Chapitre 6

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- Bonne jourrrnée, vous deux! nous dit Fredo en français.

- Bonne journée à toi aussi! lui dis-je en espagnol en allant tout de même le serrer dans mes bras.

- Fais-toi confiance, ok? rajoute Fredo en venant poser une main sur ma joue.

Je baisse les yeux en affirmant tout de même lentement. J'ai toujours ce même sentiment étrange depuis ce matin. Je ne veux pas que tout ce passe mal... Pas encore une fois. Mon oncle vient poser un baiser sur mon front, puis me murmure que tout allait bien aller. Je respire profondément, puis je me retourne vers Draco.

- On peut y aller, lui dis-je en prenant mon sac sur le comptoir.

Nous sortons de la maison côte à côte et nous faisons un arrêt chez Draco et il se change rapidement en prenant ses affaires. Il revient dehors ainsi tout beau tout frais. On reprend notre route lentement en parlant de tout et de rien. Une fois entré dans l'établissement, Draco m'indique les principaux couloirs que j'emprunterai cette année.

- Hé, Dray! s'écrit une voix derrière nous, me faisant ainsi sursauter. Oh... Tu nous as ramener de la belle compagnie on dirait...

Le garçon à la peau noir s'approche de moi et passe une main sur moi.

- Quítate las manos sucias de distancia, pervertir! lui criais-je en le giflant de toutes mes forces. ( Retire tes sales pattes, pervers! )

Le garçon devant moi se frotte la joue avant de revenir vers moi avec un sourire.

- C'est qu'il sait se défendre le petit ange... dit-il avec un sourire dégelasse.

- Laisse-le tranquille, Blaise, tu veux? intervient Draco en saisissant le fautif par la chemise pour le faire reculer à distance respectable.

- Ok, je touche pas! dit le dénommé Blaise en levant les mains au ciel. Y'a Pansy qui te cherche depuis une demie-heure. Un devoir je crois.

- Ça ne peut pas attendre à ce midi? demande le blond agacé.

- Elle a failli faire une crise d'hystérie, alors je crois pas.

Je le vois soupirer bruyamment et je souris intérieurement. Ce garçon a l'air d'une vraie enflure.

- Tu peux y aller Draco, je me débrouillerai, dis-je en me tournant vers mon ami, mais en gardant une distance respectable de l'autre garçon.

- Tu en es sûr? me demande-t-il en retour en anglais lui aussi.

- Oui. Mais avant, tu peux me dire de quel côté se trouve le bureau du directeur?

- Je peux t'aider si tu veux, mon chou... me dit alors Blaise en passant un bras autour de mes épaules.

- Non, mais lâche-moi, espèce de débile! criais-je en me détachant de lui pour le giflé une nouvelle fois, mais sur l'autre joue.

- Blaise, je t'ai dit de le laisser tranquille! dit Draco en le repoussant encore plus loin.

Puis il revient à moi. Il m'offre un petit sourire.

- Fait pas attention à lui, il n'est pas dangereux. Il est juste très joueur avec les nouveaux. Mais laisse-moi te dire que tu as une sacré poigne.

- J'ai eu un peu d'entraînement, dis-je en me sentant rougir.

- Je te crois. Le bureau du directeur est au deuxième. Dans le couloir principal. Tu es sûr que tu ne veux pas que je te montre?

- J'ai déjà vu pire que ça, Dray. À plus!

Je lui fais un petit signe de la main avec mon plus grand sourire avant de me retourner vers le grand escalier. Je regarde ce qui m'entoure et mes yeux se fixe sur les affiches fixées au plafond une fois que je suis au deuxième. Je m'avance lentement en regardant le plafond et sans le faire exprès, je fonce dans un grand jeune homme.

- Oh my god! I'm so sorry! dis-je quand il se retourne.

Le grand rouquin me sourit en rigolant.

- Pas de mal, dit-il. Tu es nouveau? Il me semble que je ne t'ai jamais vu dans le coin.

- Euh... Sì. Je viens d'arrriver. Je cherrrchais le burrreau du dirrrecteurrr.

- Hé! s'écrit la brunette à côté de lui. Tu n'est pas français, toi!

Je me sens rougir avant de leur expliquer que je venais d'Argentine.

- Ronald Weasley, me dit alors le grand roux. Mais tu peux m'appeler Ron si tu veux. Elle, c'est ma petite amie, Hermionne Granger.

- Harry Potter, dis-je timidement.

- Viens, me sourit Ron. Je vais te reconduire.

Il passe un bras autour de mes épaules frêles puis m'emmène au travers les couloirs qui se ressemblent tous selon moi. Puis il s'arrête devant une porte et se retourne vers moi.

- On est arrivé.

- Merrrci, murmurais-je en me sentant rougir.

- Pas de quoi. Si tu as besoin, on sera là pour t'aider. N'hésite surtout pas.

Il ébouriffe un peu mes cheveux et ça me fait rire. Puis il me laisse. Je me calme et je me retourne pour frapper à la porte. On me dit d'entrer et je tourne la poignée pour entrer timidement.

- Ah! Harry! s'écrit le directeur en se levant pour venir vers moi. Je t'attendais justement. Tu vas bien?

- Oui, monsieur, répondis-je en souriant, mais en me sentant tout de même gêné par toute cette bonne humeur qui se dégageait de cet homme.

- Bien, bien, viens t'asseoir. On va discuter un peu toi et moi.

Il m'indique un siège et j'y pose mes fesses lentement en ne sachant pas vraiment quoi faire de mes mains. Le directeur prend quelques documents et ouvre un dossier.

- On m'a informé que dans ton ancienne école tu te faisais beaucoup intimider, dit-il en posant finalement ses coudes sur le bureau.

J'affirme timidement. Je ne veux pas m'épancher là-dessus trop longtemps et encore moins avec lui.

- Ne t'en fait pas, me dit-il en me souriant d'un sourire rassurant. Si quelqu'un t'embête ici, je veux que tu viennes me voir tout de suite. Ok

J'acquiesce et i continue:

- Tu t'es fait des amis depuis que tu es dans le quartier?

- Drrraco est mon voisin, dis-je en souriant. Il est gentil.

- Bien. Je suis content de te l'entendre dire. Je vais te donner ton horaire. Tu seras probablement content d'apprendre que tu es avec lui dans presque toutes tes matières. Comme ça, tu auras l'occasion de connaître d'autres personnes. Je vais te raccompagner à ton audition maintenant.

Il se lève et j'en fais de même. Le directeur entoure mes épaules d'un bras fort et me conduit dans les couloirs. Il me fait une visite rapide en même temps, puis on arrive au gymnase.

- Bonne chance, mon garçon! me souhaite le directeur avec une tape sur l'épaule. Et garde le sourire, ça porte chance.

Je souris en osant finalement entrer dans le grand gymnase. Cet homme me plait bien en son genre. Bon... Prochaine étape: être accepté dans le club de gym.

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Coucou!!

J'espère que vous avez aimé cette suite! Je vous aimes forts les amours! À plus!

lori1434 xxx

Le rêve d'un championOù les histoires vivent. Découvrez maintenant