Chapitre 2: Une amie trop sympathique*

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L'autobus se pointa avec dix minutes de retard. Je n'étais pas la seule à mon arrêt. À mon grand dam, Jason allait à la même école que moi.

Ce jour là, il avait laissé ses cheveux bruns en pagaille. Je me rappelle avoir pensé qu'un coup de brosse aurait suffi. Il portait son inséparable veste de cuir et des jeans noir.

Il fit une tentative pour me charrier mais je ne cédai pas. De toute maniére lorsque j'écoutais de la musique, j'étais dans mon monde et il était difficile de m'y faire sortir.

On entra dans le bus un après l'autre. Le conducteur nous salua de sa voix bourrue et on repondit simultanément avec une voix polie.

J'avançai et allai m'asseoir sur une banquette solitaire vers l'arrière du bus. Je ne voulais pas me taper des inconnus.

Dès qu'elles le virent, plusieurs personnes le hélèrent pour qu'il prenne place avec eux. Autant des gars que des filles.

Jason regarda partout et avança vers moi. Je jurai silencieusement. Mais, il passa derrière moi et s'assit avec le gars sur la banquette derrière moi.

Ils parlaient si forts que j'augmentai le volume de mes écouteurs au maximum.

****

« Salut! Tu es nouvelle?»

Je me tournai vers le son de la voix, émergeant ainsi la tête de mon casier.

Une blondinette se tenait devant moi. Elle était à peine plus petite que moi mais mince comme une échalote. Ses cheveux ondulait librement sur ses épaules. Ses yeux bleus me transperçait du regard. Son sourire semblait sincère... okay à moitié sincère.

« Oui.» repondis-je.
« Génial, moi aussi. En fait, je viens à peine d'emménager dans ma nouvelle maison.»
« Ah.» dis-je sans plus de cérémonies.
« Je m'appelle Johanna Kraine.» Se presenta-t-elle. « Toi?»
« Maria-Esmeralda Magia.» repondis-je sans ajouter le " Mais tu peux m'appeler..." Parce que j'espérais qu'elle n'aurais plus à m'appeler.
« Oh c'est joli.» Commenta-t-elle. « Tu es italienne?»
« Mon père l'était.» dis-je.
« Il l'était? Oh... Je suis désolée! J'espère que tu ne m'en veux pas. C'est que je parle beaucoup ( Non, vraiment!) et je ne me rends pas compte que je dis des conneries.»
« Je vois ça...» marmonnais-je.
« Quoi?» demanda-t-elle. « C'est que tu ne parles pas fort.»
« Je disais que ce n'était pas grâve.»
« Génial! Et je me disais que puisqu'on est dans le même bateau en ce moment on pourrait s'entraider, tu vois.»

Là, je ne pouvais plus m'échapper. J'acceptai donc et on échangea nos horaires de cours. Je n'avais qu'un seul cours avec elle: Art-dramatique. Ou art de la scène.

Déjà que je n'avais pas choisi cet option, je devais me coltiner cette fille énervante et bavarde comme une pie.

Et c'est là que je le vis passer. Grand, cheveux châtains court, yeux noisettes, sûrement des tablettes de chocolat, bras musclés... Wouah. C'était sûrement le gars de mes rêves. On le héla et il se retourna, croisant durant un instant mon regard avant de se reporter vers la personne.

Mes espoirs retombèrent d'un coup quand il l'a sera dans ses bras. Cette fille était superbe. Jambes fines, hanche superbe, corps de rêve, cheveux noirs de jais ondulant à chaque mouvement, tout simplement parfaite.

C'est difficile de dire je t'aime( Version originale) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant