- Chapitre 14 -

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• C'est bizarre, à cet instant là, je pense à Raphaël, peut-être qu'au final, il ne méritait vraiment pas ce qui lui ai arrivé, peut-être qu'au fond, je ne lui en vaut plus vraiment, oui, en fin de compte, je lui dois bien des excuses. C'est pour ça, que, je récupéra mon téléphone et envoya un message à Haylee, la sœur de Raphaël.

- Salut ma belle, comment vas-tu ? Je..., voilà c'est assez délicat, mais dit moi, où est-ce que ton frère à été enterrer ?

• Je n'ai fais qu'attendre seulement cinq minutes pour recevoir une réponse aussi clair que précis de cette dernière :

- Salut Enjoy, un peu mieux, merci. Au cimetières de la Rosa's Blanca. Il y a un problème ?

- Pas la moindre, ne t'inquiète pas. Merci.

• J'ai alors, décidé, qu'a mon retour, j'irais sur sa tombe, dans le but que d'abord il puisse reposer en paix, et parce que malgré les problèmes et les malheurs qu'il m'a fait endurer, je l'ai réellement aimer. Et c'est en apprenant, que j'ai réussi à avancer. Alors, oui je vais le remercier, oui parce que sans lui, je ne serais jamais revenu à la colonie, parce que sans lui, aujourd'hui je n'aurais pas embrasser Tóbiàs. Je ne sais pas combien de temps cela va durer, ou encore ce que nous réserve l'avenir, mais une chose est sur, je suis jeune et je compte bien m'éclater.

Il y a des personnes qui entrent et sortent de notre vie, par dizaines, par centaines. Comparables aux étoiles, Certaines passent, filantes et laissent derrière elles une traînée de lumière, qui termine toujours en poussière. Et d'autres nous éclairent depuis toujours, mais n'apparaissent à nos yeux qu'à un moment précis, ces étoiles là ne s'en vont pas, elles restent près de nous, ne bougent pas et veillent sur nous. Ce sont celles ci vers qui nous devons nous diriger quand nous passons dans l'ombre, et à qui nous devons penser même quand nous sommes sous le soleil.

Je pense qu'il est grand temps pour moi de fermer ce livre, une fois pour toute, parce que les pages dans ce livre sont trop compliqué, trop incomprise, je ne veux pas faire de ma vie un livre où l'on tourne sans cesse les pages en attendant de connaître la fin, non loin de là, j'ai envie qu'en découvre chaque jour, que c'est un jour nouveau, que ce n'est en loin ce qu'en aurait deviné en lisant un livre. Non, parce que ma vie, elle, elle est surprenante, elle est unique, et simplement parce que ma vie, n'est pas un livre, elle est un feu d'artifice qu'on observe pour la première fois un 14 juillet, chaque année c'est au même endroit, au même moment, mais une seule règle change, la musique, le temps, les couleurs. Je suis ces couleurs là.

On pourrais croire que je suis folle, totalement disjonctée, que je suis une grosse gamine, mais non. C'est sûr, je suis un peu folle dans ma tête mais en vérité tu sais, je ne fais que profiter de la vie. Je m'amuse tant que je le peux car quand la vie me laisseras tomber il sera trop tard. Oui, aujourd'hui je suis heureuse. Mes yeux brilles, pétilles, ils sont plein de bonheur. Mon sourire est constamment présent, il représente ma joie de chaque jour sur mon visage. Quand je suis triste et que ça ne vas pas je me dit que ce n'est rien qu'un passage de la vie et je le surmonte, je garde la tête haute et quelques jours plus tard tout vas mieux. La vie n'est pas faite pour qu'on se prennent la tête mais juste pour s'amuser. Et c'est bête à dire, mais il m'a fallut du temps avant que j'ouvre les yeux pour voir à quel point j'avais de la chance.

Alors voilà, je pense qu'on peut tous trouver le bonheur, ou même encore plus que ce sentiment de joie, la vie a bien plus d'imagination que nous, alors c'est à nous de prouver qu'on peut être plus intelligent qu'elle.

- Tu viens ? – Cris Aubrey

- Oui, deux minutes s'il te plaît.

Je récupère alors mon journal intime que je suivais régulièrement, il l'est sans utilité et le passé ne devrait pas être remémoré de la sorte. Tóbiàs me rejoins, un doux sourire au visage, je récupère son Zippo dans sa poche et brûle le journal, puis le jette dans la première poubelle à ma droite. C'est terminé. Tóbiàs passe sa main sur mes hanches et m'entraîne avec lui jusqu'à la plage. Je crois que maintenant, je peux le dire : « Je suis libre et heureuse ».

SORRY.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant