Les Héritiers de Poudlard [Ancienne Version]

14/ une fugue improvisée

Chapitre 14
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Hey les gens ! Comment allez-vous ce soir ? Moi écoutez je vais nickel. Comme d'habitude j'ai envie de dire. Je vous rassure on arrive bientôt a Poudlard mais bon il faut bien que le suspens dure un petit peu non ? Et oui si vous ne l'aviez pas remarqué je fait partie de ces auteurs novices qui sont sadiques avec leurs lecteurs mais surtout avec leurs personnages. Bref je ne vous en dit pas plus. Bonne lecture a tous et a toutes !
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Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il semblait lui en vouloir ? Qu'est-ce que Lucas avait bien pu faire pour que Squezzie semble autant remonté contre lui ? Qu'avait-il fait de si terrible et de si grave pour mériter un regard si noir de la part de Squeezie ? Tant de question auxquelles je m'attendais a ce qu'ils répondent mais au lieu de ça, Lucas partit en courant sans dire un mot. Et tandis que squeezie ne semblait pas s'en occuper et ne tenta pas de le rattraper, j'étais bien déterminée a avoir de plus amples explications. Me doutant que je n'aurais probablement aucune réponse de la part du célèbre Squeezie je décidai alors de courir après Lucas en hurlant son nom, espérant qu'il m'entende et, qu'une fois qu'il se serait arrêter, qu'il m'explique pourquoi cette haine de la part de Squeezie. Je courus durant quelques minutes après lui avant de m'arrêter, essoufflée comme jamais auparavant. Il faut dire qu'il avait une très grande endurance et une superbe endurance comparer a moi qui n'avait, ni endurance, ni résistance. C'est alors que Julie hurla mon prenom. Je me doutais qu'ils voulaient que je rentre mais moi je ne voulais pas revenir tant que je n'avais pas d'explications. Donc je décidai de partir a la recherche de Lucas, seule et sans défense. Je parcourus donc ce qui me parut des kilomètres et des kilomètres, cherchant désespérément soit Lucas, soit quelqu'un pour retourner a Poudlard car même si mon esprit était déterminé, mon corps l'était beaucoup moins et particulièrement mon estomac. Puisque plus tôt dans la journée j'avais régurgiter le seul petit déjeuner qui se trouvait dans mon estomac. Estomac qui me faisait désormais tellement mal du a l'absence de nourritures dedans. La nuit était tombé, la nouvelle lune (on ne voit pas la lune) s'était levée elle aussi, ne rendant pas mon orientation en ce lieu, sans civilisations, si sombre plus facile. Puis au bout d'un moment je me retrouva devant la mer que j'avais tenter de quitter plus tôt dans la soirée. Je compris donc que je venais de littéralement tourner en rond. Ayant oublier ma montre le matin même, je ne pouvais donc pas savoir depuis combien de temps je marchais et surtout depuis combien de temps je n'avais pas manger. Pendant que je marchais, je cherchais en même temps soit une maison ou je pourrais demander de l'aide soit un poulet a déplumer pour le faire cuire avec un feu que j'improviserais moi-même. Mais je devais me rendre a l'évidence. Il n'y avait ni maisons, ni nourriture comestibles dans le coin. Je m'allongeais donc par terre, contemplant les étoiles et attendant que le sommeil m'emporte pour me réveiller lorsque le soleil se lèverai et pouvoir me repérer plus facilement. Pendant un long moment, je comptais non pas les étoiles mais les constellations car, étant intéressée par celles-ci, je les avais apprises par coeur lorsque j'étais plus petite, puis ce moment de tranquillité, durant lequel je m'étais fait un topo de cette journée bien remplie, cette période de la journée censée être calme, allait elle aussi, être plutôt mouvementée. J'entendis d'abord un hurlement, mais il n'était pas humain, il ressemblait a un hurlement de loup. Puis j'entendis un deuxième puis un troisième puis un quatrième puis un cinquième puis bientôt ce fut une dizaine d'hurlements de loup qui retentissait au loin. Ensuite je vis une lumière se dessiner derrière l'épais brouillard qui m'empêchait de voir nettement la source de cette lumière. Celle-ci semblait se rapprocher. Au fil du temps je la voyais de plus en plus proche et de plus en plus rapidement. Soudain je vis un loup, qui me paraissait être la source de cette vive lumière blanche, courir dans ma direction. Ne sachant pas si il me voulait du bien ou du mal je me levai donc très rapidement. Trop rapidement. Tellement rapidement que ma tête se mit a tourner. J'avais oublier le fait que ça devait sûrement déjà faire une journée entière que je n'avais pas manger. Je sentis tout d'abord mes jambes se dérober sous mon corps, le vent frais qui soufflait a cette heure, sûrement tardive de la nuit, faisait voler mes cheveux, l'odeur des quelques fleurs qui étaient là, au milieu de nulle part, sentait si bon, le son des vagues, si calmes, ressemblait a la musique d'une berceuse que j'avait inventer pour ma nièce lorsque j'étais plus petite, puis je ne pus qu'apercevoir ce loup duquel il émanait une lumière blanche si chaleureuse et si pure qu'elle m'apaisait par je ne sais quelle magie et enfin le contact de l'herbe fraîche et humide sur laquelle je sentais a peine mon corps tomber et en même temps mes yeux se fermer. Un seul mot sortit de ma bouche. Un seul nom. Une seule pensée me traversa l'esprit. Une seule personne était dans mes pensée. Je n'eus qu'une seule et unique sensation lorsque j'eus fermé les yeux. Une seule. Celle que je reconnu entre mille. Je reconnu la chaleur des bras de celui auquel j'avais penser a peine quelques seconde avant, m'entourer. A ce moment je me sentis légère et apaisée. J'étais bien. J'étais dans les bras de Lucas et, pour une raison qui m'étais inconnue a ce moment précis, je souhaitais que ce moment dure le plus longtemps possible.