Cette nuit, nous avons eu froid (faut dire que ça descends à 0° voir à -1°), même emitoufflées dans nos pulls, duvets, drap... etc. C'était une expérience étrange de se lever vers 3h, toutes lumières éteintes et de descendre sur la berge.
La lune et la étoiles, ça éclaire la nuit beaucoup plus qu'on ne le penses. Tout est clame.
Ca serait vraiment reposant si il faisait un peu plus chaud et si le coffre de la voiture était parfaitement plat (trouver une position confortable relève du coup de chance). On se notre d'acheter une bouteille de gaz pour notre réchaud, ainsi qu'une couverture supplémentaire.
Au petit matin, on se lève fatiguées mais heureuses : on l'a fait.
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On s'offre une petite promenade, au point du jour. L'eau claire de la berge nous inviterait presque à la baignade... Si il ne faisait pas 4° :)
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Une longue route nous attends. Aujourd'hui, nous avons rendez-vous à 17h pour une chambre privée, à Chicoutimi. Chambre privée, cela signifie que nous logeons directement chez l'habitant. L'idée d'avoir un vrai matelas dans une chambre chauffée nous fait frémir d'envie. On se gave une dernière fois de "notre" petit lac, puis, en route !
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Avant de partir, nous faisons un crochet dans un fastfood (c'est mercredi, il faut poster Bienvenue au Mordret's Pub !). Retour à la civilisation en douceur. On s'amuse à constater qu'ici, le McDo de Shawningan sert de pub aux gens du coins. Les tables sont occupés par des groupes de cinquantenaires qui discutent de la pluie et du beau temps en lisant le journal. Le rôle social du fastfood nous étonne : en France, McDo, c'est pas un lieu de rencontre, c'est un lieu de passage.
Avec plus de trois cent kilomètres à faire, on ne traine pas et on emprunte une jolie route, mais très passante. On longe la rivière Saint-Maurice une bonne partie de la matinée, puis le paysage s'appauvrit. Aux sapins succèdent les sapins.
On se dit que la conception de "rivière" et de "fleuves" est très relative. Un fleuve, chez nous, c'est à peine une rivière ici en terme de largeur. Du coup, nos rivières doivent faire figure de ruisseaux ! Et au Saguenay, on se dit que ce lac, qui n'est pourtant pas bien grand dans le coin (imaginez, on en voit l'autre rive... en tout petit minuscule, à l'horizon, quand il fait très beau), fait figure de mer... Même si c'est de l'eau douce.
Arrivées au niveaux du lac Saguenay, on est heureuse de pouvoir à nouveau utiliser la technique de "Oh tiens, y'a une cascade dans le coin, si on prenait ce minuscule petit chemin en cailloux". C'est payant, la campagne succède aux lacs, aux rivières et on roches... Ce pays est beau :)
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Nous arrivons à Chicoutimi vers 17h, le jour se couche. Le logement est superbe, les lits nous font de l'oeil. La vue de la fenêtre nous laisse rêveuses.
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