Un mystérieux milliardaire

Chapitre 18

Alors qu'il était tout juste sept heure trente, Nora fut réveillée par des bruits extérieures. Se frottant les yeux encore endormis, elle trouva la courage d'aller jusqu'à la fenêtre. En bas, il y avait deux hommes, ils avaient faits un signe de la main en direction de l'entrée, puis ils étaient montés dans leur camion. Nora se pencha pour regarder les inscriptions marquée dessus mais elle n'y était pas parvenue.

Nora enfila un gilet pour se précipiter dans le couloir, elle avait basculé son corps dans la vaste arène aérienne qui donné sur le rez de chaussé mais ne vit rien.

Agacée et trop curieuse, elle avait descendu l'escalier arrivant au dernier étage Nora s'arrêta en croyant rêver.

Cyriaque entendit les pas de la jeune femme, il tourna la tête dans sa direction et pouvait voir qu'elle était époustouflée

Elle avait descendu les dernières marches le regard illuminé.

- alors ? Il vous plait ?

- mais comment vous avez réussi à en avoir un aussi vite ? Souffla-t-elle avec émotion.

Elle s'était mise devant le sapin en l'admirant timidement.

- j'ai mes contacts, alors il vous plait ? Demanda-t-il impatient.

Elle avait étiré un large sourire.

- s'il me plait ? Il est magnifique, il est grand !

Il la vit disparaître derrière le sapin, et alors qu'elle faisait le tour Cyriaque avait souri brièvement. D'habitude il fêtait noël dans l'entreprise, avec une grande réception sans grande importance à ses yeux. Il remerciait ses employés dans un long discours, distribuait des primes et rentrait chez lui.

Seul.

Il aurait pu le faire cette année, revenir dans l'entreprise après quatre mois d'absence pour se montrer au grand public mais il n'en avait pas envie.

Il n'avait pas envie d'affronter les paparazzis et c'est en découvrant avec colère que sa jeune employé voulait partir pour noël, qu'il avait comprit qu'il voulait la garder pour lui tout seul. Voilà pourquoi un sapin était là, planter au milieu de son salon pour la première fois.

Uniquement pour elle.

Du bout des doigts elle avait touché les épines.

Cyriaque découvrit alors qu'elle ne prêtait aucune importance sur son apparence de bon matin. En réalité elle n'avait pas besoin de se refaire une beauté, seulement revoir sa tenue négligée.

- vous disposerez des décorations en début d'après-midi.

Elle décrocha enfin son regard figé sur le sapin pour le regarder.

- merci monsieur Grayson.

Il vit ses yeux brillaient, comme une enfant de cinq ans. Elle se mordilla la lèvre en reportant son regard sur l'arbre et frotta son nez en trompette pour cacher sa joie.

Nora pouvait sentir l'odeur des épines remettre un peu de gaîté dans le vaste salon. Elle aurait pu rester des heures à l'admirait tant il était si beau.

- il sent bon ! Dit-elle en le reniflant.

Cyriaque assistait à une première dans sa vie. Une femme les yeux pétillants de joie devant un arbre de noël.

Elle s'était mise à quatre pattes, il en ignorait encore la raison mais se redressa, raidit.

- on peut savoir ce qu'il vous prend ?

Elle s'était baissée, et son corps tout entier se mit à vibrer, il serra les dents.

- c'est un sapin avec un pied en bûche ! S'écria-t-elle la tête enfouie sous les branches de l'arbre.

- relevez-vous enfin !

Il avait une vue sur ses fesses improbable, Cyriaque ferma les yeux pour échapper à de folles pressées.

Enfin elle se releva.

- je vais préparer votre déjeuner. Dit-elle d'une voix absente, la bouche entre ouverte.

Alors qu'elle était passée devant lui, il l'avait retenu par le bras, ce contact électrifia son bras, elle baissa les yeux vers lui et planta son regard dans le sien.

- vous êtes contente ?

Nora resta un instant bloqué par cette main ferme qui entourait son poignet.

- ou.. oui je suis contente.

Malgré sa réponse, il ne l'avait pas relâché, Nora fit un pas en avant pour montrer qu'elle voulait partir. Aussitôt il resserra son emprise. Gênée, elle le dévisagea pendant un long moment, puis enfin, il libéra son poignet, Nora en profita pour partir.

Elle traversa le salon pour se réfugier dans la cuisine, elle planta son dos contre le mur et d'un profond soupire, elle pencha sa tête pour découvrir qu'il n'avait pas bougé.

Toute la maison c'était transformée dans un silence lourd, comme si leurs deux âmes n'étaient plus connectées, comme si deux monde les séparées. Nora jeta un coup d'œil à son poignet, elle l'avait l'impression que ses veines de son intérieur pulsaient violemment.

D'un mouvement de tête, elle se reprit pour préparer le déjeuner, traînant ses pieds jusqu'au plan de travail, Nora croisa son propre regard avec effroi dans la vitre du four.

Ses cheveux étaient en bataille, elle venait de se rendre compte que sa curiosité l'avait honteusement poussé à descendre au saut du lit.

Nora arrangea ses cheveux en se grondant elle même dans une murmure étouffé.