Chapitre 11

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Nora sentit son corps être soulevé, elle avait ouvert les yeux en découvrant qu'ils étaient arrivés. Elle eut beaucoup de mal à sortir de la voiture, Jo l'avait soulevé, l'air était encore trop frais ce qui lui donnait des frissons et des haut-le-cœur.

- il faut pas faire du bruit chut... dit-elle à Jo en chuchotant.

- mademoiselle je crains que monsieur Grayson soit toujours réveillé.

- oh ! Oh ben ça....

Nora cligna des yeux, en découvrant avec horreur que Jo était toujours double.

Ils avaient passés les portes de la villa, aussitôt Cyriaque qui était jusque-là resté près de la fenêtre s'avança.

- monsieur Grayson ! S'écria-t-elle d'une voix lourde et joyeuse.

- que c'est il passé ! Gronda ce dernier.

Cyriaque vit la jeune femme complètement à côté de la plaque, presque inerte, avec un sourire figé aux lèvres.

- elle est ivre ! Constata-t-il avec effroi.

Son chauffeur affirma de la tête.

- ce n'est pas totalement de sa faute monsieur.

Cyriaque était au bord de l'explosion, la tête en arrière elle avait l'air à moitié dans le coma.

- combien de verre elle a bu ?

Alors qu'il s'adressait à Jo, la jeune femme se mit à glousser en ramenant difficilement son pouce et son index devant elle de façon à lui montrer.

- une petite louchette !

Elle gloussa de nouveau comme une enfant de cinq ans.

- oh monsieur Grayson vous.. voulez savoir ce que je pense de vous ?

- je vous le déconseille taisez-vous ! Jo monte là dans sa chambre prend l'ascenseur !

- oh si il... il faut que je vous le dises monsieur gray... son.

- assez !

Le spectacle était insoutenable, impuissant, il ne pouvait que ce contenter de regarder.

Jo pénétra dans l'ascenseur.

- sachez mademoiselle que demain vous me devrez des explications !

- sachez mademoiselle que demain vous me devrez des explications ! Répéta-t-elle d'une voix belliqueuse.

Cyriaque serra les dents.

- bonne nuit monsieur Grayson ! Dit-elle en agitant sa main alors que les portes c'étaient refermés.

Il fixa la monté de l'engin puis l'entendit bredouiller dans les étages, il prit l'ascenseur à son tour pour les rejoindre.

Inquiet.

Il inspira par les narines pour ne pas céder à la colère. Il avait la sensation d'être inutile, et c'était bien le cas ! Jo l'avait allongé sur son lit et lui retira son manteau. Elle était déjà partit dans un sommeil utile pour se remettre.

Il avait agité ses jambes bloquées dans ce fichu fauteuil et il les avait senti bouger sous la nervosité. Il avait envie de lui flanquer une bonne fessée. Jo poussa la porte en soupira presque inquiet.

- un jeune homme a usé de la situation monsieur, elle n'avait même pas conscience de ce qu'elle buvait.

Cette révélation le calma légèrement, il avait regardé entre la porte poussé, elle s'était retournée sur le ventre avec difficulté, Cyriaque ferma la porte puis reporta son attention sur Jo.

- je te remercie Jo tu as été exemplaire ce soir sans toi elle...

- sans vous monsieur. Coupa Jo. Si vous n'aviez pas réussi à la retrouver dieu seul sait ce qu'il aurait pu ce passer.

Cyriaque se passa une main sur le visage puis souffla.

- il va falloir que tu m'aides pour monter sur mon lit, ensuite rentre tu en a assez fait pour la journée.

- bien monsieur.

Après le départ de Jo, il se mit à observer ses jambes et serra les dents, il les voyait bouger légèrement mais pas suffisamment pour se lever.

Cyriaque bascula sa tête en arrière et jura entre ses dents. Il était furieux contre son employé et furieux de ne rien avoir pu faire. Aucune femme l'avait défiée avec un tel aplomb. Il n'avait qu'une hâte d'être au lendemain pour confronter cette petite idiote.

Cyriaque avait éteins la lumière, et se plongea dans le noir de façon à ne plus penser, mais hélas son cerveaux marchait à tout allure sans pouvoir l'arrêter, il avait tourné sa tête vers la porte ouverte. Se lever pour la gronder maintenant le démangé, il ferma les yeux, en tentant vainement de trouver le sommeil.

Un mystérieux milliardaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant