Chapitre 1

120 3 0
                                    


- Cassie réveille toi, c'est l'heure de se préparer.

- Hum...

- Dépèche-toi ou je viens !

- Oui !

Je mets 5 bonnes minutes pour me lever, et je descend.

- Ah ben, enfin, je sais que dans un mois c'est la fin des cours mais bon, il faut continuer à y aller.

Je ne lui réponds pas je suis encore à moitié endormie, d'abord il faut que je mange, je prends mon petit déjeuner soit deux tartines à la confiture et au beurre dans une cuisine flambant neuve qui a été refaite il y a peu de temps. Une fois fini, je retourne dans ma chambre m'habiller. Ma chambre est plutôt simple, 3 murs sont blancs et un gris, on y trouve un lit deux places, un bureau pour travailler et une armoire. Nous sommes le lundi 12 mai, je suis en seconde, je finis donc les cours vers le 10 juin. J'ai 16 ans et je vais avoir 17 ans en décembre, mais je n'ai pas redoubler c'est juste que je suis entrée en maternelle avec un an de retard. Je m'habille, j'enfile un débardeur, et ressens une douleur au niveau de l'omoplate, je passe alors ma main et je sens que c'est un peu gonflé. Je regarde dans mon miroir, et vois 2 trous rouges, comme si une araignée m'avait mordu, et pas loin j'ai un troisième trou mais pas autant visible que les deux autres.Heureusement que mon débardeur cache les deux qui sont le plus visible. Je vais ensuite me préparer dans la salle de bain. Et une fois prête, ma mère et moi attendons mon frère, Mathéo, 18 ans, terminale ES. C'est ma mère qui nous dépose, juste avant d'aller au travail. Mon frère et moi on se ressemble pas, d'ailleurs beaucoup disent que l'un de nous à du être adopté. Il est grand blond aux yeux bleus, tandis que moi je suis châtaine aux yeux marrons. Je suis un peu petite et mes cheveux sont ondulés, et je préfère donc les lisser.

On est arrivé au lycée. Je rejoins Estelle ma meilleure amie dans la cour. Elle a toujours été avec moi même pendant les moments les plus difficiles comme la mort de mon père il y a deux ans, il a été tué, mais on n'a toujours pas retrouvé le meurtrier. J'espère qu'on le trouvera et qu'il aura ce qu'il mérite. Tient je baille, je suis fatiguée, d'habitude je ne met pas autant de temps pour me lever, le matin. Alors que je suis perdu dans mes pensées, Estelle tire mon débardeur pour m'en faire sortir.

- À quoi tu penses ?

- Ah rien, je suis juste fatiguée, dis je en baillant.

- Tu t'es encore couchée tard pour réviser le contrôle de maths ?

- Ouais, mais aussi je me suis fait piquer ou mordre, je sais pas.

Je lui montre alors le triangle de points rouges.

- C'est vrai, c'est bizarre, peut être que ça accentue ta fatigue.

- Bon on y va, ça va pas tarder à sonner et puis je ne veux pas être en retard pour le contrôle.

- Oui, allons y.

On rentre dans le bâtiment, et nous nous rendons au 3ème étage devant la classe.

- Cassie, t'as pas vu ?

- De quoi ?

- Tout à l'heure quand on était dans la cour, il y avait 3 filles qui nous regardaient bizarrement, elles faisaient que de nous fixer, d'ailleurs il y en a une qui est avec nous en sport, je crois que c'est Léna.

- Non, j'ai pas vu.

La sonnerie retentit. On entre en classe et tout le monde s'installent. L'heure ainsi que le contrôle sont finis. Malgré ma fatigue, je pense que je l'ai assez bien réussi. Je rejoins Estelle qui m'attend pour aller au prochain cours, c'est alors qu'on croise 3 filles qui me dévisagent, c'est les 3 mêmes de ce matin, en effet, parmi les 3 il y a Léna, mais chacun continue son chemin. Après une heure de SVT, c'est la pause, Estelle et moi nous mettons au même endroit que ce matin, et il y a toujours les 3 mêmes filles qui nous suivent.

- Elles veulent un autographe, elles ont dû nous reconnaître, plaisante Estelle.

- Ouais, ou pas, non mais sérieusement, qu'est ce qu'elles veulent, en plus, elles ne sont pas du tout discrètes.

Léna, est la plus petite, elle est blonde aux yeux verts. La plus grande des trois à l'air d'être en 1ère, elle est brune aux yeux marrons, et la dernière est châtaine aux yeux bleus. Même quand je les regarde, elles ne détourne pas le regard, elles continuent comme si de rien n'était. La récré est fini, les 2 heures de français passent, c'est l'heure d'aller au self. On est sorti en avance, ainsi on n'a pas eu besoin de faire la queue, on s'installe à une table de deux. On commence à manger, et 5 minutes plus tard, trois filles s'installent à côté de nous, toujours les mêmes. Estelle les interpelle :

- Pourquoi vous faites que de nous regarder ?

- C'est pas toi qu'on regarde, c'est ton amie, dis la brune.

- Et vous voulez quoi ? Répondis je d'un ton agacé.

- On a plus le droit de regarder qui on veut, sort Léna.

- Laissez tomber, dis je afin de stopper la conversation.

La fin du repas se passe dans le silence, le seul bruit que l'on pouvait entendre c'est moi qui baillais. On a enchaîné avec une heure d'histoire, il nous reste 2 heures de sport et la journée sera enfin fini, j'ai vraiment hâte de rentrer pour dormir, je suis vraiment fatiguée. On arrive en sport, où nous sommes mélangés avec d'autres classes dont celle de Léna. On se dirige vers les vestiaires, et cette dernière est déjà présente. Je change juste le bas pour mettre un jogging, en haut j'ai déjà un débardeur, donc c'est bon. Léna m'observe toujours.Une fois que tout le monde est sorti des vestiaires, cela peut commencer. On s'échauffe pour faire du volley, on cours. Estelle suit mon rythme et derrière, sans aucune surprise, il y a Léna. Mais qu'est ce qu'elle me veut. Je décide d'accélérer, mais elle en fait de même. Tout à coup je sens qu'on m'agrippe le débardeur, puis je sens que quelqu'un tombe sur moi, et je tombe à mon tour. C'est Léna, j'en suis certaine. Je me retrouve allongée par terre. Estelle m'aide à me relever :

- Ça va ? Léna est tombée, et elle s'est accrochée à toi.

-J'en doute pas.

Je me retourne vers Léna :

- Je suis désolée, mes pieds se sont emmêlés.

- T'as qu'à pas courir aussi près et me coller, c'est pas comme s'il n'y avait pas de place pour courir à côté.

À cause d'elle, j'ai les genoux en sang, en effet mon jogging est taché, madame n'a rien puisque j'ai amorti sa chute. Je vais donc à l'infirmerie, Estelle, m'accompagne, ou plutôt me dépose, le professeur de sport à dit qu'une fois que j'étais à l'infirmerie, elle devait revenir. Mais il n'y a personne, je m'assois sur le lit puis m'allonge, ferme les yeux et m'endors.

MonstersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant