C'est un tyran !

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Albin nous fis un tour des rues, boulangeries, restaurants et boutiques.

Les allées étaient pavées et très agréables, et de l'eau coulait dans des canaux le long des habitations.

Mais si la ville-même était splendide, c'est le port que je préférais. Il fallais descendre des hauteurs du village et nous admirions la vue.

De gigantesques bateaux y étaient amarrés. Une immense plage s'étalait un peu plus loin.

Beaucoup de monde travaillait autour des pontons, dans le ciel, mouettes, goélands, harpies ou encore sorcières volaient avec des paquets, des paniers d'algues et de coquillages.

De la mer bleue et hypnotique, sortait des hippocampes, des tritons et des sirènes, transformants leurs queues de poissons en paire de jambes pour marcher vers la ville.

Je m'émerveillait devant ce spectacle mais Rosalyne restait mutique.

Elle semblait avoir pris en grippe le pauvre Albin.

- Et voila le port ! Tenta Albin. Vous pouves venir acheter les produits et bijoux de la mer tous les jours.

- C'est vraiment très beau, dis-je, et toi tu en pense quoi Ro ?

- Ouai, magnifique.

- Elle ne s'appelle pas Esméralda ? Demanda le bouc.

- Non, mais c'est une grande blagueuse. Pas vrai Rosalyne ?

- Oh oui, Ah, Ah, Ah.

J'en avait assez.

- Albin, tu nous excuses un moment ? Demandait-je.

- Bien sûr.

J'entrainais le pélican par l'aile avec moi près d'un banc loin de notre guide.

- Bon, toi tu va m'expliquer ce qui se passe ? Chuchotai-je avec impatience.

- Désolé, dit Rosalyne, c'est pas contre toi. Mais lui, je sais pas. Je le sens pas du tout. J'ai même l'impression qu'il est... Dangereux.

- Dangereux ? Mais on viens de le rencontrer, apprend à le connaitre avant de juger !

- Bon, j'ferai un effort, mais t'attends pas à des miracles. Et à une condition.

- Oui ?

- Méfie toi de lui. Il est pas net.

- Promis.

D'un côté j'étais touchée par mon amie, qui voulait seulement me protèger. Mais de l'autre, elle s'était braquée si vite.

Dommage. Il est pourtant très gentil.

Nous allions ensuite autour de la ville, pour regarder les champs.

De longues cultures de blés, de maïs et des moulins se dispersaient dans la campagne environnante.

C'est devant ce paysage bucolique que nous nous installions, dans un café en haut de la ville.

Albin nous commanda trois "café crème".

La journée était vraiment très agréable, et Rosalyne tentait de faire des efforts avec notre ami.

- Alors, euh, Albin. Tu fais quoi ici ?

- Eh bien, répondit-t-il étonné, je suis le fils d'un paysan. Donc je m'occupe de la ferme et des champs de blés de mon père.

- Mais attends un peu, demandais-je, de quoi tu parlais au juste dans le marché ?

J'étais assez curieuse de savoir ce qui pouvait bien faire agiter tant de monde.

Dark Dove {Pause} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant