T'sais, on a tous entendu ces citations, ces métaphores avec la météo. "Le calme avant la tempête", "Après la pluie vient le beau temps",... on s'est compris. Et tu vois, c'est pas un secret, on les comprend assez facilement ces phrases. Mais d'une quelconque manière, je crois que je viens seulement de capter. Ces moments de bonheur profonds, cette partie de ta vie où tu ne vois qu'un grand soleil, comme une période des plus magnifiques, d'une quelconque manière j'ai commencé à comprendre que lorsque que le soleil tape trop longtemps la sécheresse ne tarde pas. Oh, avec une petite chance une petite pluie l'arrêtera mais, elle reviendra. On parle d'une période dure dans la vie de quelqu'un comme un orage, mais d'une quelconque manière, je le vois comme une sécheresse aride. Un moment de vide profond, comme s'il n'y avait plus rien. Rien du tout. Les arbres sont morts, l'herbe a séché et la terre s'est craquelée, il n'y a plus rien. Aucun repère, pas âme qui vive, seulement un écho dans la nuit qui semble si lointain. Il n'y a rien, alors tu trouves la manière d'arroser l'herbe sèche, de te reconnaître dans les craquelures de la terre et petit à petit, tu distingues ces petits insectes qui n'ont pas crié à voix haute à quel point ils tenaient à toi mais qui sont là et qui l'ont toujours été. Peu importe les mots, les actes ont suffi. Et la sécheresse qui tu faisais semblant de ne pas voir, tu vas l'accepter et l'humidifier.