Chapitre 5: En danger*

1.1K 74 3
                                    

Lorsque j'ai quitté la bibliotheque, j'étais troublée. Mes jambes tremblotaient. Je ne savais pas quoi faire ou dire. J'étais siffonée par mes découvertes.

Au début tout allait bien, j'avais emprunté quelques livres et les avaient mis dans mon sac. Puis je suis tombé sur le Tupperware que j'avais mis dans mon sac.

J'y avais mis les parchemins parce que j'avais peur qu'il se brise. La texture était si sensible que je n'avais eu que cette idée.

Toujours est-il que j'ai eu une idée. J'ai pris place sur un des ordinateurs de la bibliotheque et j'ai trouvée un traducteur ( Autre que Google traduction) italien-français.

J'ai tapé le texte qui était sous mes yeux et aie attendu que la traduction sorte. Voilà ce que ça a donné:

Chère Maria-Esmeralda,

Je sais que ce que je m'apprête à te reveler va te troubler. Je suis à peu près sure que Sasha ne te l'expliquera qu'au dernier moment et tu as besoin d'être prête.

Toutefois, ne met pas ton ignorance sur sa faute. Il faut la comprendre elle est si sensible qu'elle préfère te protéger autant qu'elle le peut. Malheureusement, ce sera à toi de la protéger, de tous nous protéger. Et ce bientôt, très bientôt.

Commençons par le début, il y a très longtemps, j'ai été le chef de notre meute de loup-garou.

Dans nos coutumes, il faut renverser le chef de meute quand nous voulons le territoire. Et c'est ce qu'une autre meute a essayé de faire. Je savais que je n'étais pas assez fort et que notre meute ne pourraient se relever si elle était prise en main par cette autre meute. J'ai donc posé un ultimatum: Quand tout le sable d'un sablier magique sera tombé, toi, ma fille, tu vas te battre avec l'autre meute. Si tu gagnes, on garde notre territoire et l'autre meute ne le prends pas. Mais si tu perds... je n'arrive même pas à me résoudre à y penser.

Ce que je vais te dire maintenant est d'autant plus important. Tu dois savoir que j'ai de nombreux pouvoirs, dont celui de voire l'avenir. Malheureusement, je te vois en danger. Dans une forêt entourée d'homme et... je ne peux t'en dire plus par peur d'entraver le cours normal de la vie. Mais sache que c'est le jour même de l'affrontement que je te vois en danger et j'ai peur que ce ne soit de mauvaise augure.

Voilà pourquoi tu dois t'entrainer dès maintenant - que tu soies loup ou pas - autant physiquement que mentalement.

Sois forte, ma fille. Je sais que tu peux y arriver.

Leonardo Magia.

J'ai dû lire à deux reprises afin d'être sure que je ne rêvais pas. J'avais poussé un soupir et une bibliothequaire me demanda si j'allais bien. Je hochai la tête mais je n'en étais plus vraiment sure.

J'ai effacé la traduction et replié le parchemin que j'ai remis dans le Tupperware. L'autre parchemin étai au nom de ma mère et était écrit dans une langue que je n'identifiais pas.

J'ai eu tout le loisir de penser à ce que je venais de lire en marchant de la bibliotheque à la maison.

Après des minutes de tergiversation, je réussi à arriver à une conclusion; Je ne savais pas du tout quoi en penser.

Était-ce vrai? Mon père était-il vraiment un... loup-garou? Était-ce une blague de mauvais goût?

La première option était moins plausible que la deuxième. Quand bien même, j'aimerais savoir qui est venu trafiquer dans mon esprit et ma chambre pour que je rêve et trouve cette trappe.

Et si tout ceci était vrai? Ma mère m'avait-elle caché ces informations durant toutes ces années. Une rage soudaine me prit.

Comment avait-elle pu? Elle croyait vraiment que me cacher la vérité était la bonne chose à faire au lieu de m'apprendre à me défendre pour que je gagne cette guerre? Tenait-elle à me protéger au mépris de toute la meute?

Je me calmai d'un coup en me disant que ça ne pouvait être vrai. Je n'étais pas un loup-garou, pas plus que mon père l'était.

Enfin... je croyais.

***

« Bon Mercredi matin!» me salua Johanna.
« Salut.» repondis-je.
« Connais-tu la rumeur qui court sur toi en ce moment?» Dit-elle encore plus excitée

Décidément cette fille était incapable de s'arrêter de sourire. Était-elle tombé dans la soupe de bonheur enfant? Et moi étais-je tombé dans la soupe au mythes?

« Pour Jason et moi? C'est faux.»
« Oh non, c'est entre toi et Max.»
« Quoi moi et Max?»
« Devine un peu.»

Je restai silencieuse. Voyant que je ne répondais pas, elle me dit de quoi il en était.

« On dit que vous avez un rancart! Mais tu sais, je savais que vous étiez fait l'un pour l'autre. J'ai vu comment tu le regardais. Mais surtout, j'ai vu comment il te regardait. Il y a de l'amouuurrr dans l'air!»

Je ne fîs aucun commentaire. Alors comme ça tout le monde le savait. Au moins ils vont arrêter de croire que je sors avec Jason. Johanna continua.

« On dit aussi que Jason n'est pas là parce qu'il veut cacher son chagrin. Je t'aime bien Maria mais franchement comment as-tu pu faire ça à Jaysie? Il est mille fois plus craquant que Max et...»
« Johanna. Arrête. Je ne sortais pas avec Jason. Ce n'était que des rumeurs.»

Elle m'observa avec suspicion et sembla conclure que je lui avais menti.

« Ouais, bon, peu importe. Ce n'est pas de mes affaires de toute façon. Ah mais j'y pense, la cloche va bientôt sonner. À plus!»

Je soupirai. Dans quelle ville avais-je mis les pieds? Nous avions beaucoup déménagées maman et moi. J'avais eu plusieurs amis(es) bavards(es) mais jamais des amis(es) aussi bavards(es) que Johanna.

Étant une fille qui ne parle pas beaucoup, je ne traînais pas avec ce genre de gens. J'ai traîné surtout avec des Emos ou des punk. Parfois avec des artistes dans l'âme. Mais jamais avec une cliques de populaire et une fille qui n'est pas capable de se taire.

Le travail de maman nous obligeait à bouger souvent. Mais ça ne me dérangeait pas parce que nos maisons étaient toujours grandes et spacieuses. C'est vrai que c'était souvent plus des manoirs que des maisons mais ça me plaisait.

De plus, il y avait toujours des forêts aux alentours de moi. Et puisque j'aimais marcher dans les bois et faire de la randonnée, c'était les meilleurs endroits pour moi.

J'étais dans ma maison actuelle depuis les vacances d'étés. Donc, depuis deux mois. Parce qu'à l'habitude, durant les vacances on ne prenait pas de maison à l'habitude. Pour permettre les déplacements de maman.

Pendant les cours par contre on pouvait rester dans la même demeure pendant des mois. Mais jamais d'années. La seule stabilité dans tout cet agitation était Brenda. Elle nous suivait partout. Je ne savais pas comment elle faisait mais avec Brenda on ne savait jamais. Mais c'était comme cela et je ne me plaignais jamais.

Maman a commencé à travailler avec acharnement depuis la mort de papa.

Papa... Est-ce toi qui a écrit sur ces parchemins ou est-ce une étrange coïncidence? Oh papa...

C'est difficile de dire je t'aime( Version originale) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant