Un mystérieux milliardaire

Chapitre 2

Un deuxième chapitre exceptionnellement c'est bien parce que je vous adore ! Bonne lecture.

Gros bisous. 

Nora se retourna sur sa chaise la bouche ouverte.

Un homme en fauteuil roulant apparut d'une autre pièce et dans l'ombre.

Nora se leva sur l'instant en marque de politesse. C'était lui ? Le mystérieux milliardaire ? Nora manqua de s'égosiller. Il la fixait d'une façon meurtrière chaleureuse. 

Elle cligna des yeux rapidement, pourtant assis, il avait une certaine grâce terrible, ses yeux étaient gris, un gris d'acier, ses cheveux était à la fois court et en bataille, sa chemise blanche laissait paraître un corps d'athlète. Terriblement séduisant et mystérieux voici les deux qui pour l'instant le désignait.

- monsieur. Dit-elle d'une voix peinant à garder ses couleurs chaleureuses.

- monsieur Grayson voici...

- j'ai entendu Gary. Coupa-t-il sans la quitter des yeux.

La gêne à son comble, Nora s'était rassise en posant ses mains à plat sur la table.

- alors vous pensez mademoiselle Sollers ?

Elle tourna la tête vers lui, pour découvrir son regard fixait sur elle.

- oui je pense pouvoir être en mesure de...

Elle s'arrêta quand il s'était approché plus prêt.

- de ?

- de.. de m'occuper de... vous.

D'un regard avisé, il avait continué son observation silencieuse.

Nora se mit à tapoter ses doigts sur la table en regardant l'avocat.

- Gary combien il reste de candidate ?

- trois monsieur.

- dîtes leurs de partir.

Seigneur ! Sa voix était dure grave. Nora s'enfonça dans sa chaise.

- félicitation mademoiselle Sollers vous êtes embauchée.

Hein ? Si vite !

- vous êtes sûr ?

Jusque-là elle n'avait pas prit en compte son état, ni même qu'il était en fauteuil, pour tout dire elle ne savait même pas l'importance qu'il avait dans New-York.

- je ne prend jamais une décision sans être sur mademoiselle Sollers.

L'ourlet sensuel de ses lèvres avait prit un pli dure, Nora resta un moment bloquée avant de se racler la gorge.

- je suis prise alors ?

- vous êtes.. prise. Affirma-t-il.

Elle se racle la gorge encore.

Il était partit à l'extrémité de la table pour récupérer des dossiers et revint à elle.

- tenez, signez ceci.

Elle prit le stylo qu'il lui tendait sans même le toucher Nora se sentait électrifiée.

- c'est mon contrat ?

- pas exactement.

Elle releva les yeux, il était implacablement figé.

- c'est un contrat de confidentialité il vous gardera sous silence.

Nora réprima un sursaut puis rit nerveusement.

- quoi ?

- rien de ce qu'il passe ici doit sortir de votre bouche alors je m'assure que cela n'arrive jamais. Dit-il d'un ton sérieux franc et stupéfiant.

- sinon quoi ? vous allez me tuer ? Demanda-t-elle avec ironie.

Elle regretta nette, un éclair passa dans ses yeux gris.

Nora serra le stylo dans sa main en passant un regard sur le contrat. Déstabilisée elle le signa puis un autre et encore un autre.

- je peux en garder un pour le lire ?

Il prit les contrats aussitôt.

- non.

Sans savoir pourquoi, elle ne broncha pas sûrement à cause de sa sombre voix autoritaire.

- dorénavant mademoiselle vous êtes mes jambes....

Nora s'empourpra en se levant et jeta un œil sur l'avocat qui avait fait son retour.

Elle n'en revenait pas, elle venait de décrocher un emplois avec quelques phrases.

- à quelle heure je dois être là demain matin ?

Il la considéra d'un œil réprobateur.

- mademoiselle Sollers quand je dis que vous êtes à partir de maintenant mes jambes, il est bien évident que vous allez vivre ici jusqu'à ce que j'en retrouve l'usage.

La pièce était sombre et elle l'était encore davantage en croyant avoir mal entendue.

Elle avança sa tête et il le fit à son tour. Même dans son fauteuil il savait se montrait grand pensa-t-elle.

- avez-vous des questions mademoiselle Sollers ? Demanda-t-il avec animosité.

Nora ferma sa bouche et secoua de la tête.

- bien parfait venez !

Il avait bâclé l'affaire d'un claquement de voix. Nora ramassa ses affaires pour le suivre. Avec la rapidité de cette entre vue elle ne lui avait pas demandé pourquoi il était en fauteuil roulant.

D'un geste galant il l'avait laissé sortir en premier, comme une empotée elle était passé devant lui.

- la maison porte quatre étage, je vous interdit d'allez au dernier étage.

- bien monsieur.

Nora serra son manteau, en marchant à l'allure du fauteuil.

- vous devez vous montrez présente à chacun de mes besoins. Reprit-il sans la regarder.

Elle le suivit jusqu'à un ascenseur de luxe quand les portes c'étaient refermées, elle avait vu l'avocat sortir de la villa. Nora resta figée en fixant les portes, elle attendait qu'un petit bip se fasse entendre.

Enfin, elles c'étaient ouvertes.

- je n'ai rien prit comme affaires je n'ai pas...

- mon chauffeur ira les chercher.

Nora resta sans voix en se demandant s'il ne fallait pas mieux pour elle de partir, mais inexplicablement elle avait continué à le suivre.

- voici votre chambre.

D'un bras, il avait poussé les portes. Même invalide il se débrouillait pour la faire sursauter. Nora décida d'ignorait son patron et pénétra dans la chambre qui au premier regard se détachait quand même du reste de la maison. C'était plus claire plus harmonieux, si on oubliait le grand vase noir sans aucune fleur pour l'habiller.

- c'est très... éclairé..

- c'est la seule qui a cet aspect là.

Machinalement Nora acquiesça de la tête.

- c'est parfait monsieur.

- bien, venez à moi une fois installé.

Venir à lui ? Il avait disparu.

Nora resta ahurie, en déposant son manteau sur la chaise et se mit à faire la visite seule de sa nouvelle chambre.