Sady Conagan, n'a pas une vie parfaite. Issue d'une famille modeste, et fille d'une mère bipolaire, elle tente de vivre sa vie le plus paisiblement possible. Cependant un événement va changer la donne, elle va connaitre pour la première fois les joi...
Un weekend entier est passé, et durant ce laps de temps, je n'ai fais qu'à penser à ce baiser qu'ils se sont échangés. Je ne sais pas pourquoi je m'en fais, après tout, je savais bien que Hajar était amoureuse de Sony. Alors pourquoi mon cœur se serre? ça ne m'étais jamais arrivée auparavant, je ne comprend pas.
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Lundi arriva, et la neige cessa de tomber. Nous étions en plein mois de Janvier, et au collège, tout se déroulait comme d'habitude. A la pause de midi, je suis allée derrière le gymnase pour lire un de mes romans favoris quand en arrivant j'aperçus Sony, seul et à croupis à regarder devant lui. Le vent caressait sa peau, il semblait apaisé et ma poitrine se mit à me faire mal. Je fis demi-tour pour m'en aller quand sa voix parvint à mes oreilles:
- Sady?
Je me retournais et quand nos regards se croisèrent, toutes sortes de sentiments inconnus vinrent m'animer.
- Sony. Dis-je complètement ahurie
il se relevait et me dévisagea de haut en bas:
- Tu vas bien, ça a pas l'air d'aller?
Toujours en l'observant de manière obsessionnelle je fis un hochement de tête comme réponse. Son regard me transperçait, et un étrange silence parut ce qui me laissa dans un embarras absolue, il passa à côté de moi pour s'en aller quand subitement je dis:
- Tu sors avec elle? m'écriais-je
Je posais mes mains sur ma bouche en me rendant compte que j'avais été trop indiscrète:
- De qui tu parles?
A ces mots, je me retournais et le regardais, pourquoi est-ce qu'il fait celui qui ne sait pas?
- Arrête, je vous aient vu...
Il me fixa amusé et sourit:
- Si tu parles de Hajar, laisse-moi te dire que oui nous sortons ensemble.
Mon cœur serra, fort, si fort que j'avais l'impression d'étouffer. Je lui fis un sourire forcé et reprit:
- Oh... C'est super alors, je vous souhaite beaucoup de bonheur!
Il me lança un regard attentif, non, ne me regardes pas, pourquoi me regardes-tu de cette manière? Si ça continue, je crois que... Mes larmes... Elles se rapprochent, je ne ne veux pas que tu me vois pleurer. Aussitôt je m'en allais, sinon je vais craquer. Le reste de l'après-midi semblait être interminable, d'autant plus que j'avais des profs absents et que je ne pouvais pas encore rentrer chez moi. A la permanence, il n'y avait pas grand monde et du coup n'ayant pas d'autres occupations, et aussi pour penser à autre chose que à Sony, je décidais de m'avancer dans mon travail. Après quelques minutes de travail, je sentis un poids sur ma tête, en levant les yeux je pus voir Davis et son grand sourire scotché à son visage:
