Mon amour pour lui s'égraine au goutte à goutte maintenant. Après avoir été assommé et rué de coups, ce que je lui portais n'existe plus que sous une infime et minuscule petite chose. Au début, en fait, juste après coup, une haine terrible prenait la place de cet amour qui disparait. Mais je ne suis pas habituée à ce sentiment injuste. Il a planté un couteau dans mon cœur et ne s'est pas contenté de ça, il l'a déchiré, déchiqueté... mais en l'ouvrant ainsi, toutes ces choses qu'il renfermait se sont enfuies et déversées sur lui comme une pluie de mots. Et maintenant que ces sentiments contradictoires se sont écoulés, il ne reste rien. Seule la peine reste. Et la douleur. Il n'y a que ça. Dans toute ma cage thoracique, ma gorge et mes yeux. Il n'y a que ça. Je m'étais tant accrochée. A lui. A la singularité de notre relation. J'y croyais, moi. Mais il ne me reste que ma peine. J'attends juste qu'il m'indiffère. Que son nom ne me fasse plus rien à part me faire sentir que ces quatres mois (et plus) ont été beaux. Très beaux.
Mais c'est l'été. C'est l'été. Je suis jeune et ca va aller. Oh ça oui. Je me donne juste le temps. Un peu, de respirer. Tes yeux bleus ne m'ont pas laissée indifférente mais tu m'as ruée de coups , mais ça va guérir. Je vais guérir de mes Bleus.
Il y aura peut-être une dernière partie de cette série! Si vous avez des questions, quelque chose qui vous intrigue, je ferai un segment, car vous devez sûrement vous demandez pourquoi (ou pas, remarque) ^-^
