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J'ai les pensées sombres depuis quelques temps. Je repense a tout puis a rien. J'ai du mal a faire de mon passé et de mon présent deux mondes indépendants.

Selem aleykûm ,

Les jours , les semaines défilaient et la routine d'il y'a quelques mois avait reprit sa place , j'faisais toujours lycée maison et parfois j'sortais un peu , j'allais mieux je reprenais le dessus , c'était toujours vide hein mais je m'étais faite à l'idée qu'il fallait avancer.
Les cours me rendaient parooo avec Ibti et Mariam on assurait pas trop mais on étaient toujours dans la même werss a 3 au moins. Pendant cette période on commençait à parler sérieusement d'acheter des jilbebs et tout c'qui fallait pour la salât avec Ibti , on avaient dans l'idée d'habiter ensemble plus tard c'était elle mon mec mdrr.
J'étais parfois dégoûtée quand j'me rappelais de certaines choses ou quand j'voyais krimo faire galerer Mariam , Aleyna perdue , j'étais sur les nerfs face à la race masculine en fait  , jsais pas pourquoi mais je lui en voulais au fond d'avoir fait tout ça , d'être venu vers moi de m'avoir fait espérer qu'il changerait , de m'avoir fait l'aimer pour qu'au final il me laisse sans que je puisse rien faire , j'avais réussi à combler le vide qu'en lui en voulant alors qu'il m'avait apporté ce que personne avait jamais réussi à faire jusque-là
Comme la plupart des gens j'suis douée pour donner des conseils mais jsais pas les appliquer sur moi donc j'essayais d'être là quand Mariam avait une galère , quand Ibti et son mec s'embrouillaient parce que eux , c'est un sketch ils passent leur vie à péter des câbles l'un sur l'autre mais ils se retrouvent toujours , j'étais là quand Aleyna avait besoin d'une écrivain pour lâcher sa colère ou ses sentiments et j'écoutais Rania me raconter ses histoires avec son hob qui était au hebs. Et oui malheureusement il était tombé depuis quelques mois et je la réconfortais quand on en parlait j'arrêtais pas de m'imaginer dans cette situation et ça me rendait carrément malade , Rania elle gérait tout comme une vraie femme c'était un truc de ouf comment elle assurait, j'la voyais faire toutes les démarches pour qu'il se retrouve pas dans la merde à sa sortie 1 an plus tard , elle baissait jamais les bras et wAllah qu'à l'heure d'aujourd'hui ça me surprend encore. On dit que la vie d'un homme est pleines de misères qu'il ne peut assumer sans la présence d'une femme à ses côtés ; bah c'est bien vrai , derrière un homme qui réussi y'a souvent une femme.
Moi j'étais redevenue libre et vide par la même occasion , j'me rendais compte qu'il me complétais vraiment et que j'retrouverai sûrement jamais , c'que j'avais connu avec lui ; de toute façon j'avais pas du tout envie de ça.
J'voulais tout changer en moi , plus le temps passait plus j'me disais que si j'avais céder à un homme c'est que j'étais encore trop faible face à ça , j'me disais que les relations illicites ne causaient que la perte et finalement y avait encore une partie de moi qui attendait qu'il revienne.. Indécise j'étais.
La fin de l'année approchait à grand pas , subhan'Allah c'est fou c'que cette année est passée vite , les journées de cours devenaient moins longues. Un jour on avait fini plus tôt avec Ibti et on s'était dis qu'on allait acheter nos jilbebs dans la boutique qui en vend , c'est un quartier où j'traine pas à part quand j'suis en famille parce que c'est le quartier d'Ali , mais alors là c'était le cadet de mes soucis j'y pensais même pas.
On y est allées avec la petite sœur d'Ibti qui est elle aussi reconvertie ma shâ Allah et une fille de ma classe. Même si c'était en journée vous connaissez les quartiers y'a toujours des mecs pour te siffler ou te dire d'aller les voir , jusque-là rien de méchant tu calcule pas tu trace ta route , c'est donc ce qu'on a fait , on a été à la boutique dans laquelle on est retournées plein de fois toutes les 2 d'ailleurs parce que c'est un endroit qui nous apaise vraiment , j'me rappelle une fois on s'étaient embrouiller khatal avec un mec du lycée , le genre hatay qui se sent valorisé quand il est entouré , on étaient prête à tout niquer mdrr des vraies mehboula rien qu'on insultait dans la rue starfAllah , mais juste en allant la bas on étaient bien on étaient apaisées subhan'Allah , hassoul revenons en a nos moutons on a fait nos affaires puis on est rentrées.
Dans la soirée j'étais dans mon lit comme tous les soirs je parlais avec les filles et devinez qui a fait son grand retour ?






Myriam : Le cœur a ses raisonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant