Chapitre 27

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Nous étions encore sous le choc de notre voyage dans le passé lorsque tout d'un coup je me suis souvenue de Lucy. Etait-elle déjà passée ? Je regardais l'heure mais c'était avec stupeur que je remarquais que nous étions à la même heure que lorsque nous étions partis. Je pensais que c'était un cadeau de Cassandre, faire en sorte que le temps que nous avons passé avec elle ne soit pas enlevé dans le monde réel et surtout du temps qui nous restait face à l'ultimatum.

Nous avions donc deux heures avant l'arrivée supposée de Lucy. J'espérais qu'elle viendrait mais au cas où il nous fallait trouver un moyen de pouvoir nous balader sans risque et sans avoir peur de nous faire tuer à tous les coins de rues. Il fallait absolument que nous allions dans les ruines de la maison de Cassandre. Nous devions trouver le journal, du moins voir si elle avait fait ce qu'elle nous avait promis.

- Mon amour, il faut absolument que je parle à ton père.

- Pourquoi ? s'écria-t-il.

- Il faut qu'il nous laisse aller et venir sans danger, sans poser de questions jusqu'à la fin de l'ultimatum. Tu te rends compte qu'il faut que nous allions à ta maison. Si en plus il faut que l'on rase les murs et que l'on regarde toujours derrière notre dos nous n'y arriverons jamais.

- Tu as raison, il nous faut ce journal. Je vais sortir devant la maison, je sais qu'il y a toujours un ou deux vampires qui surveillent.

- Mais tu n'as pas peur qu'ils essaient de t'attraper ?

- Nous allons y aller ensemble mais avant nous allons mettre autour de nous des protections magiques. Un peu comme ceux qui ont été mis pour que personne ne puisse rentrer dans cette maison, mais cette fois-ci les protections seront spécifiques pour nous. Ça te va ?

- Oui, ça me va.

Je m'approchais de lui et en le regardant dans les yeux je lui caressais la joue avec tendresse et douceur. Mon dieu que je pouvais l'aimer ce jeune garçon même si il était plus qu'un simple garçon ordinaire.

Nous sortîmes devant la maison. Nous fîmes en sorte que la magie nous protège un maximum. Zakhiel appela les vampires. Rien ne bougeait, j'avais beau regarder de toute part je ne voyais rien. Aucun arbre ne bougea, aucune ombre, rien. Je regardais maintenant Zakhiel d'un air inquiet. Il parut rassurant et évita de me regarder afin de garder le contrôle, le côté mâle vampire je supposai.

- Sortez, j'ai un message pour mon père.

A peine avais-je eu le temps de me ressaisir que devant nous se trouvait un vampire. Il faisait peur et avait ses crocs de sorties. Il était impressionnant et portait des vêtements de vagabonds. On aurait dit qu'il n'avait jamais évolué, qu'il était resté au stade de primitif. Zakhiel se positionna tout naturellement devant moi afin de lui faire comprendre que s'il voulait toucher un seul de mes cheveux il faudrait qu'il se batte avec lui d'abord. L'autre vampire garda ses distances et resta immobile devant nous. Au même instant j'apercevai plus loin deux autres vampires, un homme et une femme. Je ne supposais que leur forme, ils étaient trop loin et restaient dans l'obscurité.

- Je veux que tu demandes à mon père de venir ici, nous avons à lui parler.

- Et s'il ne veut pas ?

- Dis-lui que l'enchanteresse veut lui demander une faveur avant l'ultimatum. Mais qu'elle ne veut le demander qu'à lui en personne. Elle ne veut pas d'intermédiaire. Etant la descendante directe du premier enchanteur Merlin il se doit qu'elle ne parle qu'à un vampire originel. Vas et surtout ne fais rien que tu pourrais regretter.

L'incroyable destin de June St JohnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant