Chapitre IX. Laisse-toi faire.

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[Attention, au milieu de ce chapitre se trouve une scène de viol; si vous ne voulez pas lire ce genre de scène, vous pourrez directement passer au chapitre suivant, cela n'aura pas d'incidence sur votre suivi de l'histoire]

Le narcotrafiquant n'allait tout de même pas profiter de son état de faiblesse pour abuser de lui ?

            Et bien si, visiblement. Sans rien dire, le plus vieux s'assit sur le lit, fixant ses yeux aux reflets rieurs dans ceux emprunts de peur de son vis-à-vis.

« A ton avis, qu'est-ce que je pourrai te faire ? »

            Le brun monta un peu plus sur le lit et posa sa main sur les abdominaux de l'alité, passant sous les draps qui le recouvraient. Les bandages les recouvraient mais n'était là que pour soutenir des compresses positionnées sur ses côtes. En fait, c'était le corps de Jimin dans sa globalité qui était recouvert de bandages ; on apercevait principalement la tête du jeune homme, même si de petits pansements parsemaient la face du futur roux.

« Je pourrai te toucher là... »

            Les doigts taquins vinrent caresser les sillons des abdominaux de leurs bouts.

« Ou plus bas. »

            Jimin sentit les longs doigts tracer le V de son bassin par-dessus les bandages avant de caresser l'aine puis l'hypogastre de son corps. 

« Devrais-je aller plus bas ? »

            La main de Hoseok s'était arrêtée au niveau de l'élastique du caleçon de l'homme sous lui, jouant avec, le faisant claqué sur la peau recouverte de tissu médical qui s'arrêtait finalement à ce niveau, son anatomie parfaitement masculine n'étant pas touchée.

« Alors Jimin, aurais-tu perdu ta langue ? Tu sais, si tu ne veux pas l'utiliser pour communiquer avec moi, tu pourrais la laisser se balader sur moi. Il y a une certaine partie de moi qui n'attend que cette rencontre depuis que tu es arrivé ici. Je suis persuadée que la vue que tu m'offriras serait des plus délicieuses. »

            Jamais. Plutôt crever.

« Je sais que tu meurs d'envie que je te prenne. C'était pareil avec l'autre avant toi, il aimait que je le baise tout le temps, qu'importe l'heure, qu'importe le lieu. »

            Depuis le début, le dealer avait laissé planer au dessus du policier une atmosphère effrayante mélangée à une certaine tension qu'il pouvait désormais qualifiée d'animale, de sexuelle.

« Tu es exactement comme lui, si tu ne te laisses pas faire maintenant tu reviendras en rampant en me suppliant pour te faire prendre durement. »

            Il était au bord du désespoir, pas à cause de ces paroles non, bien sûr que non, mais à cause de son incapacité à bouger, à parler et à se défendre comme il se doit. Il haïssait sa propre faiblesse.

«  Je sais que tu es une salope Jimin. »

            Ta gueule. Il fallait qu'il la ferme immédiatement.

« Tu seras ma salope. »

            Ferme ta putain de gueule.

« La mienne. Pour toujours.

- F-rme t- ptain d- gueu-. »

            JHope fut surpris d'entendre le jeune homme lui répondre. C'était bien, il commençait enfin à avoir ce qu'il voulait.

Psychose _ h.minOù les histoires vivent. Découvrez maintenant