Chapitre 2

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Un jour alors que vous êtes impuissant,

Le choix du destin vous surprend,

Vous pensez à une inconstance, une provocation,

Laissant passer votre chance, votre rédemption.

***

Un doux ronronnement me berçait tandis que la lumière solaire venait chatouiller mes paupières. Je m'étirai et me penchai pour admirer le paysage.

Alors que l'avion avait entamé sa descente, je savourai pleinement le panorama qui s'offrait à moi, comblant toutes mes attentes. À cette époque printanière, je n'avais rien à envier à toutes les cartes postales que j'avais découvert sur cette région du globe.

De la neige à perte de vue et puis de temps en temps un petit brin de verdure, les traits du paysage semblaient comme figés par cette couverture glacée.

Des lacs, des montagnes, un tourbillon de couleurs éclatantes qui nous rappelaient à quel point la nature avait tous ses droits ici. D'ailleurs les quelques points foncés paraissaient infimes face à l'immensité du territoire.

Le soleil perçait légèrement à travers les nuages et faisait briller la fine poudre blanche qui recouvrait le sol d'un souffle délicat. Et oui il neigeait !

Lorsque nous descendîmes sur le tarmac, le froid me surprit mais ma parka bien chaude me protégeait de ses élans. Je dévorai des yeux le paysage qui m'entourait, appréciant les chatouilles des petites pétales gelées qui venaient se déposer gracieusement sur mon visage.

Si quelqu'un m'avait dit que nous pouvions être conquis par ce pays au premier regard, je ne l'aurais cru et pourtant, voilà que j'en avais la preuve.

Un peu plus tard dans le cœur de l'après-midi, après avoir récupéré nos affaires, nous roulions dans un taxi depuis au moins une heure quand je le vis. Il était là au milieu de nulle part, splendide, entouré de grands pins légèrement saupoudrés qui l'enlaçaient et le protégeaient telle une armure végétale.

Sa façade pourtant simple, était décorée de magnifiques sculptures de bois qui la rendait presque vivante. L'ensemble semblait de sortir d'un conte de fées... Un chalet enchanté ? Peu commun.

L'ensemble était assorti d'un calme souverain bien que ponctué de petits sifflements d'oiseaux. Tout semblait si serein.

Je restai bouche-bée devant ce spectacle et ma sœur ravie elle aussi, ne put s'empêcher de demander :

« C'est sûr que c'est ici ? Je ne rêve pas hein ? »

Je la pinçai pour lui prouver que non, c'était bien la réalité ; notre réalité.

Bulle d'espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant