Stony One Shot

Do you remember when we didn't care ?

Installé à terre, le dos collé contre son lit, Tony riait à gorge déployée. Il était en train de regarder cette façon puérile dont on mettait le GRAND, le BEAU Captain America en avant, à l'époque. A coté, Steve était installé, un air blasé au visage.

- Tu avais promis de ne pas te moquer, Stark !, lui rappelle Steve d'une voix pourtant apaisante.
- Comment aurais-je pu savoir que c'était aussi marrant !
- Je ne te permets pas, lance le blond, à présent outré.
- Ils te vendent comme une phénomène de foire, c'est marrant. Et très sexy si tu veux mon avis, souffle Tony sur un air conspirateur voire même malicieux. 
- Tony, je pourrais même me mettre un sac poubelle sur la tête que tu trouverais ça sexy. Tu manques sérieusement d'objectivité chéri.
- On peut faire un tas de truc si tu me laisses te priver de ta vue. Il marque une pause légère, souriant. Et puis...

Tony se place à califourchon sur Steve, déposant ses deux mains sur son torse si musclé. D'un geste lent, le brun approche lentement son visage de celui de son petit-ami. Leurs lèvres se frôlent. Faut-il s'étendre sur les frissons intenses qu'ils ressentent, sur cette envie de s'encrer dans ce moment. Faut-il s'étendre sur le fait qu'ils sont fous amoureux l'un de l'autre, qu'ils ne peuvent absolument pas se passer du contact de l'autre ? Serait-ce même humainement possible de pouvoir respirer s'ils étaient séparés ? Impossible de le savoir, ils s'aiment bien trop pour cela. Se poser ce genre de questions n'aurait que pour effet de les blesser, de leur faire quitter ce petit paradis construit si difficilement, avec tant de précaution.

- Et puis ?, murmure alors Steve, curieux et intéressé.
- Ne me demande pas d'être objectif, alors que la seule chose à laquelle je pense, est ton petit cul moulé dans ce costume.

Steve rougit légèrement. Cela s'est tout de même atténuer avec le temps, Tony trouve toujours cela aussi attendrissant.

- Tony..., souffle t-il gêné.
- Steve ?, dit le beau brun avec un grand sourire.
- C'est exaspérant à quel point tu es capable de me faire réagir avec trois mots...
- Théoriquement, il y en avait plus mais...
- Tais-toi, contente-toi de me laisser te faire crier, lance alors le blond, ayant retrouvé ses esprits.
- A vos ordres, soldat..., souffle Tony n'étant pas du genre contrariant.