L'ascenseur [original]

Étage 7 - Emma

Depuis hier, je n'arrivais pas à accepter la mort de Lorraine.

- Emma, je n'aime pas quand tu fais cette tête, m'avoua Davina.

- J'ai tué Lorraine, je suis désormais une sorte... d'ascenseur !

- Emma, tu es tout sauf ce maudit ascenseur.

- Où est Victoria ? demandai-je après un long silence.

- Rentrée, quelle chance elle a.

Oui, elle avait de la chance.

- Il n'y a pas eu beaucoup de mort, c'est bizarre.

- Enfait, tu étais occupée à pleurer hier donc ne t'as pas annoncer la mauvaise nouvelle. Malgré la place qu'il y avait, certains se sont allongés ou étaient assis sur les blocs de terres de hier tu te souviens?. Victoria a cru qu'ils se reposaient mais...

Elle laissa sa phrase en suspend.

Je n'ais aucune idée de comment ils se sont répartis, mais cela m'énervais.

- Il faut toujours que quelqu'un meurt! criai-je.

- Tu étais tellement triste que tu n'as rien remarqué. Bon, nous étions 33 mais dans l'ancien défis 10 sont mort. Et dans le défis de hier 8 et Victoria qui est partit aujourd'hui on est...15.

- Tu ne pouvais pas simplement compté ? demandai-je sévèrement.

- Je voulais juste faire un résumé. Moi aussi j'en ai marre et pourtant je garde bon esprit.

Bon, je devrais rester attentif pour les autres défis. Alors, on avait l'air dans la nature.

Sous les cubes de terres il y avait sûrement des sortes de verres ou d'insectes qui ont tués les joueurs, qui les ont dévorés plus exactement.

Et il y avait aussi quelques chose de bizarre. Ces oiseaux géant qui sont venus à la dernière minute.

Normalement l'ascenseur prévoit tout à l'avance. Enfin je pense.

Peut-être qu'ils l'ont fait exprès juste pour nous effrayer? Où qu'ils ont sentis notre présence très tard?

Mais les viandes cuites qu'on a ramassé, c'est ça le plus bizarres.

Ça devait être la nourriture qu'on ramassé les oiseaux sûrement ! Mais comment ils ont pu être cuits?

Il y a tant de mystères, mais je suis sûr que ça devait être la nourriture des oiseaux !

Mais c'est pas pour autant que c'est rassurant.

- POURQUOI RÉFLÉCHIR DANS CET ENDROIT ?! hurlai-je.

- Emma qui hurle, Wahouw, commenta Davina, c'est à ces moments qu'on se demande où sont les tranquillisants.

Je soupire. Si seulement ça pourrait se finir. Je vais sûrement rester ici des dizaines d'années.

Comme les mots dans le mur.

L'ascenseur monta. Tôt cette fois-ci.

Je fermais les yeux tellement que ma chute était surprenante. Mes jambes se plièrent toutes seules.

Je sentis même mon coeur raté un battement.

Parfois je me demande vraiment si je vais mourir dans les défis ou plutôt d'une crise cardiaque.

Les portes s'ouvrent et devant nous se trouvent une vallée de glace.

Quand nous avons mis nos pieds dans le monde qui s'étendait devant nous, comme vous pouviez vous en doutez, on a eu froid.