Chapitre 3

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Je sentis ces lèvres se poser sur les miennes, ce contact enivrant, doux et cette sensation qui grandi, qui tel un feu venant du plus profond de la terre, émerge et explose en une mille pluie de petites étincelles. Nos lèvres continuèrent leur dance, en rythme, imposante et se mouvant ensemble, aussi simplement que cela puisse paraître. Nos lèvres se décrochèrent, et elle me regarda, je la regardai et je crois que nous sourions tous les deux. Je ne savais pas trop quoi dire, c'était la première fois que j'embrassais quelqu'un et finalement s'en était tout juste divin. Nous restions là, en silence, enlacé comme les feuilles des arbres alentour, se berçant par le vent attaché aux branches d'arbres. La mer, en bas de la falaise, défilais ses courant marin et les laissées se poser sur le sable, à l'horizon je pus distinguer une espèce de bateau, je crois que c'était un voilier. J'avais du mal à voir si c'était bien des voiles qui étaient accroché au mât où un bout du bateau. Je ne m'y connaissais pas tellement en navire, je n'y avait jamais été et je crois que je cela m'aurait fait peur d'être au milieu de nulle part, entouré d'eau, de tonnes d'eau où l'on ne distingue rien, même l'horizon se noie, aspiré par les flots. Laure, elle aussi avait vu le voilier, et je lui demandai si elle avait déjà été dessus. Elle me répondit que oui, lorsque son père partait pêcher et qu'elle l'accompagnait ; elle devait avoir huit ans, et elle n'en avait pas peur, même pas le mal de mer, elle aidait son père à pêcher, où plutôt son père l'aidait à tenir la canne à pêche qui devait peser lourd du haut de son jeune âge. Elle en gardait un beau souvenir, et elle ajouta que cela faisait longtemps qu'elle n'y avait pas été. Son père avait décidé de ne plus y aller. Sûrement le manque de poisson(*) dit-elle, avec une pointe de regret dans la voix. Elle me raconta ensuite comment c'était lorsque le bateau prenait les vagues en plein la proue, se fracassant tel des rocs, et faisait avec la vitesse, se lever le devant, et elle se mettait tout au bout, les pieds le long de rebord, laissant ces jambes pénétré dans l'eau froide puis ressortir immédiatement car à nouveau l'avant du bateau se leva, et ce encore et encore, tels les petits animaux d'un manège qui monte et qui descende en faisant le tour puis recommençant à n'en plus finir. Vu comme ça, je pensais que finalement c'était plus agréable, et que cela avait l'air amusant, mais je n'y étais pas encore monté dessus. Je regrettais ma pensé que bien plus tard.

Aujourd'hui j'avais appris quelque choses, que c'est en montrant qui nous sommes vraiment, en montrant ce que nos yeux peuvent voir, ce que notre cœur peut ressentir, que les personnes nous aimes, tel que nous nous voyions, avec nos petits ou grands défauts, et nos qualité et pas comme on pense qu'ils devraient nous voir, nous avons tous nos faiblesses et je pense c'est en les montrant que les personnes nous acceptent et finissent par nous aimer ; si ils ne peuvent nous aimer pour ce que nous sommes, d'autres le feront à leur place ; je ne m'en fais pas mais j'avais de la chance, car Laure m'aimait, moi, et pour ce que j'étais. Il n'y a rien de mieux que d'être soi-même avec la personne que l'on aime, rencontré sa meilleure amie est une chance que peu de personne prenne le temps de saisir. Et Laure m'avait permis de saisir ma chance, cette chance que je ne lâcherai plus. Puis cette discussion de navire voguant sur l'océan partant pour une destination pour nous inconnu, nous amenas à la cette pensée que je m'étais dans interdite de laisser traverser ma conscience car cela était impossible et à la fois c'était une promesse que je m'étais faite ; c'était retrouver ma mère. Laure me dit, pourquoi je n'allais pas la retrouver vu que j'avais découvert une adresse sur les papiers du carton de la cave et des documents de la mallette laissé par ce mystérieux homme de l'hôtel de ville. C'est vrai que je pouvais le faire, mais finalement je crois que cela me faisait peur, car jusqu'à maintenant j'avais l'espoir de la retrouver mais en ne le faisant pas j'évitais peut-être une horrible vérité, que représentai-je réellement pour ma mère. La vérité peur faire peur, mais c'est une peur qui a du mérité car il faut être courageux pour affronter un secret enterré depuis tant d'année, et pour ne plus croire en l'espoir qui nous rassure tant me fit Laure, et elle avait raison. Il fallait que je la retrouve et que je le fasse vraiment, que ma promesse se réalise. C'est alors que nous élaborions un plan pour la retrouver, à l'abri des grands cyprès protecteur, et de leurs ombres s'élançant comme une course à la vie. Nous sommes resté ainsi jusqu'à que le soleil commence s'éteindre et que le ciel changea de couleur, passa du bleu à une couleur mêlant du rouge, au rose et avec une touche de violet. Laure me dit que l'on pouvait partir d'ici quelque jour le temps de trouver un peu d'argent et de savoir par où commencer. Je proposais à Laure que l'on demande conseil à Jacques qui niveau finance s'y connaissait plus que nous et avait toujours des combines qui ne sortaient de nulle part mais qui fonctionnait parfaitement. Il était temps de rentrer et nous reprendrions tout ceci demain dis-je à Laure. Le chemin du retour se passa dans une atmosphère plutôt détendue et nous marchions en silence le long de la route bosselé et fissuré à cause des racines des arbres alentours essayant de percer le sol noir. Le vent toujours frais venait frôler ces cheveux blonds aux reflets châtain mis en valeur par le coucher du soleil. Nos doigts étaient enlacés, je pouvais sentir la douceur de sa peau, la petite pression exercée par ses doigts sur les miens, tout ceci pour de vrai. Je la raccompagnais devant chez elle, l'embrassa pour lui dire en revoir et la regarda s'éloigner, sa démarche rassurante et heureuse, je crois, en tout cas je l'espérais. Je rentrai chez moi le cœur léger et doux. Mon père lorsque j'ouvris la porte de la maison, je le voyais afféré en train de faire à manger, cela sentait bon. Mais je venais de me rendre compte que j'allais partir bientôt et un peu du jour au lendemain avec Laure pour retrouver ma mère. Je ne savais si je devais fière de moi de prendre une décision aussi incroyable ou m'insulter de fou car j'allais laisser mon père, ici qui ne savait rien et je ne savais pas si je devais lui en parler. je me disais que ce n'était pas comme si je n'allais pas revenir, mais une sensation désagréable m'envahit, et si c'était la dernière fois que je voyais mon père, partir vers un destin inconnu sans même un mot. J'avais peur de regretter ma décision mais je pense qu'au final si je n'avais pas fait ce choix j'aurais eu le regret de n'avoir rien fait, car la vie était faire pour réaliser les rêves, et s'en était une occasion. Je montai à ma chambre, rangea quelques affaires et repris la sacoche sous mon lit, prit les papiers qui me semblèrent important à emmener avec moi et qui surtout me seront utile une fois en Afrique du Sud. Je les mis dans mon sac à dos que je pris soins de fermé. J'avais encore du temps avant que mon père ne m'appel pour manger alors je décidais de lui écrire une lettre, m'assis à mon bureau, alluma la petite lumière jaune et qui clignotais au départ car chargé de poussière. Je saisi le stylo à plume et les mots commencèrent à danser sur le papier.

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