Stony One Shot

A kiss won't take us anywhere, just leaves us something to taste.

A la base, la mission était vraiment très simple. Engagé par un sale type, un ennemi juré des Avengers, il devait employer n'importe quel moyen pour attirer la confiance de Steve Rogers et saisir quelques informations propres à la petite bande de super-héros. Au début, Tony s'amusait bien et puis, il était plutôt fort pour prétendre, pour mentir, ou pour omettre quelques détails. Sauf que ce petit jeu à finir par lui brûler les ailes. Non seulement il est tombé amoureux de Steve, sentiments réciproques, mais en plus, ils ont fini par découvrir qui était vraiment Tony. Ils n'ont pas chipoté très longtemps en vérité. Tony est attaché à une chaise, subissant l'interrogatoire de sa vie. Face à lui, il n'a pas n'importe qui, non... C'est bel et bien son petit-ami, enfin, son ex-petit ami, on peut le dire désormais ?

- Ils nous observent. Qu'est-ce que tu attends ?, demande un Tony déjà bien amoché par les coups ramassés.
- Je ne sais pas. Ils ont raison. Tu mérites de mourir, lâche Steve en fixant l'arme posée sur la table.

L'interrogatoire était terminé depuis un moment, Steve avait les informations qu'ils cherchaient à avoir mais il n'était pas capable de tuer l'homme dont il est amoureux. C'était lui demander l'impossible. Il savait qu'il était seul avec lui, Tony se pensait observé mais c'était faux. Tout le monde faisait confiance à Steve. Captain est le héros raisonnable par excellence. Ce n'est certainement pas lui qui prendra une décision sur base de ses sentiments, cela n'arrivera jamais. Il est bien trop bon, bien trop professionnel, n'est-ce pas ? Steve attrape un tabouret et s'installe en face de Tony, le regardant calmement dans les yeux.

- Et si tu me donnais plutôt des raisons qui m'empêcheraient de le faire ?, souffle t-il.
- Tu es devenu complètement dingue ?, demande Tony en fronçant les sourcils.
- C'est la seule chance que tu as de t'en sortir Stark, tu ferais bien de faire preuve d'imagination...

Super ! Tony secoue la tête doucement. Des raisons qui l'empêcheraient ? Il y en avait des millions. Tony prend une petite inspiration. Il avait du mal à réfléchir. Son nez était sans doute cassé et sa mâchoire le faisait souffrir mais c'était rien à côté de ce que Steve devait ressentir et il en avait bien conscience. 

- Je devais trouver un moyen pour t'embrouiller la tête Steve. Je devais entrer dans ta tête et savoir ce qu'il se passait. Te faire craquer. J'en étais déjà bien capable lorsque nous nous sommes rapprochés amicalement, alors, si tu crois que tomber amoureux de toi était faux... On ne fait pas des coming-out comme on le chante, surtout pas dans ce monde, surtout pas aux Etats-Unis. Tu crois vraiment que j'ai choisi de tomber amoureux de toi, tu le penses vraiment ?

Le regard de Steve est sombre, toute la colère qui habite ce regard si noir... Il ne peut décrire à quel point il en veut à cet homme, à quel point il le hait, à quel point il l'aime, à quel point il le désire. Captain fait quelques pas, ses pas sont lourds sur le sol. Il se rapproche, attrape la chevelure de Tony et la tire violemment en arrière, il approche ses lèvres de son oreille.

- Plus convaincant que ça, Stark..., ordonne t-il.

Les yeux du brun se mettent à briller alors que le visage de Steve est penché vers le sien et qu'il lui caresse la lèvre inférieure à l'aide de son pouce. Tony ne comprend rien, Steve est supposé le tuer pour sa trahison, pourquoi se tortue t-il à rendre les choses plus difficiles qu'elles ne le sont déjà ? Tony avale sa salive, le regard fuyant pendant quelques secondes, le temps de rassembler ses quelques idées. Il prend une grande inspiration et repose son regard dans les yeux bleus de son amant. Ex-amant pourrait-on dire ?

- Je pourrais te parler de notre premier baiser. Je pourrais te parler de notre premier rendez-vous. Je pourrais te parler de toutes les choses que nous avons vécu ensemble. Je pourrais... Mais tu étais là. Tu sais. Alors, je vais te raconter. J'ai dû te suivre pendant des mois, apprendre à te connaître au travers de tes bonnes actions, au travers de ton âme de dirigeant. J'ai dû apprendre à connaître un homme qui n'aurait rien dû changer dans ma vie. C'était simple. Si je connaissais tes habitudes, je savais comment t'appréhender, je connaissais tes faiblesses. Sauf que c'est tellement plus que ça. Tu es l'homme dont j'ai entendu parler pendant toute mon enfance, mon père t'admirait à un tel point que s'en était littéralement affreux pour moi. J'aurais pu te détester, t'en vouloir de l'amour qu'il portait pour sa création, plus que pour sa création biologique pure, c'est-à-dire moi. Mais tu es foncièrement bon. J'ai vu ton visage s'illuminer lorsque tu souriais, quand tu riais. Quand je t'ai vu pour la première fois, j'ai dû reprendre mon souffle, comme si j'avais oublié comment respirer. Tu as chamboulé mon monde juste en étant toi. Notre histoire a été passionnée Steve. La passion ne s'invente pas. Je te demande pas de me croire, tu ne le feras pas mais je te demande juste de te souvenir. Souviens-toi de nos nuits, de nos cauchemars mutuels, où après avoir dû les affronter, nous passions nos nuits à parler, à se confier. Personne n'en sait autant sur moi que toi. Personne ne m'a poussé à être moi-même plus que toi. Je t'aime. Je sais que ça ne veut plus rien dire à présent mais c'était une mission stupide, je n'ai jamais menti sur mes sentiments. Jamais. Te faire du mal n'a jamais été mon but. Parce que je ne pensais pas autant me soucier de toi, je ne pensais pas tomber si amoureux, je ne pensais même pas que c'était possible Steve. Maintenant,...

Il prend une grande inspiration, Steve a relâché sa chevelure depuis un moment. Le beau blond a les larmes aux yeux.

- Si tu veux bien arrêter tes mascarades et me tuer au plus vite, qu'on en finisse, demande Tony en fermant les yeux.

Steve prend place délicatement à califourchon sur Tony, plaçant ses mains dans son dos pour le détacher, il pose son front contre celui du brun.

- Qu'est-ce que... ?

Steve ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase et plaque ses lèvres contre les siennes, l'embrassant littéralement à pleine bouche, laissant leur langue se mêler l'une à l'autre.

- J'espère que tu cours vite chéri, souffle Steve contre ses lèvres, parce que je compte bien m'enfuir avec toi...

[Salut, je vous laisse ce petit message pour savoir si vous avez des envies particulières concernant les prochaines OS car je n'écris pas seulement pour moi, bien que c'est super thérapeutique, j'essaye aussi que cela vous plaise. Donc laissez-moi vos idées si vous en avez, juste un petit sujet à développer et je vais voir ce que je peux faire de ça. En espérant que vous appréciez ceci, merci à tous pour le soutien, pour les réactions et les commentaires. A plus.]