Le petit garçon de Camden (w/ Denis Stoff d'Asking Alexandria) [BoyxBoy]

Chapitre 51

Ce serait mentir de dire que nous étions en pleine forme. Denis était reparti en tournée avec son groupe en Europe alors que les garçons et moi continuions d'enregistrer notre nouvel album. Il nous avait fallut tout reprendre depuis le début puisqu'il nous était impossible de reprendre les chansons que nous avions enregistré quand nous faisions parti de la LOEN. C'était une dizaine de chansons qui représentait tout ce dont j'étais le plus fier qui était partie en fumée. Le matin, c'était Chin Hae qui nous réveillait, on se préparait tous avant de partir au studio, d'y rester enfermer pour la journée et d'en ressortir très tard dans le nuit avant de recommencer quelques heures plus tard. Quelques fois on sortait du studio mais c'était seulement pour des interviews ou d'autres activités y étant liées. La Summerian Record pensait qu'il fallait que l'on fasse parler de nous le plus vite possible afin de pouvoir passer le plus rapidement au dessus de mon ancienne appartenance à 7th Sense et de pouvoir également profiter de l'engouement qu'avait suscité tout le scandale sur mon homosexualité. En bref, il n'y avait pas de grandes différences entre les agences coréennes et les agences américaines : il fallait tout faire vite afin d'être celui dont on parlait le plus dans les rues.

Cependant les garçons étaient heureux de la nouvelle liberté qui nous avait été donné. La Summerian Record nous avait donné carte blanche sur les morceaux. L'album comporterait une dizaine de chanson en tout, toutes nouvelles et nous étions fiers de chacune d'entre elles. Cette fois il n'y avait rien pour nous arrêter dans notre monté. On enchaînait les interviews, les concerts guérillas, les photoshoots et les sessions studios. On comptait nos heures de sommeil sur les doigts d'une seule main mais on n'avait aucune envie de nous arrêter. Pour remercier G-Dragon de son aide qui nous avait été plus que précieuse (le fait qu'il nous soutienne nous avait garantie une fan base solide an Asie), nous avions décidé de faire une reprise rock d'une de ces chansons solos et l'on pouvait dire qu'elle représentait bien notre état d'esprit.G-Dragon était en contact avec la Summerian Record pour que nous fassions la première partie de sa tournée américaine et pour que nous chantions notre chanson. Le simple fait d'y penser me faisait sauter de joie.
 C'était notre dernière journée en studio, après toutes les chansons partaient au mixage et nous en vacances dans nos lits. Je me trouvais seul dans la petite pièce alors que les autres derrière la vitre, sautaient partout à l'idée des vacances qui s'annonçaient.

- Allez Matt, c'est la dernière prise après ça tu seras en vacances, m'encouragea l'ingé son.

Je levais mes pouces en l'air et il envoya la musique dans mon casque alors que je m'approchais du micro :

- This is my Coup D Etat
입에서 입으로 도는 부메랑 (ibeso, ibeulodoneun, boumelang)
Hands up get high
노래 시작한다 내가 술래다 (nole sijaghanda nega soulleda)

[This is my Coup D'Etat
Boomerang going from mouth to mouth
Hands up, get high
The song is starting, Im the tagger}

Cette fois on n'était pas venu pour déconner. On allait mettre le bordel comme on le voulait et ça allait être beau. Aussi beau que devait être la tête de mon géniteur quand il avait découvert mon spectacle au bas de sa tour. Mon jumeau m'avait envoyé un message pour me dire que je leur avais bien fait péter un plomb, comme au bon vieux temps.  

Je posais le casque sur le petit pupitre alors que je sortais rejoindre les garçons. Park-Lee me prit dans ses bras : 

- Allez on rentre à la maison !

On remercia l'ingénieur son et nous rangeâmes le studio avant de sortir pour rentrer chez nous, dans notre appartement. Les jumeaux se mirent derrière les fourneaux alors que nous nous allongions sur le tapis du salon, épuisés. On devrait sûrement aller prendre une douche mais tous nos muscles nous avaient abandonnés alors peu importe, on fera ça plus tard. Pour l'instant la seule chose qui nous importait c'était nos ventres qui criaient famine.