Je m'habillais de mon slim noir déchiré et d'un t-shirt trop grand. Dans le groupe, j'étais un des seuls avec Yirin dont la garde-robe avait été laissé intact, les autres ont vu leur style vestimentaires être complètement refait de la tête aux pieds. La styliste du groupe avait trouvé que j'avais mon style bien à moi qui correspondait assez aux Ullzangs coréens. J'y avais ajouté au fil du temps, une touche punk-rock qui me correspondait totalement. Je descendis les marches pour rejoindre Jackie Chan qui m'attendait près du van. Il avait déjà emmené les garçons au siège de la boîte alors que je me préparais.
- Tu es sûr de vouloir y aller ?
Je hochais la tête en soupirant et passais ma main dans mes cheveux. On monta dans le van et je mis de la musique alors que l'on sortait peu à peu de la ville, nous dirigeant vers la maison de M. Oriano. C'était une immense maison faite de briques blanches et rouges qui reflétait la richesse de son propriétaire. Á côté des véhicules garés devant l'entrée, note van faisait bien pauvre.Je sortis du véhicule en compagnie de mon manager et rentrais à l'intérieur de la luxueuse habitation. Des domestiques nous accueillirent et nous conduirent à l'intérieur d'un salon. Deux visages que je n'avais pas vu depuis des années apparurent devant, toujours aussi durs et implacable. Ils contrastaient avec l'expression inquiète et bienveillante qui se lisait sur le visage de leur hôte.
- Bonjour, Matt, me sourit-il.
- Bonjour.
Mes parents ne m'adressent qu'un signe de tête sec. Super, grande ambiance aujourd'hui à la maison.
- Nous n'allons pas y aller par quatre chemins. Matt, nous avons besoin de toi, commença ma mère.
- C'est drôle, je me disais la même chose à votre égard quand j'avais quatre ans. Mais j'ai vite abandonné l'idée.
M. Oriano posa sa main sur mon épaule en la serrant légèrement.
- Il faut que tu reprennes ta place dans la famille.
- C'est-à-dire ?
- C'est-à-dire qu'il faut que tu arrêtes toutes tes... Activités.
- Pour ?
- Pour reprendre l'entreprise.
Je ricanais malgré moi, j'avais l'impression d'être un objet qu'on avait jeté parce qu'on le trouvait inutile mais que l'on reprenait au bout de plusieurs année parce qu'en fin de compte on en avait vraiment besoin.
- Et pourquoi vous avez besoin de moi maintenant ?
- Ton frère s'est discrédité en sortant et en effectuant des transactions peu fructueuses.
- Vous lui reprochez d'être jeune et sans expérience ? C'est bête puisque vous allez devoir vous contenter de lui.
- Comment ça ? demanda mon père en prenant la parole pour la première fois.
- Il est hors de question que j'abandonne ce qu'on a mis des années à construire. Jamais je n'abandonnerais mon groupe et mes amis.
- Tes amis comptent plus que ta famille ?
- Mes amis sont ma famille. Ils me connaissent mieux que vous. Et eux ne m'ont pas laissé dans un pays inconnu au moindre problème.
- Donc tu refuses de reprendre l'affaire familial.
- Je refuse de me priver de ma vie. C'est exact. Je ne dépends plus de vous mais de M. Oriano.
Je me levais en même temps que mes parents. Ma mère attrapant le bras de mon père et ils s'en allèrent, nous laissant seuls M. Oriano et moi.
- Tu es sûr de ce que tu fais ?
- Á 100%, en plus je n'ai aucune connaissance en économie. Il faut que je parte, j'ai encore un tas de rendez-vous pour la journée.
- Pareil pour moi, sourit-il mystérieusement.
On sortit du salon et nous nous dirigeâmes vers le hall d'entrée où se trouvait mon manager.
- Jackie Chan, t'as quoi à la joue ?
En effet il avait une marque rouge et il me jeta un regard désabusé :
- Ta mère m'a remercié de t'avoir "retourné le cerveau". Ses mots, pas les miens.
Il me sourit et on remonta dans le van après un dernier signe de main à M. Oriano.
- Alors ils voulaient quoi ?
- Que je reprenne leur entreprise.
- Quoi ?
Il faillit faire une embardée sur la route et je m'agrippais au tableau de bord.
- Calmes toi ! Il parait que mon frère jumeau n'est pas à la hauteur alors ils ont voulu que je prenne sa place.
- Et tu as...
- Refusé. Evidemment. On va où maintenant ?
- Il faut aller faire des photos pour le prochain album. Vous allez passer la fin de la matinée dans un haras et ensuite je devrais t'emmener au siège de la boîte.
- Pourquoi ?
- Tu as rendez-vous avec l'équipe artistique.
- Et pourquoi que moi ?
- Je ne sais pas.
On arriva à l'hôtel et les garçons se dépêchèrent de monter dans le van, Dewei portant mes béquilles dans sa main. Ils avaient été ramené par un chauffeur de la boîte de production. Dewei me tendit mes béquilles ne souriant, j'avais refusé de les emmener devant mes parents et quelque part, je pensais que cela avait été une bonne idée. Ils me demandèrent tous en même temps comment cela s'était passé avec mes parents et s'étaient tous énervé quand je leur avais appris a raison de leur venu.
- Je vais les tuer, s'énervait Min-Cho.
- Mais oui bien sûr, riais-je.
On se gara dans le parking du gigantesque haras et l'on descendit du van, chacun notre tour. C'était le même où l'on avait tourné un clip quelques semaine auparavant. Une caméra nous filmait déjà pour faire un "Behind The Scene", ce qui voulait malheureusement dire pour moi que j'étais encore une fois privé de béquilles. On entra dans des vestiaires où l'on se changea rapidement et un maquilleur haut en couleur capillairement parlant, nous maquilla, cachant nos défauts corporels. On rentra ensuite dans les écuries sous les objectifs des appareils photos et l'on nous montra comment nous poser.
- Voilà comme ça ! Génial.
- Matt, ça va ta jambe ? chuchota Yirin près de moi.
- C'est supportable.
On me fit rentrer dans une stalle où je dus m'approcher d'un cheval à la robe blanche tachetée de gris. Un cavalier le fit ensuite sortir et on le suivit dans le manège où l'on prépara le cheval pour que je puisse le monter.
Je dus m'appuyer sur ma jambe blesser en grognant légèrement et In-Su m'aida à monter. On finit la séance photo au bout de quelques heures alors que nos ventres criaient famines.
VOUS LISEZ
Le petit garçon de Camden (w/ Denis Stoff d'Asking Alexandria) [BoyxBoy]
FanfictionMatt fait parti du groupe de k-pop le plus populaire du moment mais il ne s'y plait pas. Le petit européen se trouve pas à sa place dans le monde de paillettes. Il accumule les secrets. Mais son passé le rattrape bien vite et ses secrets deviennent...