Impossible, après toutes ces chutes d'eau, de ne pas faire un crochet à Niagara. C'est à une heure de notre logement. Le temps est très nuageux, mais, parfois, le soleil se montre... dans tout les cas il ne pleut pas ce qui est assez exceptionnel, pour la période.
La route pour aller jusqu'à Niagara est moche. Une autoroute bordée d'entrepôts. On est à proche de la frontière des U.S.A. et ça se sent.
Puis on arrive à Niagara et c'est Disneyland. Enfin, y'a pas de parade magique ni d'attractions, mais l'architecture des bâtiments et des hôtels rappelle clairement Disneyland Paris et ses façades en plastique authentique. A vrai dire, on remarque la rangée d'hôtels de luxe (Deux Marryot, un Hilton... un casino....) , avant de voir les chutes... Ca nous laisse songeuses.
Les chutes, par contre, sont aussi impressionnantes qu'on puisse l'imaginer. L'étendue d'eau juste avant les chutes est déchaînée. On est prise d'une envie irrépressible de faire des photos. Envie que l'on regrettera au moment de faire le trie.
Evidemment nous ne sommes pas seules, les touristes sont nombreux, mais compte tenu du temps ou de la période, on a de la chance. On n'a aucun mal à imaginer la promenade le long de la rive noire de monde.
Bonus mouette !
En face, sur l'autre rive et à mi-chute, c'est toujours les Etats Unis.
On se gave d'images et du tonnerre de l'eau, puis on repart. On décide de descendre vers Niagara on the Lake (La ou la rivière se jette dans le lac Ontario). La route longe le fleuve et au détour d'un parking, on s'arrête, on marche un bout en forêt, on tombe sur un arbre qui a décidé que pousser dans le sol, c'était démodé...
La rivière réserve de belles surprises au détour d'un coude...
La promenade pourrait être calme dans cette forêt à flanc de falaise mais le ballet incessant des hélicoptères gâche un peu l'instant. J'ai vécu longtemps près de l'océan et pour moi, ce bruit est associé soit à une noyade, soit à un feu de forêt, soit à un accident grave... Des utilisations extrêmes pour sauver des vies.
Ici, les hélico, c'est pour ceux qui ont les moyens de se payer une remontée jusqu'aux chutes par les airs. Je ne peux pas m'empêcher d'être un peu amère tant ça me semble futile. As-t-on vraiment besoin d'un tour en hélico pour profiter des chutes ? As-t-on vraiment besoin de se payer une chambre dans un hôtel de luxe pour apprécier la vue ?
A Niagara on The Lake, on ne fait que passer. La ville de bord de mer nous rappel le Touquet Paris Plage, le vent est froid et les boutiques très belles mais toutes hors de notre portée... La route pour y arriver est bordées de manoirs et de villa luxueuse... J'ai ma dose de grand écart social pour la journée.
Niagara, si il n'y avait que les chutes, ce serait parfait.