer. Elle m'a utilisé pour atteindre à ses propres fins. Et le pire c'est qu'elle a envoyé  Adja pour me le dire.  Elle aurait au moins pu  me le dire en face. Mais elle n'a pas osé,  traitresse qu'elle est.

- Qu'est ce que tu me racontes frère?  Noooon c'est pas vrai Amy n'est pas ce genre de meuf et je peux te jurer qu'elle t'aime plus que tout au monde. Ça se vois même dans ses beaux yeux quand elle te vois. Je suis sûr que c'est cette vipère d'Adja la cause de tout cela,  j'en mettrais ma main à couper.

- Ta gueule mec !  C'est ce que j'ai cru jusqu'à hier. Et laisse Adja en dehors de ça,  au moins, elle,  elle m'a dit la vérité.

J'étais nerveux et je grondais comme un fou.  Papy me comprenait il savait que j'avais besoin d'être seul.  Et j'avais aussi besoin de temps pour oublier cette fille. Il me disa au revoir mec et claqua doucement la porte en me disant d'être fort et qu'elle n'était pas la seule fille sur terre.

Je ne pouvait pas oublier Amy aussi facilement bien vrai que notre relation n'a duré que 3 putains de mois. Je l'aimais comme je n'ai jamais aimé. Elle avait une place très importante dans mon coeur. Une place qu'aucune autre n'occupait. 

Les jours passés,  les semaines courraient,  le temps filait. Une semaine déjà qu'Amy et moi ne sommes plus ensemble. Ces 7 jours avaient l'air de 7 mois.  Et comme toujours ma fierté,  mon honneur et mon courage me dominaient. J'arrivais progressivement à me passer d'Amy. Même si je savais au fin fond de moi que je l'aimais toujours oui je savais que je ne pourrais jamais l'oublier. Elle était une partie intégrante en moi et en ma vie.

Ce matin en prenant le bus pour aller chez Papy.  j'ai croisé Amy Elle criais mon nom "Momooo,  Momoo"....  Je m'arrête pour l'écouter, 

À suivre...

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Un amour incompris Où les histoires vivent. Découvrez maintenant