Un mystérieux milliardaire

Chapitre 7

Nora n'en revenait pas, elle massait les jambes de l'homme, elle avait du s'armer de bon sens et de travail pour ne pas fléchir en touchant sa peau . Ses jambes étaient musclées, elle sentait sur les paumes de ses mains chaque muscle de ses cuisses , ses mollets, en s'interdisant d'aller plus haut. A de nombreuse reprise elle se racla la gorge, alors qu'il avait les yeux fermés.

Elle se mordit l'intérieur de la joue en le regardant respirer avec apaisement, signe que son massage était agréable.

- vos mains sont délicates mademoiselle Sollers c'est agréable. Souffla-t-il au moment de remonter ses mains plus haut.

- Euh merci.

Il ouvrit les yeux, une lueur amusé dans le regard. 

Cyriaque raidit son corps à chaque fois que ses mains glissaient contre ses jambes, elles étaient douces, il en venait même à oublier la douleur. Il pouvait voir son mal l'aise, ignorer l'effet qu'elle avait sur lui serait un mensonge. Ses mains étaient tout simplement parfaites.

- comment êtes-vous devenu milliardaire monsieur Grayson.

Il se figea, abasourdi.

Elle ne le savait pas ?

- ne me regardez pas comme ça monsieur, mon amie ma déjà gronder de ne pas le savoir.

- Et il faudra qu'un jour je la remercie pour ça !

Elle cessa ses mouvements, baissa les yeux puis les releva. Cyriaque respira bruyamment sous l'air contrite de la jeune femme.

- j'ai travaillé dure pour en arriver là mademoiselle, je dirige une entreprise mondialement connue.

Elle hocha de la tête.

- continuez de me masser. Ordonna-t-il.

Elle obéit et reprend ses mouvements circulaires.

- vous êtes jeune pour avoir une telle fortune non ? Je pensais que c'était des vieux monsieur qui en arrivaient à une telle fortune.

Sa question le déroute, au début il pensa qu'elle se fichait ouvertement de lui et l'accusa de feindre pour avoir des réponses, mais l'air innocent de son visage le poussa à répondre.

- je ne suis pas tout jeune je viens d'avoir trente ans et j'ai commencé jeune, tout seul, sans l'aide de personne mademoiselle.

- Oh.

Oh ? C'est tout !

Il voulait qu'elle parle et toute suite !

- posez moi d'autre questions. Exigea Cyriaque en fixant le cyan profond de ses yeux qui se perdait sur le lit.

- je ne pense pas que je devrais monsieur.

- C'est moi que vous le demande alors parlez !

Nora serra les dents, sous son autorité débordante.

- vous n'avez jamais de remord à écraser les gens ?

Ce n'était pas exactement ce qu'elle aurait voulu dire. L'homme esquissa un large sourire machiavélique.

- je ne les écrase pas, ils perdent simplement contre moi c'est différent, je les observe, je les analyse, je les écoute, je cherche leurs point faible et fort leurs défauts, leurs qualités, et une fois tous ça acquis.....ils perdent et je gagne.

Nora resta sans voix.

C'était littéralement un bourreau du travail !

- eh ben !

Il plissa les yeux, Nora reprit ses mouvements et s'arrêta pour se lever du lit.

- c'est impressionnant monsieur Grayson j'espère que vous concurrent tiennent le coup face à vous.

- j'aime l'autorité.

Ça elle l'avait remarqué, inutile de lui dire.

Il continua de la même façon indéchiffrable à la regarder, Nora tourna les talons dans la salle de bains pour se laver les mains, elle se jeta un regard réprobateur pour cessez de se comporter ainsi.

- et vous pourquoi faire ce métier ?

Sa voix était venue à elle sans difficulté.

Elle revint sur ses pas pour remettre son pantalon, alors que des folles pensées taraudaient son esprit.

- je n'ai pas fait que ça, en réalité j'aime toucher à tout... enfin je veux dire, les métiers, je... j'aime toucher à plusieurs métiers.

Bravo Nora.

- j'avais comprit....

Pour effacer rapidement ce faux pas, Nora décida de continuer alors qu'elle passait ses pieds dans le pantalon.

- j'ai été bibliothécaire, vendeuse et maintenant je m'occupe de..vous.

Il ne répondit rien, il la regardait pensivement. Nora ferma la boucle de son pantalon et l'aida à se relever pour le mettre dans son fauteuil.

- il faudrait que j'aille faire des courses je....

- bien entendu.

Il s'était dirigé vers le lit pour prendre son porte feuille.

- Jo va vous emmener.

- qui est Jo ?

- mon chauffeur Mademoiselle, tenez.

Elle prit les billets, c'était bien de trop, mais elle ne se risqua pas à le contrarier.

- merci monsieur...

Elle se dirigea vers la porte d'un pas assuré, pressée de partir prendre l'air.