chapitre 21

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Point de vu d'Eléonore :

J'ai très mal à la tête et mon bras et ce bip qui commence à m'énerver. J'ouvre doucement mes paupières mais je suis aveuglée par une forte dose de lumière. Je cligne des yeux pour m'habituer. Au début ma vision est plutôt trouble mais elle finit par s'améliorer. Je peux enfin constater que je suis dans une chambre toute blanche, avec pour seule décoration une petite commode beige avec un vase bleu posé sur celle-ci et un miroir. Je regarde plus attentivement le miroir et réprime en hoquet de surprise. Une jeune fille est allongée dans un lit avec plein de fils qui la relie à une machine (voilà d'où venaient les bruits), un bandage blanc fait le tour de son bras et ses cheveux bruns sont à quelques endroits plus courts. Des grosses brûlures et griffures sont présentes sur son visage. Cette fille me dit quelque chose mais attend cheveux bruns, yeux marron. Oui je me rappelle cette fille c'est moi. Mais je fais quoi içi. La porte s'ouvre sur un garçon de mon âge le regard triste aves des gros cernes sous ses yeux et il tient une boisson dans sa main. Quand celui-ci me vit ses yeux se mirent à briller. Il fait tomber son gobelet et court vers moi. Me prend dans ses bras et me serre fort même un peu trop à mon gout. Je ne réponds pas à son étreinte ce qui le fait reculer.

-Eléonore, tu es enfin réveillée !

- Comment savez-vous mon nom ? Et qui êtes-vous?

Son regard tout à l'heure si joyeux est redevenu triste comme quand il est rentré dans la pièce. Il reprit.

-Mais enfin Éléonore c'est moi Killian Anderson.

Killian Anderson en effet ce nom me dit quelque chose je creuse dans ma mémoire et tout me revient comme une gifle. La petite fille, la bombe qui a explosé, l'homme de la ruelle, le combat et ma jambe.

-Oui je me souviens Killian. Dis-je en rigolant et en le reprenant dans mes bras.

Il sourit à son tour et vient s'assoir à coté de moi. J'essaye de me lever du lit même si Killian proteste. A peine ai-je posé mon pied à terre qu'une douleur se propage de mes orteils jusqu'à ma hanche et ma jambe me lâche. Killian me rattrape avant que j'heurte le sol. Il me repose sur le lit. Je baisse les yeux vers la douleur et je vois que j'ai un pansement du bas de la cheville jusqu'à la hanche et il est immaculé de tâche rouge qui de seconde en seconde s'agrandit. Killian me regarde paniqué il court vers la porte et crie :

-Venez vite m'aider il y a un problème !

A ces mots plusieurs infirmières se précipitent dans la chambre pour voir ce qui se passe. Quand elles voient ma jambe couverte de sang elles enlèvent le support et appellent un médecin. Celui-ci examine la plaie et dit :

-Ce n'est rien la blessure s'est rouverte je vais vous faire un autre bandage et il ne faudra pas trop vous appuyer compris.

J'hoche la tête positivement pour lui dire que j'ai compris.

-Tu m'as fait très peur Eléonor et s'il te plait plus de course poursuite comme ça OK.

- Il ne fallait pas t'inquiéter et je ne peux rien te promettre après tout c'est mon métier.

Il parut déçu mais je ne dis que la vérité. Mais avec toute cette histoire et mon coma j'ai pris un sacré retard pour trouver les personnes qui ont commis ces actes.

-Peux-tu me donner mon pantalon s'il te plait ?

Il me le tend sans poser de question. Je fouille dans les poches et y trouve la lettre intacte. Je la déplie et commence à lire sous le regard interrogateur de Killian.

« Je vais te faire souffrir comme tu m'as fait souffrir. Tout est de ta faute ! Je suis la personne que je suis par ta faute. Tu as détruit ma vie et ma famille alors je vais aussi détruire la tienne ! Ma vie est un enfer par TA faute. Je n'ai qu'une chose à dire : MEURT. »

Et bien on peut dire que le message est clair.

-Alors c'est quoi ? C'est encore la même personne ?

-Euh, et bien non je crois que c'est les mêmes personnes !

-Tu crois mais moi je veux être sûr que ça soit elle bon sens. Et attendent elles sont plusieurs? Reprit-il énervait.

-Bon écoute pour l'instant je n'en sais pas plus que toi mais j'ai besoin de savoir, te rappelles-tu d'avoir fait quelque chose ou blesser une personne. Il réfléchit pendant quelques secondes mais déclare :

-Non je ne pense pas. En même temps certaine personne me vous une haine sans merci alors que je ne les ai jamais vue. Maintenant que j'ai répondu à tes questions peux-tu me montrer cette lettre ?

Je lui tends et il commence sa lecture. Son visage se décompose peu à peu. Le seul sentiment qui remplit ses yeux est la peur et la haine.

-Je..... Ils vont les tuer c'est ça ? Il faut faire quelque chose, j'ai promis à ma famille qu'il ne leur arriverait rien.

-Oui je sais tout çà. Ils seront en sécurité j'y veillerai. Je te le promets !

-Comment être sûr que tu ne mens pas ? Et si s'était toi depuis le début ?

Je le regarde ahuri de ce qu'il vient de me faire. Comment peut-il penser ne serait ce que deux minutes que je puisse commettre une telle chose.

-Tu ne réponds pas ? Je le savais depuis le début que tu n'étais pas clair. Il s'approche de moi, met ses deux mains des deux côtés de ma tête. Et continue. Je te jure que si j'apprends que tu es complice de cette atrocité ta vie ne sera qu'un enfer.

Je ne bouge pas et le regarde dans les yeux. S'il croit qu'il me fait peur.

-Comment peux-tu penser çà ? Je te rappelle que ce n'est pas toi qui est sur un lit d'hôpital avec des tonnes de tubes reliés à ton bras ! Pas toi non plus qui risque sa propre vie pour une autre ! Et pas toi non plus qui est obligé de cohabiter avec une personne que la vie a tout offert.

-Tu devrais baisser d'un ton avec moi après tout je suis ton employeur et je peux te virer quand ça m'enchante.

-Fait le si tu as envie moi personnellement ça ne me dérange pas du tout. Je préfère partir que de rester avec une personne égocentrique qui ne pense qu'à sa petite personne et qui croit que le monde ne tourne qu'autour de lui alors oui ne te gène surtout pas !

Je crus qu'il allait répliquer mais il n'en fit rien au lieu de çà il s'écarte de moi et retourne sur sa chaise.

-On fait quoi maintenant ? Reprit-il en me regardant.

-Je prends les choses en main, et plus vite cette histoire sera finie mieux je me porterai. 

Son Ange GardienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant