Chapitre 5

2K 153 20
                                    

Je vais me coucher et j'essaie de mettre les choses au clair.
Je sais que je devrais arrêter de jouer avec les filles.

Mais ma plus grande peur, c'est qu'une fille m'utilise pour un jeu comme celui-ci. Si une fille que j'aime vraiment me ferai ça je serait sûrement dévasté et bien pire. Voilà pourquoi je ne tombes jamais amoureux, j'ai toujours peur que quelqu'un, une fille fasse ce jeu avec moi.
Ce jeu me détruit plus qu'autre chose et je dois arrêter mais je suis devenu un addict depuis quelques moi j'ai essayé d'arrêter seul mais je n'ai jamais réussi.

Et Chelsea qui pourrait être mon amie, ma seule amie.
Je n'ai jamais eu d'amies filles car la plupart sont au courant du jeu. Sauf Chelsea.

C'est la seule qui pourrait être mon amie. Ma seule crainte désormais c'est que quelqu'un lui dises tout pour le jeu, et elle me jugerai, elle est ma seule chance d'avoir confiance en une fille. Je ne veut pas sortir avec bien sûr mais j'ai besoins d'avoir une amie du sexe opposé.

Je m'endors la tête pleine.

Le lendemain.

Je me lève, je déjeune puis je prends une douche.
On part au lycée et pour une fois nous avons 20 minutes d'avance.
Je dois me rapprocher de Chelsea et l'éloigner de toutes les filles qui pourrait tout lui révéler.

Je la voit au loin, elle porte un T-shirt blanc, un jean noir skinny, des baskets blanches et un perfecto noir.
Son style ressemble beaucoup à celui de Casey.

- Salut. Dis-je.
- Hey ! Ça va ?
- Ouais, bien. Bien dormi ? Dis-je en rigolant.
- Ouais.

Elle se dirige vers son casier et je l'accompagne.
Sur le chemin quelques filles me dévisagent. Je dois gagner la confiance de Chelsea pour qu'elle n'écoute que moi. Je lui dirais tout une fois que j'en aurai fini avec ce jeu.

Lorsque l'on passe devant Casey j'enroule mon bras autour du cou de Chelsea et elle ne le retire pas.

Nous allons en cours comme chaque jour et c'est bientôt l'heure du cours de français. Je n'ai jamais été aussi impatient d'aller dans ce cours que depuis que Chelsea est à côté de moi.

- Hey, me dit-elle avec un sourrire.
- Salut.

Je lui rends son sourire.

- Depuis quand tu souris toi ? Dit-elle en rigolant.
- Depuis que je te connaît.

Elle rougit.
Je relance la conversation.

- J'ai cru entendre que tu aimais le foot ? C'est faux mais j'espère qu'elle aime le foot car j'adore ça.
- Euh oui j'adore le foot, mon père était un joueur et maintenant il est devenu entraîneur.
- Sérieux ? Quel est ton joueur préféré ? Je suis outré, je n'étais pas du tout au courant de ça.
- Hum. Elle hésite. Je penses à Julian Draxler. J'adore les allemands.

Décidément elle ressembe beaucoup à Casey. Ça fait beaucoup de coïncidence en si peu de jours.

- Vraiment ? Draxler ? Je ne connais pas trop ce joueur, à vrai dire je ne regarde pas trop les allemands. Mon équipe préférée est le Barca.
- Ouais. Et toi ?
- Je n'ai pas de joueur préféré. Dis-je sèchement.

Je lui fais un sourrire pour détendre l'atmosphère. Elle me le rends.

Chelsea écoute plus le cours que moi, à certains moments j'ai l'impression de parler à un mur.
À la sortie du cours, Chelsea sort son iPhone je vois qu'elle a un message qu'elle lit mais elle ne réponds pas, j'essaie de lire discrètement le nom du destinataire, et je suis juste choqué. Kamel.
Mon corps entier se remplis de haine envers Kamel.

- Depuis quand tu échanges des SMS avec Kamel ?! Dis-je assez énervé, elle n'a pas l'air de comprendre pourquoi.

Je ne veux pas que Kamel deviennes proche avec elle, même si c'est mon meilleur ami je ne lui fais pas confiance. J'ai peur qu'il lui dise tout et que je la perde. Encore une fois c'est ma seule amie ici et lui aussi.

- Non, enfin on parlais d'un truc, euh, ça ne te regardes pas !

Je lui prends son téléphone des mains pour vérifier, heureusement pour moi elle ne l'a pas verrouillé.

SMS DE KAMEL A CHELSEA :

Je passe te prendre à 18 heures. Avec un smiley en forme de coeur.

- Quesque tu vas faire avec lui ?! Dis-je.
Je vois bien qu'elle est déstabilisée et qu'elle cherche ses mots.
- Ça ne te regardes pas.

Elle me reprends son téléphone des mains et elle tourne les talons.

Seulement Pour 168 HeuresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant