Le lien fraternel

Épilogue : Le secret d'Hermione

Je quitte mes amis et rejoins le professeur McGonagall sur l'estrade.

-Je sais que vous avez, tout comme moi, des morts à pleurer mais je vous demande de m'écouter. Voilà bientôt 18 ans que je garde ce secret que seules quelques personnes connaissent. Les personnes qui connaissent mon secret sont très peu nombreuses. Et, aujourd'hui je vais vous révéler ce secret...

-Pourquoi en parler seulement maintenant ? Crie une voix

-Silence, s'exclame McGonagall, continuez, Miss.

-Mais avant, continuai-je en ignorant la personne qui m'a interrompue, observez mon Patronus, Spero Patronum.

Une loutre argentée apparu puis, après quelques instants, disparut.

-Je ne m'appelle pas Hermione Granger, enfin, mon prénom est bien Hermione mais je ne suis pas une Granger. Je ne suis pas non plus une née-moldu. Ne vous attendez pas à ce que je vous dise mon nom, vous allez le deviner. Vous devez savoir que mon deuxième prénom est Jane, mes initiales sont donc H.J., les mêmes que celles de mon petit frère, né environ 10 mois après moi.

Du coin de l'œil j'observe Harry. H.J. ce sont ses initiales à lui.

-Vous ne voyez toujours pas ? J'ai aussi un troisième prénom, c'est celui de ma mère. Hermione Jane Lily.

Je vois Harry qui murmure. Je lis sur ses lèvres.

-Non, ce n'est pas possible.

-Vous vous souvenez tous de mon Patronus ?

-On est pas idiots, on a tous vu que c'est une loutre, crie la même voix qui m'a interrompue précédemment.

-C'est là que vous vous trompez, dis-je calmement. Spero Patronum.

Contrairement à tout à l'heure ce n'est pas une loutre qui jailli mais une biche argentée. Je pose mon regard sur mon frère, il n'en revient pas.

-Merci de votre attention à tous. Je sais que vous avez des personnes à pleurer.

Je m'apprête à descendre de l'estrade quand une voix m'interpelle.

-C'est quoi ton nom de famille du coup ?

Je tourne la tête vers la provenance de la voix, Pansy Parkinson.

-Hermione Jane Lily... Potter.

Je continue mon chemin vers Harry. À peine arrivée il me serre dans ses bras.

-Hermione...

-Je sais, Harry, je sais.

-Hermione, qui savait ?

-Dumbledore, McGonagall, Hagrid, Sirius et...

-Et qui ?

Je jette un regard vers Remus et mes larmes se mettent à couler.

-Lupin ?

-Oui, c'est... c'était mon parrain.

-Pourquoi...

-Pourquoi j'ai annoncé ma véritable identité seulement maintenant ?

-Oui.

-À cause de ton lien mental avec Voldemort. Si tu avais su, il aurait sûrement essayé de t'atteindre à travers moi.

Avec Ron nous allons dans le bureau du directeur et Harry parle à Dumbledore. Mon petit frère décide de réparer sa baguette avec la Baguette de Sureau puis il dit à notre ancien directeur qu'il la reposera dans la tombe. Nous redescendons.

-Tu sais, Harry, j'aurais tellement voulu t'en parler avant mais Dumbledore a été clair : pas tant que Voldemort serait vivant.

-Je comprends.

-Est-ce que tu te souviens de notre première rencontre ?

-En première année ? Dans le train ?

-Oui. Tu te souviens que je cherchais Trévor, le crapaud de Neville. En fait, je cherchais juste un prétexte pour te rencontrer. Et... au moment de descendre par la trappe en première année toujours, tu te rappelles ?

-Oui, tu ne voulais pas descendre, sinon on aurait été expulsés, dit Ron. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi tu as changé d'avis.

-Parce que j'ai dit «Voldemort a tué mes parents, ne l'oubliez pas» or, Hermione est ma sœur.

-Exact, et, juste avant que tu aille retrouver Quirrell, je t'ai dit «l'amitié, le courage et... Oh Harry».

-Tu allais dire la famille, comprend Harry.

-Mais Hermione, en deuxième année, tu as été pétrifiée, comme les né-moldus, pourquoi ? Demande Ron

-Jedusor savait qui étaient les enfants de moldus grâce à Ginny et elle était persuadée que j'étais une née-moldue. Et en troisième année, ni Harry ni moi n'avons affronté l'épouvantard devant la classe. Pour Harry c'est parce que Remus croyait qu'il allait prendre la forme de Voldemort. Pour moi... ma plus grande peur c'est de voir Harry mort, sans que j'aie pu lui dire qui je suis. Et ça, Remus le sait.

-Depuis quand tu appelles Lupin par son prénom ?

-C'est... c'était mon parrain, Ron. Et, vous savez, à la fin de notre premier cours il voulait me parler. En fait il voulait me demander si tu savais, Harry, que je suis ta sœur. Et, lorsqu'Harry a fait apparaître son Patronus en forme de cerf, n'importe qui connaissant mon secret et passant à proximité l'aurait interprété comme Papa, qui venait sauver son meilleur ami et ses enfants.

-Pas faux, dit Ron.

-En quatrième année Skeeter a parlé d'Hagrid comme, je cite, «un substitut de père» pour toi Harry. J'ai, à ce moment-là, cru qu'elle avait découvert quelque chose sur nous. Et puis, en cinquième année, pourquoi, à ton avis, Harry, ai-je insisté pour que tu fasses un effort en Occlumancie ?

-Pour pouvoir tout me dire.

-Et pourquoi, lorsqu'Hagrid nous a présenté Graup, lorsqu'il a parlé de frère, je n'ai pas pu répondre ?

-Tu avais compris l'allusion à Harry, déduit Ron.

-Pour la jalousie de Cho, encore une fois, je m'en fichais, je t'ai même conseillé. Et, j'ai toujours voulu te protéger.

Nous continuons de discuter pendant un moment puis McGonagall nous interrompt.

-Votre attention, s'il vous plaît. Les professeurs et moi-même avons décidé que tous les élèves referont leur année perdue à cause de la guerre.

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Voilà la fin de cette histoire. J'espère qu'elle vous aura plu. Ils ont refait leur septième année et le 19 ans plus tard est le même que dans les livre.

Merci d'avoir lu cette histoire.