Titre

voiture.2

Je me dégoûtais, je me trouvais inutile, juste bonne à rappeler la douleur des autres.

Alors j'ai eu envie de faire quelque chose. Je me suis dit que si j'avais une coquille aussi belle, il fallait que je m'en serve. Que je l'utilise pour en faire ma force plutôt que de la considérer comme une faiblesse.
Soudain, j'eus un éclair, une sorte de révélation, et je compris pourquoi ma coquille était aussi belle ; elle a pour vocation de servir d'abris.

J'étais légitime, je méritais ma place. Je n'étais pas une sorte d'imposteuse hideuse doublée d'une opportuniste.
Ma coquille doit abriter les autres, je dois recueillir les égarés et je dois leur prêter main forte.
Je suis là pour ça, c'est ce que je dois faire.

Je me suis découvert un but, ce dont pourquoi j'étais là : aider les autres.

Ma coquille n'est pas pour moi, elle est pour les autres, c'est pour ça qu'elle est aussi jolie et robuste : elle doit résister à l'épreuve du temps.

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J'ai écris ce texte en une seule fois, mais j'ai décidé de le séparer en "voiture" et "voiture.2" car je voyais bien qu'il y avait une cassure dans ce texte ; un avant et un après.
Je voulais voir vos réactions au premier texte, par curiosité et finalement, vous avez trouvé la fin du texte. Comme vous, je me suis dis que nous devons nous aider les uns les autres.
Nous avons tous une place et nous méritons tous d'être là. On apporte notre petite contribution au monde, on fait avancer les choses à notre façon. Et nous sommes utiles.

Il faut changer ce que nous prenons pour des faiblesses en force. Il faut échanger quelques mots, en ajouter d'autres et la phrase est transformée. C'est le but de toute une vie : s'accepter, trouver un but et surtout le réaliser.

Il faut observer la beauté pour en voir encore plus, alors il faut voir dans les immondes tableaux qu'on peut peindre de nous les détails qui accrochent l'oeil et qui le font briller. Et le tableau autrefois si laid, deviendra un jour resplendissant.
La beauté ne se révèle que lorsqu'elle est en confiance, alors il faut apprendre à la remarquer, la complimenter, la mettre en avant, ainsi, elle apparaîtra partout.

Mais la confiance ne s'accorde pas du jour au lendemain, il faut donc s'efforcer d'être patient, et de ne surtout jamais baisser les bras.
Un jour, le soleil aura retrouvé sa splendeur étincelante et le ciel son bleu azur envoûtant. Les oiseaux piailleront d'un son plus cristallin et les papillons seront plus colorés. Les rats auront un pelage noir de jais si brillant qu'il serait éblouissant, les couleuvres, elles, onduleront avec une grâce infinie.
Et même si le tableau ne sera jamais complètement baigné de lumière, il faudra apprendre à l'aimer ainsi, il faudra apprendre à donner sa confiance à la beauté.

C'est toujours la même rengaine, me direz-vous. S'accepter, patienter, se concentrer sur le positif, ne jamais baisser les bras. Comme si cela suffisait.
Et je vous répondrais que vous avez raison ; s'accepter, patienter, se concentrer sur le positif, ne jamais baisser les bras, et s'entourer.
Bien s'entourer.

Mais c'est pareil non ?
L'aide et l'entraide.

C'est ainsi que devrait fonctionner le monde.

Je ne délivre pas la recette magique pour être heureux, car sommes-nous heureux un jour ? Je le crois oui, je l'espère. Le bonheur n'a pas de standard, on peut tous l'être avzc nltre propré définition. Je ne peux donc pas délivrer la recette du bonheur, car tout le monde a la sienne.

Alors, je dirais que c'est ma recette du bonheur : avoir confiance en la beauté, ainsi je sais qu'un jour la beauté me fera confiance.