Partie 50

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As-salamu 'alaykum ... Bonjour ... Shalom ...
Partie 50: Si l'amour rend aveugle, j'me crèverais les yeux juste pour te revoir ...

J'ai dormis chez mon père cette nuit là, j'avais besoin de me retrouver dans ma chambre avec ma famille, comme avant, quand j'était encore adolescente, innocente et surtout lorsque je ne connaissais pas l'Amour ...

Je passe plusieurs semaines, je n'avais pas revu Kamil parce que je ne sortais pas de chez moi, je suis finalement resté chez mon père, je me contenté de faire à manger pour ma sœur et lui et je repartais dans ma chambre. Trois semaines de déprime totale en faite, je m'était même pas rendu compte que je sombrais comme ça, je mangeais peu y'avais certains jours où j'étais au plus mal et je ne mangeais pas du tout. Ma sœur des fois rentrais dans la chambre, pour me booster un peu mais je l'envoyais chier et à force elle a laissé tombé. J'entendais des échos sur le mariage de Kamil et Soraya, ce qui n'améliorait rien. Apparemment Kamil à refusé de faire un Hlel, ma sœur ma dit qu'il disait tout le temps : "je vais pas faire un Hlel avec une pute ! ", elle m'a aussi dit qu'il lui demandait souvent de les nouvelles quand il l'a voyait. Ils vont juste faire une mairie avec la famille et une petite soirée dans un restos qu'ils ont loué. Le mariage est prévu dans 2 semaines, oui ils ont fait les choses vite, mais c'est compréhensible.
Un jour j'était encore dans ma chambre, avec de la musique dans les oreilles et les yeux fermés, quand Amira est entré dans ma chambre comme une sauvage et m'a arraché mes écouteurs.

Isleym: Mais putain, tu veux quoi là ?
Amira: C'est Kamil
Isleym: Et bah quoi ?
Amira: Nan, en faite c'est Soraya, merde, je suis conne !
Isleym: Tu sais parler français ou pas ?
Amira: Soraya elle est entrain d'accoucher !
Isleym: Et tu veux que j'y fasse quoi moi ?
Amira: C'était pour infos
Isleym: Et bah psahtha !
Amira: Tu t'en fou ?
Isleym: Exactement !
Amira: Tu veux pas savoir comment je le sais ?
Isleym: Nan, je m'en tape
Amira: Et bah je te le dis comme même
Isleym: ...
Amira: Bah en faite, Baba m'a envoyé acheté le pain là et y'avais des mecs en bas comme d'hab et j'ai vu Kamil, d'ailleurs il traîne trop ici lui, je sais pas pourquoi, il habite la ville d'a côté normalement maintenant. Bref, il était en bas et y'a quelqu'un qui l'a appelé pour le prévenir qu'elle était à l'hôpital là pour accoucher et il est parti en courant.
Isleym: C'est bien, maintenant bouge !
Amira: Tu deviens chiante
Isleym: Ferme ta gueule, tu commence à prendre la confiance toi !

Elle est ensuite sortie de la chambre. Dès qu'elle a claqué la porte j'ai laissé couler quelques larmes. Bouchra m'a aussi appelé, on est resté une bonne demi-heure à parler de tout et n'importe quoi, elle faisait tout pour me remonter le moral et évitait de parler de Kamil. Elle me racontait ses conneries avec Youssef, ils me faisaient rire tous les deux, j'était contente pour elle, Youssef à toujours été un petit clown. Ensuite j'ai décidé d'appeler Anissa qui déprimais encore pour Souleymane, elle au par contre elle a la déprime facile, pour un rien elle peut se mettre dans un état ... Laisse tomber ... Elle m'a raconté sa petite dispute avec lui, rien de très grave, c'était une petite dispute de couple comme tant d'autre, je sais qu'ils vont très vite se réconcilier.
Après ça, je me suis replongé dans ma déprime, avec une série et un pot de glace au chocolat, des bonbons, des gâteaux, en gros j'était entouré de mon ami la bouffe.

Je passe encore plusieurs jours, je n'ai toujours pas revu Kamil il faut dire que je ne suis pas non plus sortie, je me suis même fait viré parce que je n'y allait plus, mais franchement à ce moment là, ça m'importait très très peu. Ce jour là, je me suis retrouvée toute seule à la maison puisque mon père travaillait et ma sœur était en cour, donc je suis passé de ma chambre au salon pour changer d'atmosphère; cool hein --' ? Y'avais un film à la télé, j'était à fond dedans quand la sonnette a retenti, au début je me suis: je vais pas répondre la personne partira, mais nan elle persistait donc je suis allée ouvrir avec mes cheveux qui partait en cacahuète, ma jelaba taché et trouée.

Isleym: Un Jour On S'aimera...Ou Pas ! #Chronique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant