Sady Conagan, n'a pas une vie parfaite. Issue d'une famille modeste, et fille d'une mère bipolaire, elle tente de vivre sa vie le plus paisiblement possible. Cependant un événement va changer la donne, elle va connaitre pour la première fois les joi...
Je reste tout simplement figée en le voyant, c'est comme si mes membres refusaient d'obéir à mon cerveau,lui, qui me cri de m'en aller. Sony est resté lui aussi à la même place et m'observe attentivement, ses yeux obscurs parcours chaque millimètre de mon corps, ce qui provoque en moi des sensations inexpliquées. Mon cœur commence soudainement à s'emballer, et je peu sentir mes mains frêles trembloter et, tout d'un coup, les images de l'infirmerie me reviennent. Les joues à présent pourpres, je m'efforce de dire quelque chose:
- Sony... Chuchotais-je
-Sady. Dit-il avec diplomatie. Sa voix rauque elle aussi semble parcourir tout mon être à en juger les frissons que je ressens.
Il faut absolument que je me reprenne, je me suis laissé impressionnée uniquement par ce qu'il m'a prise au dépourvue:
- Qu'est-ce que tu fais ici? Dis-je doucement.
- Rien, et toi? Réponds-il immédiatement.
- Moi, euh, rien. Dis-je sans le quitter des yeux.
Un léger rictus apparaît sur ses lèvres et il détourne les yeux vers la photocopieuse en marche:
- Oh ça, c'est pour le prof de math! Dis-je embarrassée.
-Le prof de math? il arque un sourcil amusé.
- Ouais. Le prof de math.
A ce moment, la photocopieuse fit un son aiguë afin de signaler son travail terminé. Je récupère les feuilles furtivement et m'arrête vers Sony un instant:
-Bon, j'y vais..
Il ne répond pas et retire ses mains de ses poches:
- Dépose les feuilles. M'ordonne t-il.
- Pardon?
- Je t'ai vu ce midi?
- Quoi?
Il s'approche dangereusement de moi et reprend:
- ce midi, tu étais assise dans le fond de la bibliothèque et tu m'as vu allongé derrière le rayon, et tu m'as dévoré du regard.
- Je t'ai quoi? M'exclamai-je
- Tu as posée tes yeux châtains sur moi durant un long moment, j'étais très gêné, on ne dévisage pas les gens de cette manière. Dit-il l'air de rien tout en se rapprochant.
- Et c'est toi qui dit ça? Dis-je complètement désemparée, je dois admettre qu'à ce moment là, je n'avais pas trouvée mieux à rétorquer. J'aurai mis ma main à couper qu'il était en train de dormir profondément ce midi. Perdue dans mes pensées, je ne remarquai même pas qu'il était déjà arrivé beaucoup trop près de moi, vraiment trop près.
- Je rentre. Dis-je paniquée, je m'écarte de lui et tente de passer sur le côté, seulement, j'aurai du me douter que les choses ne seraient pas aussi simple. Il m'attrape par l'avant bras brusquement et manque de faire tomber les feuilles:
- Mais qu'est-ce qu'il te prend? Criai-je.
Il me poussa vers le bureau violemment:
- Dépose ces putains de feuilles! Cria t-il. Mais qu'est-ce que ça signifie, pourquoi est-ce qu'il pète un câble comme ça? Sans poser de questions, j'exécute et demeure dos à lui sans doute trop apeurée pour affronter son regard.
Je le sens s'approcher aux sons de ses pas sur le plancher datant d'une bonne quinzaine d'années. Il pose l'une de ses mains sur ma taille tandis que l'autre arrange une mèche de cheveux rebelle derrière mon oreille. Ma respiration s'accélère, je ne comprends pas ce qui est en train de se passer. Il est juste à quelques millimètres de moi, son odeur enivrante parvint à mes narines ce qui me procure un doux frisson. Il me tourne doucement vers lui et m'oblige à le regarder dans les yeux, ses noisettes jusqu'à présent normales,se changent en une couleur des plus obscurs ce qui a le don de provoquer en moi des sensations d'excitation et de peurs irrévocablement incontrôlées. Il approche ses lèvres de moi, s'arrête un instant en face des miennes et les dévient vers mon oreille ce qui me fis rater un battement:
- Tu te rappelles de ce que je t'avais dit?
- Sony... Je...
- Chuuut... Répond moi juste, est-ce que tu te rappelle? Chuchote-il en resserrent son étreinte.
Je peine à formuler une phrase tant il me perturbe:
- Je sais pas..
Il plaque brusquement ses lèvres contre les miennes sans que je puisse finir ma phrase:
- Si tu t'en rappelle. Dit-il entre deux souffles.
Je secoue ma tête de gauche à droite pour lui dire que non, je tremble de partout. Il m'embrasse de nouveau, sa main droite caresse ma joue, et l'autre passe sous mon sweet-shirt. J'ai l'impression de perdre toutes les forces de mon corps, ma vision commence à se faire trouble, mon esprit me cris d'arrêter, mais mon corps lui, en demande plus, beaucoup plus.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.