Son Ange Gardien

chapitre 19

Je suis attirée vers la salle à manger car des cris se font entendre. Quand je pénètre à l'intérieur je peux voir que Killian et Max sont à la table tout en criant.

-Quand je te dis que c'est affreux, laisse-moi faire à la fin. Dit Max en arrachant une feuille des mains de Killian.

-Non toi tout ce que tu sais faire c'est déchirer les feuilles. Renchérit celui-ci en hurlant et en reprenant la feuille.

-Oh les garçons que se passe-t-il pour que vous criez comme çà ? Dis-je en m'approchant d'eux.

-Figures-toi que MONSIEUR ici présent pense que je suis incapable de faire une lettre pour les impôts. Me dit Killian.

-Pour les impôts. Vous êtes en train de vous disputer pour des impôts.

-Eh bien oui, aussi Killian pense qu'il faut mettre à quel âge on a eu notre bac, il compte Laska comme un humain...

- Car elle prend de la nourriture donc on paie, donc on le déclare !

-Killian merci de me couper je n'ai pas fini, donc je disais il compte Laska et en plus il a mis à la fin et je site (il prend la feuille et lit) : « je tiens Monsieur les impôts à vous signaler que je paie beaucoup, beaucoup trop d'impôt je vous prie s'il vous plait de remédier à çà. Merci par avance. » Voilà pourquoi nous nous disputons.

-C'est normal de dire ça aussi ces gens nous prennent trop d'argent donc il faut que ça cesse. Cri Killian tout en se levant et en brandissant son poing en l'air.

Après son discours pas très philosophique. Je me tape le crâne avec ma main et dit.

-Calme-toi petit révolutionnaire, et moi je pense que tu n'es pas le plus à plaindre dans cette histoire. Surtout que tu es chanteur et je pense que tu gagnes très bien ta vie. Regarde où tu vis dit moi combien de personnes ont ce genre de maison ?

-Et voilà je te l'avais bien dit que c'est stupide. Reprit Max en rigolant.

Killian se rassoit sur sa chaise en boudant comme un enfant de trois ans.

-Bon fait voir. Je vais essayer de rectifier tout çà. Je m'assois à côté d'eux, prend la fiche et commence à lire. Quand je dis que le métier de garde du corps est vraiment compliqué.

ça doit faire maintenant quelques minutes que je suis sur cette affreuse lettre. Quand je reçois quelque chose de gluant sur mon visage. Je relève la tête et vois Killian tout sourire avec un tube de colle dans les mains. Je respire à fond et dit le plus calmement possible.

-C'est toi qui vient de faire ça ?

Il hoche la tête et je crois que pour une fois dans sa vie il aurait dû ne rien faire. Car il ne sait pas à qui il a affaire. Je vois un autre tube qui traine sur la table. Je le prends et le rapproche du visage de Killian et lui en mets sur la partie droite. Il arrête de rigoler et me regarde comme si j'avais commis le pire acte que l'on aurait pu faire sur terre. Et maintenant c'est à moi de rigoler. Mon rire redouble d'intensité quand Max lui étale de la colle sur l'autre joue. C'est à ce moment-là plus personne ne répond de ses actes car la troisième guerre mondiale vient d'éclater. Nous courons tous dans la maison, renversons des chaises, des coussins et plein d'autres choses. Je pense qu'il y aura du nettoyage après. Moi personnellement j'en ai dans les cheveux, sur les bras et le visage et même sur les pieds. BOUM c'est Killian qui vient de tomber du canapé je me jette sur lui et le barbouille de colle. Je dus arrêter presque aussitôt pour me protéger car Max me saute sur le dos et m'en étale. Nous nous relevons et continuons notre course à l'extérieur de la maison. Quand Max s'écrit :

-STOP je n'ai plus de colle.

Mais avant que je n'ai pu me jeter sur lui il lance son tube en l'air et avec la chance que j'ai il me tombe dessus. Je titube en arrière en mettant mes mains sur ma tête. Max et Killian courent vers moi et Max prend la parole :

-je suis vraiment désolé Eléonor je n'ai pas fait exprès. Me dit Max.

J'enlève mes mains et regarde les garçons. Je pus voir de la panique dans leurs regards. Je compris pourquoi quand Killian me montre la baie vitrée où je pus voir mon reflet. Une grosse bosse se trouve sur le milieu de mon front. J'allais dire quelque chose de bien méchant à Max quand je vis une silhouette au fond du jardin. Je rentre dans la maison à la vitesse lumière, prends un couteau et ressors. Puis cours vers la personne sous les protestations des garçons. Je leur crie de rentrer à la maison et de se cacher. Je cours le plus vite possible pour rattraper cette fameuse personne. Je ne suis plus qu'à quelques pas quand je vois une lettre par terre. Je la prends et continue ma course.

Les heures d'entrainement vont pouvoir me servir.

Je cours encore. Je lui hurle de s'arrêter mais il continue. Je finis quand même par le rattraper et me jette sur lui. Je lui assène un coup de poing sur le visage il riposte par un crochet du droit dans le ventre. Mon estomac se contracte violement. Les coups fusent des deux côtés ce que je peux dire pour l'instant c'est qu'il est bien entrainer. Je sors mon couteau et le pointe dans sa direction. Mon couteau fend l'air pour venir se loger dans le ventre de l'inconnu lui arrachant un hurlement. J'en profite pour me jeter sur lui. Je lui prends son bras droit et le tors derrière son dos. Avec son autre main il arrive à enlever le bout de métal et me le plante dans la jambe. Je lâche aussitôt ma prise sur lui et tombe sur le sol. 

Debout bon sang je ne dois pas lâcher maintenant.

Enfin sur mes deux pieds je bondis sur l'homme et enfonce ma main dans sa blessure et appuie le plus fort possible. Sont sang coule le long de main.

-St.....stop s'il te plait arrête. Me dit l'homme.

J'appuie un peu plus sur la blessure et dit :

-Alors dit moi qui es-tu et que veux-tu ?

-Je ne peux rien te dire si non ils vont me tuer ! murmura-il

-Qui ça ils. Ils sont plusieurs ?

-je suis vraiment désolé. Il soulève sa manche et appuie sur un petit bouton.

-Que viens-tu de faire ? Je soulève son tee-shirt et vois une bombe.

-Si j'étais toi je me mettrais à courir et maintenant!

Pour une fois dans ma vie j'écoute un meurtrier et cours le plus loin possible. Malgré que la douleur de ma jambe soit de plus en plus intense. J'ai pu examiner la bombe et je crois que j'ai vu qu'il ne me reste que quelques secondes. Je trouve enfin un endroit sûr pour me protéger. Je reprends mon souffle et une petite voix se fit entendre mais pas celle de l'inconnu. Non cette voix est plus douce et féminine. Je relève donc la tête et croise le regard d'une petite fille blonde qui pleure en demandant sa maman. Je me précipite sur elle. La prend dans mes bras. J'allais me lever pour nous conduire vers la cachette mais la tête de l'homme me fit comprendre que la bombe va exploser. Trois, deux, un. La détonation se fit entendre.