Assise entre Max et Brittanny j'étais aux anges. La première raison était évidente, Max était parfait, et comme je venais de l'apprendre célibataire. L'autre raison était que je n'avais pas Johanna pour me casser les oreilles, Brittanny ne parlait pas beaucoup mais quand elle le faisait c'était mémorable.
Je remarquai aussi qu'elle et Jason avaient un lien. Je ne sais pas en quoi il consistait mais il était presque tangible.
Il y a aussi les autres qui n'arrêtaient pas de me charrier en me demandant pourquoi je ne m'asseyais pas sur les cuisses de Jason. Celui-ci souriait et n'y repliquait rien. J'en rageais mais je ne dis rien.
Je ne pus m'empêcher de renifler Max à un moment. Il sentait si bon! J'en faisais déjà une obssession.
Nous en étions au milieu du repas quand Brittanny et Jason se levèrent simultanément et s'en allèrent sans plus de mot.
« Ne t'inquiète pas, ils font ça souvent.» me chuchota Max à l'oreille.
J'en frissonai. Wouah! Ce gars était un aimant à hormones. Surtout à mes hormones...
Je hochai la tête. Il se tourna pour parler à d'autres gens et il ne m'adresse plus la parole jusqu'à la fin du dîner où il me rappela que la cloche sonnait bientôt. Je le remerciai et me levai.
« Quel est ton prochain cours?» demanda-t-il en me suivant.
« Euh.. je sais pas.» fîs-je gêné de ne pas pouvoir répondre à une question si simple.
« Où est ton plan de cours?» enchaîna-t-il?
« Dans mon casier.»Il hocha la tête. Je croyais que le conversation allait finir là mais il continua à me suivre jusqu'à mon casier et me prit mon horaire des mains.
« Voyons... Tu vas en Histoire avec... Madame Hust. Tu verras elle est géniale. Tu sais où est ta classe? Je pourrais te la montrer je vais au même endroit.»
« Non.» mentis-je.
« Okay alors prends tes choses et on y vas.»
« Tu ne vas pas à ton casier?» demandais-je.
« C'est le premier cours, elle ne vas pas s'en faire. Et puis mon casier est à l'autre bout de l'école.» se plaigna-t-il.
« Ah.»
« Bon, j'exagère. C'est juste trop loin.» rectifia-t-il en me montrant le chemin du cours.Je hochai de la tête. Je n'arrivais toujours pas à croire que ce gars parlait avec moi. Il était gentil en plus. Tout le contraire de ce que je croyais pour un populaire.
Bon je sais, c'est des stéréotypes mais j'ai la mauvaise habitude d'émettre des préjugés. Sans même y penser parfois.
Une fois rendue en classe, il me sourit et alla s'asseoir avec ses autres amis. Le rêve était fini.
***
Le dernier cours fut nul. Je ne connaissais personne dans la classe. Bon, ce n'était pas étonnant mais j'espérais voir au moins une des personnes que j'avais rencontré ce jour. Rien que pour voir un visage familier.
Aussi, je fut soulagée de retrouver ma banquette d'autobus puisque cela signifiait un retour à la maison.
Jason rentra quelques instants après moi. Il alla s'asseoir tout au fond du bus et j'eus encore peur - à tort- qu'il vienne s'asseoir avec moi quand je le vis passer.
Ma musique à fond dans mes oreilles, je regardais dehors. Johanna marchait aux côtés de Sébastien Griyer. Le quarter back de l'équipe de foot. C'était donc pour ça que je ne l'avais pas vu durant les deux dernières périodes et à la pause.
Je secouai la tête, cette fille était étonnante. Je venais à peine de la rencontrer que j'avais envie de m'en débarrasser.
Je me sentis immédiatement ridicule d'avoir cette pensée. Peut être cherchait-elle seulement un peu d'affection? Et si elle essayait vraiment le tout pour le tout pour se faire des amis(es)?
Je me promis que le lendemain j'essaierais vraiment de l'écouter et de participer à la conversation autant que possible durant les rares moment où elle reprend sa respiration.
***
J'étais assis sur ma fenêtre en saillie en train de lire quand je remarquai plein de demandes d'amitiés sur Facebook. Dont une de Max, à laquelle je repondis en premier.
Il y avait des gens que je ne connaissais même pas, mais qui m'avait vu à la table des populaires et m'avait ajouté à leur liste d'amis. La répercussion de l'entourage...
J'aperçus un mouvement sur ma droite. J'ouvrai la fenêtre et regardai à l'extérieur. Il n'y avait rien. Pourtant j'étais sûre d'avoir vu une ombre bouger.
Je refermai ma fenêtre et décidai d'aller me coucher. Ça devait être la fatigue.
***
Je me réveillai vers 6 heures du matin en sursaut. J'avais eu le même rêve que la veille et ça me tourmentait.
Je me levai et déposai mes pieds dans mes pantoufles. Je pris mon peignoir sur la patère proche de mon lit et m'accroupis au sol.
Je n'allais pas réussir à dormir si je ne me prouvais pas que ce n'était qu'un rêve. Le seul moyen de le vérifier était de comprendre qu'il n'y avait pas d'interrupteur qui ouvrait une trappe dans le plancher de ma chambre.
De toute façon je n'avais rien à perdre et au point où j'en étais, je savais que je n'allais pas me rendormir.
Je passai au peigne fin toute ma chambre. Arrivée à quelques pas de ma porte, je bloquai. Mon doigt s'enfonçait. Non... C'est pas possible.
J'insistai pour voir si je ne rêvais pas. Non, il y avait bel et bien un interrupteur à poussoir dans ma chambre. Je l'enfoncai sans y réfléchir mais rien ne se produisit.
Une seconde... C'est de la folie, relève-toi. Deux secondes... Qu'est-ce que tu fais encore à terre. T'es rendue folle ou quoi? Trois secondes... Ça y est, tu vires parano. Tu vas te faire interner. Quatre secondes... Un déclic.
Une trappe s'ouvrit l'entement dans mon plancher. Je retombai sur mes fesses ébahie. Une petite tablette en bois en sortit. Les parchemins y étaient.
Pendant quelques instants, je figeai. Je ne bougeai même pas d'un poil. Tout semblait s'être ralenti. Puis, prudemment, j'avançai la main. Comme si j'avais peur que tout ne disparaisse et que je me rende compte que j'étais folle.
La texture des parchemins était rêche et usée. Comme si elle avait été là depuis longtemps et que quelqu'un l'avait dépliée et repliée à maintes reprises.
Je pris un des parchemins et le dépliai lentement. Il y avait écrit d'une belle calligraphie des mots que je ne compris pas.
Mince... Je fûs déçue en me rendant compte que c'était écrit en Italien.
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C'est difficile de dire je t'aime( Version originale)
WerewolfMaria-Esmeralda Magia semble une étudiante comme toutes les autres jusqu'à ce qu'elle apprenne un secret qui chamboulera sa vie. Est-elle véritablement en danger ou est-ce une blague trop bien entretenue? ** J'avais déjà écrit une version de cette...