Dark Dove {Pause}

Vol plané

Je suivis cette petite peste le long des haies sans la lâcher d'une semelle.

Elle se dirigea vers la sortie très rapidement, son livre sous l'aile.

Ses petites plumes tremblaient.

Je jetais un rapide regard vers le ciel. Très haut, une sorte de tâche noire se déplaçait en voletant.

Une harpie ?

Je continuais sur les talons de Margaret, et aperçue Lindy, les yeux rouges mais  soufflant de soulagement.

La chouette tenta de prendre les ailes de la fillette, mais celle-ci la repoussa.

Margaret croisait ses ailes sur sa poitrine en grimaçant.

- Merci, dit Lindy avec son accent.

Je lui fis un clin d'oeil et marchait à ses côtés. Dans l'agitation, je n'avais pas remarqué que les deux jeunes femmes portaient des robes d'un style assez moderne, "Années 20".

Certaines régions du Légendaire, les grandes villes généralement, étaient très diversifiées en cultures et en époques différentes.

Lindy semblait s'être rassurée. Nous discutions un peu de son arrivée et pourquoi elle exerçait une fonction aussi pénible.

Une ombre noire nous survoltas, très haut dans le ciel. Un nuage de pluie sans doute.

Toujours devant nous, Margaret traînait les pattes quand elle se retrouva à une centaine de mètres du groupe d'Apollonia.

Elle souria, et fis signe à sa tante, qui l'appelait au loin.

L'ombre refis des passages et je m'attendais vraiment à un orage cette fois-ci.

Je me stoppait au milieu du chemin, le long des haies.

Un hurlement de bête sauvage résonna dans la vallée.

Et je vis ce que tous le monde fixait, voletant dans le ciel.

Une immense créature observait les lieux. Un singe volant.

De nombreux gardes  émergèrent avec leurs baguettes, épées et arbalettes.

Puis, tout s'accélérat très rapidement.

Le singe enragé se précipita brusquement sur une femme qui hurla, mais il la fis tomber sur l'herbe.

Les hurlements redoublèrent, les courtisans et autres nobles fuyaient vers le château.

Pétrifiées et immobiles, le groupe d'Apollonia fût rejoins par des dizaines de gardes et Serdur, armé lui aussi.

Mais la créature sinistre avait repérée une proie plus intéressante.

Effrayée, Margaret n'avait pas eu le temps de rejoindre sa tante, et restait statique à mi-chemin.

Le singe hurla une nouvelle fois et je pris un élan rapide.

Je courrais vers la petite fille en soulevant ma longue robe. Le monstre nous fonça dessus à une vitesse folle.

Je n'eu le temps que de pousser Margaret au sol, et le singe m'emporta avec lui dans le ciel.

Des cris et des hurlements. C'est tout ce que je parvenais à entendre.

Serrée par les mains du prédateur, je finis par le pincer avec mon bec. Ce qui ne fit que l'enrager encore plus.

Je parvint tout de même à glisser de ses pattes et le frappaivavec force.

Le singe volant sembla décontenancé et se déséquilibra.

Je tentait tous les sorts, mais aucun n'était efficace et même mes ronces ne tenait pas.

Puis, je senti quelque chose sur ma patte.

Coincé dans ma jarretière, le manche du poignard que les gardiens m'avaient conseillés de porter.

En un instant, je le saisi fermement et le plantait furieusement dans le cou du singe.

Il vacilla en hurlant de douleur mais ne me lâchait pas pour autant.  Je le poignardait encore deux fois jusqu'à ce qu'il me laisse tomber.

En une fraction de secondes, je réussis à m'entraîner par magie au-dessus d'une fontaine, pour finalement atterrir lourdement dans le bassin.

Et tout ce que je vit avant de tomber dans les pommes furent les visages de Serdur, de Rosalyne et Gabriel.