Un mystérieux milliardaire

Chapitre 8

Dans la voiture, elle resta silencieuse en regardant par la fenêtre, la voiture était luxueuses, les sièges en cuir étaient parfaits moelleux.

Son téléphone se mit à sonner elle sursauta légèrement.

- allô ?

- alors c'était comment ton premier jour !

Nora écarta le téléphone de son oreille.

- bien, ça aurait pu être bien pire. Murmura-t-elle en regardant ses doigts.

- tu as tellement de chance Nora j'aimerai être à ta place !

L'austère personnage qui lui servait de patron revint à son esprit, elle grimaça aussitôt.

- pour tout te dire jamais je n'aurais cru qu'il me prendrait.

- plein de femme rêverait d'être à sa place Nora ne réfléchi pas !

Réfléchir ? Elle ne faisait que ça !

- tu as raison... dit-elle dans un soupire.

- bien ! Appelle moi bientôt tu me manques.

- toi aussi tu me manques à plus tard Stéphanie.

Nora fit les course à l'aide de Jo, l'homme âgé et de couleur était chaleureux, gentil, serviable, il lui avait donné des conseils sur les goûts de monsieur Grayson, surtout pour le vin, Nora céda à la tentation de prendre une boîte de macaron après tout elle avait le droit à une petit plaisir.

Les bras chargés de paquets, ils étaient revenus à la voiture. Avant de monter à l'intérieur, elle s'était arrêtée un instant pour contempler le quartier chic. L'aspect était complètement différent, il y avait du charme mais elle se sentait perdue, sûrement parce qu'elle n'avait pas l'habitude.

- vous travaillez depuis longtemps pour monsieur Grayson ? Demanda-t-elle dans la voiture.

Il sourit en la regardant dans le rétroviseur.

- quatre ans mademoiselle.

- et vous êtes toujours vivant ! S'écria-t-elle en riant.

Il rit à son tour.

- toujours mademoiselle.

Nora secoua de la tête en collant sa tête contre la vitre de la voiture.

- merci pour votre aide Jo.

- c'était un plaisir mademoiselle.

Souriant dans le vide, Nora attendait d'être de retour au plus vite pour pouvoir s'allonger un peu.

De retour à la villa, elle s'allongea un moment pour se reposer, elle avait laissé sa porte ouverte pour être à l'affût du moindre appel de l'homme. Mais il n'en fit rien, ils s'étaient retrouvés au dîner, elle s'était attelée à la tâche pour que tout soit parfait en espérant ne rien recevoir comme reproche.

Elle revint à lui pour lui servir un verre de vin, il s'arrêta dans sa conversation au téléphone pour la scruter.

Encore.

Elle se redressa fière d'elle et lui montra d'un sourire en coin.

- oui je suis là continuez ! Dit-il à son interlocuteur.

Nora prit place sans le regarder, déplia sa serviette sur ses genoux.

- je vous rappelle demain.

Il avait raccroché.

Enfin.

Nora lui jeta un regard et le regretta, car il avait prit une gorgée de vin les yeux braqué sur elle.

Il le reposa toujours figé sur elle.

- Jo m'a rapporté que vous aviez été très professionnelle pendant les courses.

- j'ai fait mon travail tout simplement.

Il resta silencieux avant de sourire brièvement en basculant sa tête sur le côté et continua de la regarder.

Nora ne savait plus où se mettre.

- mangez mademoiselle Sollers.

Il reprit son sérieux.

Nora resta silencieuse avant que sa curiosité la reprenne.

- vous avez toujours dîner avec votre téléphone.

- oui. Dit-il d'un ton bref.

Elle serra les lèvres pour mieux les ouvrir.

- cela doit être ennuyeux pour la femme qui...

- je ne mange jamais avec une femme en règle général.

Elle planta sa fourchette dans son morceau de viande, en le considérant la bouche ouvert.

Avait-elle bien entendu ?

Son air sérieux était suffisant pour l'affirmer.

- pourquoi ?

Il essuya sa bouche agacé.

- Parce que c'est ainsi !

Elle n'en revenait pas, cet homme était aussi énigmatique que ténébreux.

- mais alors moi je...

- vous c'est différent, vous êtes mes jambes !

Nora baissa les yeux sans montrer le degré de sa blessure d'entendre ça. Il poussa un juron inaudible et s'en alla sans finir son repas, elle resta seule pour la fin du dîner. À quoi devait-elle s'attendre de la part de cet homme prospère, autoritaire ? Un ton chaleureux ? Il était évident qu'il la prenait pour la dernière des inintéressante.....

Nora souffla toujours effarée d'entendre qu'il ne mangeait pas avec des femmes.