La suite du texte n°1

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Dans les histoires Wattpadiennes normales, c'est simple, il n'existe que deux combinaisons :

Le garçon est...

01. Un bad boy

Je m'approche de lui.

"Salu coman ça va ?

- Dégage, la meuf ! J'ai pas que ça à foutre !"

Quoi ? C'est moi ou il me crie dessus ?

Je vais lui montrer moi ! Et pour commencer...

02. Un vampire

Il est beau, il est vraiment trop magnifique ! Et ses yeux, ils ont une lueur bizarre...

"Salut, moi c'est Laurine.

- Salut moi c'est Stef. (25 chapitres plus tard.) Écoute, je doi t'avoué un truc... Je suis 1 vampire."

Alors qu'il existe tellement d'autres possibilités ! Parmi elles, citons :

01. L'assassin

Il se déplaçait d'une façon étrange, avec un air sauvage et méfiant. Je m'approchais et me demandais quel pouvait être son passé. Soudain, je me rendis compte que son manche était étrangement large pour une veste, et il semblait briller quelque chose tout au fond...

Mais ça ne dura qu'une fraction de seconde. La suivante, il se tournait pour aller rejoindre un autre groupe d'élèves.

À ce moment, on peut tout imaginer ! Il va peut-être tuer les profs, sauf si ce sont ses patrons ! Ou des élèves ! Et même, soyons fous, si Laurine est une cruche, peut-être qu'elle s'est inscrite par erreur à la Guilde des Assassins d'Ankh-Morpork ! Attention, pour les non-humoristes, de ne pas sombrer dans ce qu'Elbakin appelle à raison "les clichés de la fantasy à capuche" !

02. Le mafieux

Il se détourna de moi pour rejoindre d'autres élèves. Je décidais de le suivre. Il discutait avec les deux Scorza, deux immigrés d'Italie que j'avais eu dans ma classe de Seconde. Curieux, ça, mon amoureux et les deux frères se parlaient en italien... Une initiative de LV2 ? Après tout, qu'est-ce que ça pouvait être d'autre...

(3 chapitres plus tard :) Stef m'entraîna au coin d'une rue et me fit signe de faire silence.

"Écoute, je suis p'têtre bizarre, mais en vrai je suis dans la m*rde jusqu'au cou. Y'a des gens à ma poursuite, certains sont même venus d'Italie pour avoir ma peau. Alors, prends ce paquet pendant que je me tire."

La voiture approchait de plus en plus. Stef me mit dans les mains un sachet de poudre blanche et s'enfuit en courant.

03. Un mage de la nature

Ces yeux... Ils avaient la même teinte que les branches des arbres, l'herbe fraîche, la nature... Il remarqua alors que je le fixais. Il sourit et s'avança vers moi.

"Tu m'observe ? me sourit-il, sarcastique.

- Oh, c'est rien... Je suis pas le genre de fille à faire des coups de foudre...

- Je comprends, je comprends. Écoute, je sais que mes yeux fascinent tout le monde. Avec mon charme et ma belle chevelure, j'envoûte toutes les filles !"

J'éclatais de rire. Il me tendit la main.

"J'm'appelle Stef.

- Enchantée. Laurine.

- Tu aimes quoi, dans la vie ?

- La nature."

Je crus voir quelque chose d'étrange filer entre ses yeux une fraction de seconde.

"La nature ? Ça tombe bien, moi aussi."

04. Un mercenaire d'un autre monde, catapulté ici par magie

Ces yeux verts... Ils semblaient vieillis, comme s'ils avaient tout vécu, s'ils étaient venus d'une autre époque. Avec, enfermée dedans, une sorte de tristesse infinie...

"Qui es-tu ?

- Moi ? Personne, jeune fille. Un visage parmi tant d'autres... Laisse-moi... Ou plutôt dis-moi... Quel est la nature du bâtiment où se trouve la cour où je suis entré ? Est-ce une sorte de château, de demeure d'un de vos supérieurs dans vôtre société ?

- Jeune fille ? Mais ? On a le même âge..."

C'est alors qu'elle remarqua qu'il avait l'air totalement perdu. Il avait des habits normaux, bien sûr, mais il s'agissait de vieilles loques comme celles qu'on jetait dans la rue, des chiffons qu'il aurait ramassés parce qu'il n'aurait rien trouvé de mieux... Dissimulée derrière son T-shirt bien trop long se cachait un fourreau pour poignard, et peut-être n'était-il pas vide... Et il portait trop de cicatrices pour être quelqu'un d'ordinaire.

D'un coup, Laurine comprit qu'il n'avait rien à faire ici. C'était un anachronisme, un mirage, une hallucination. Il serait au lycée ce qu'un brontosaure serait dans un magasin de porcelaine. On aurait tôt fait d'ameuter la police ; de plus, il semblait qu'il ne savait même pas où il était...

"Cache-toi, vite. Sors de ce quartier. Faut pas qu'on te voie !

- Je...

- File, avant qu'on voie ton poignard et tes cicatrices ! On en discutera plus tard !"

Évidemment, il est nettement plus probable qu'elle aie beaucoup moins de sang-froid. À voir !

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