Chapitre 34

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Cela faisait une semaine déjà qu'Alistair était parti et que le calme était revenu. Mon grand-père allait nettement mieux et avait repris le cours de ses recherches. Il entrainait encore Zakhiel à la magie alors que moi je devais travailler seule.

Cependant il y avait dans la maison certain changement. Mon grand-père avait fait de la bibliothèque sa chambre. Les livres étaient rangés sur de nouvelles étagères pour les plus utiles ou les plus précieux pour les autres ils avaient été montés au grenier. Tout le premier étage nous était réservé à moi et à Zakhiel. L'ancienne chambre d'amis était devenue un superbe salon avec canapé et TV écran plat. Un peu de modernité dans cette vieille demeure ne faisait pas de mal. Et ma chambre était devenue notre chambre.

Demain il nous fallait reprendre les cours ça faisait déjà trop longtemps que nous avions été absents et nous ne pouvions pas être couvert indéfiniment par le directeur du lycée et ami de mon grand-père.

- Ça va ma puce ? me dit Zakhiel inquiet.

- Bof ! Je n'ai pas envie de retourner au lycée, nous étions bien ici.

- Il faut que tu voies du monde. Tu sais ce que Nathan nous a dit Carla se fait du souci pour toi et se demande pourquoi elle ne peut toujours pas venir ici.

- Je sais elle me manque aussi. Mais il y a Lucy.

- Nous verrons cela demain.

- Au fait tu ne m'as pas dit Nathan t'a rendu les diamants ?

- Oui bien qu'au début j'ai refusé mais il a insisté c'était notre accord. Pourquoi ? Tu les veux en bracelet ?

- Grand dieu non ! Je n'oserais pas me promener avec ce trésor autour de mon poignée. D'ailleurs je vais devoir enlever ta bague pour le lycée, tu ne m'en veux pas ? Je ne veux pas la perdre mais mon engagement envers toi est toujours aussi intact. Un jour je serais ta femme.

- Je sais June.

- Est-ce que ton père t'a dit ce qu'il y avait dans sa lettre ?

- Toujours aussi curieuse ma belle détective ! Non, je ne sais pas ce qu'il y avait dans cette lettre mais j'espère que ça l'a apaisé.

Il me prit alors dans ses bras et me conduisit sur notre lit dans lequel chaque nuit depuis une semaine nous nous aimions intensément, fougueusement. Nos nuits étaient pleines de désirs, de sensations délicieuses et d'extases chaque fois que nos deux corps ne faisaient plus qu'un.

Il fallait cependant retourner à la réalité. Reprendre les cours. Ce fut Zakhiel qui ce matin était au volant de ma voiture. Nathan nous attendait sur le parking, Carla blottie dans ses bras. J'étais tellement heureuse de revoir mon amie. Nathan était passé hier après-midi pour... enfin pour voir Zakhiel. Nous l'avions revu une seule fois avant ça c'était le lendemain de l'ultimatum, il voulait se rendre compte par lui-même que tout allait bien pour nous et c'est à ce moment là qu'il a dû rendre le cadeau que lui avait fait son ami, son frère.

Carla me sauta dans les bras et cria sa joie de me revoir. Nous avions chargé Nathan de lui dire que j'étais malade et que c'était contagieux. Elle me demanda si j'allais mieux et me pria de lui raconter ce que je faisais de mes journées. Nous lui dîmes seulement que mon grand-père avait accepté que Zakhiel vive avec nous.

Je remarquai tout d'un coup le visage de Carla se fermer. Elle regarda dans la direction de l'administration d'un air pêné. Nous nous retournâmes pour voir ce qui la chagrinait autant et nous vîmes Lucy qui jetait des regards noirs dans notre direction.

- Je ne sais pas ce qui lui arrive. Elle ne veut plus me parler et m'évite depuis une semaine. Et là vous avez vu comment elle nous regarde ? On dirait qu'elle veut notre mort, elle me fait peur, nous dit doucement Carla.

- Mais non mon amour, lui répondit Nathan. Je crois qu'elle est jalouse de vous les filles parce que vous avez mis la main sur les deux plus beaux mecs du lycée voilà tout.

Il nous fit un clin d'œil et embrassa sur le front Carla en riant. Je lui fus reconnaissant d'avoir trouvé cette tirade. Mais bon il n'avait pas un peu exagéré ?

Zakhiel me prit par la taille afin de m'emmener vers les bâtiments où se trouvaient les classes. Il me sentit nerveuse.

- Ne t'inquiètes pas, ma puce, nous l'aurons à l'œil, me souffla-t-il à l'oreille.



FIN.

L'incroyable destin de June St JohnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant