C'est difficile de dire je t'aime( Version originale)

Épilogue*

« Mon amour!» m'appelait Jason.

J'étais dans la chambre à coucher et je cherchais mon téléphone.

Depuis que j'avais décidé d'emménager avec Jason, ma mère voulait que je garde toujours mon téléphone sur moi afin qu'elle puisse m'appeler en tout temps. Elle avait fait le même sermon à Jason.

« J'arrive! Je cherche mon téléphone.» criais-je.
« Tu n'as qu'à aller au département des objets perdus.» L'entendis-je dire.

Jason et moi avions pris un appartement proche de notre institut à Center où il y avait un drôle d'endroit appelé le département des objets perdus. Tout ce que l'on perdait à l'institut ou dans un rayon de 10 mètres se retrouvait magiquement dans ce endroit.

« Je ne l'ai pas perdu, Jay. Je sais que je l'ai mis dans mon sac hier. Ce que je ne trouve pas c'est mon sac.» Dis-je en regardant sous le lit.

Jason arriva et me souleva sans effort du sol. Je ne protestai pas. Il aimait bien quand je m'énervais alors je n'allais pas lui donner ce plaisir. J'avoue qu'il m'avait eue par la psychologie inversée. Il faisait ça à plusieurs reprises.

« Calme toi, chérie. Nous n'allons pas sortir très longtemps. Tu pourras utiliser mon téléphone si, par hasard, quelque chose se passe dans cet intervalle de temps.

Il me donna un baiser dans le creux du cou. Il savait que je ne pouvais pas lui résister lorsqu'il faisait cela.

« Bon, c'est d'accord. Allons-y.» Acceptais-je.

Jason sourit d'un air victorieux et me prit par la main pour me faire sortir de la chambre puis de me faire sortir de l'immeuble. Je croyais qu'il m'emmenait au restau, mais nous avons prit le tournant de gauche après l'institut.

Parlant de l'institut, puisque nous avions manqué beaucoup de cours, nous avions du reprendre l'école. Sauf qu'on a décidé de poursuivre notre parcours scolaire à Center. L'école où nous allions s'appelait l'institut professionnelle à l'apprentissage des Loups. La LPAL.

Nous y apprenions autant les maths que les méthodes de défenses. C'était épuisant mais on ne pouvait pas s'ennuyer.

Brittanny et son copain Huston vivaient eux aussi ensemble juste en face de chez nous. J'avais appris qu'ils s'étaient connus lors de leur mission d'infiltration dans l'alliance de Pedro Magîa. Ils ont commencé  à sortir ensemble peu avant la guerre et ne se sont plus jamais séparé.

Pour ce qui est d'Alex, nous n'avons pas retrouvé son corps. Il a sûrement été brûlé avec tout les autres morts de ce jour funeste.

Évidemment, j'avais de la peine pour ce qui s'était produit. J'avais de la peine parce qu'il ne m'a jamais vraiment pardonné... Il est mort en entretenant une haine envers moi. En plus, sa mort est de ma faute...

Pour passer à autre chose, Center resplendit depuis ce jour. Il y a eu plusieurs rénovations et la ville est devenue de plus en plus imposante.

Le gouvernement a été changé. Nous fonctionnons pas système d'élection parce que je ne voulais pas que ce soit à l'homme que j'allais épouser  de gouverner Center. Que ce soit Jason ou un autre.

Pas que je croyais me marier avec Jason. Nous étions trop jeunes pour cela. J'avoue que je l'espérais parfois; Me voir avec Jason et des enfants courant dans la maison...

« Pourquoi on va vers la plage?» Demandais-je.
« C'est le meilleur endroit que j'ai trouvé pour cela.» Dit-il.
« Pour cela quoi?» demandais-je.
« Sois patiente, mon amour.»

J'opinai et l'embrassai. J'ai enlevé mes sandales afin de pouvoir fouler la plage de mes orteils. C'était doux.

Nous avons marché vers l'eau sans prononcer un mot. Le calme n'était interrompu que par le bruit que faisait le courant en bougeant l'eau et les quelques oiseaux qui y volaient.

« Nous y sommes donc.» Dit Jason soudainement.
« Quoi?» demandais-je.
« Ça fait un an jour pour jours que nous sortons ensemble.» Dit-il comme si c'était la chose la plus évidente du monde.
« Depuis quand as-tu compté?» demandais-je.
« Depuis que je t'ai dit que je t'aimais. Pour la première fois. D'ailleurs, si tu n'as toujours pas compris, je t'aime.»

Il avait un drôle de sourire aux lèvres. Celui qu'il me réservait. Celui qu'il ne montrait qu'à moi. Celui qui ne le quittait pas lorsque nous étions ensemble.

« Je crois que le fait que tu m'embrasses tout le temps m'a mis la puce à l'oreille.» Dis-je avec un clin d'œil.
« Bon, ne sois pas surprise mais je vais t'embrasser maintenant.» Dit-il en joignant le geste à la parole.
« Moi ça me va...» soupirais-je rêveusement contre ses lèvres.

Jason me caressa la joue et me donna un autre baiser avant de s'abaisser, le genoux au sol.

« Euh.. Jason... Je ne crois pas que...» commençais-je.
« Shhh, tu brise le moment.» M'arrêta-t-il en sortant un coffret de sa poche.
« Jason...» continuais-je paniquée.
« Mon amour, je t'aime plus que tout au monde et je ne me lasserais jamais de te le dire.» Il me sourit. « Je sais que nos débuts ont été assez... Conflictuels et je m'en excuse sincèrement. Je n'ai jamais aimé une fille comme je t'aime... En fait je n'ai sans doute jamais aimé une fille d'amour avant toi. C'est pourquoi...» Il ouvrit le coffret et un bel anneau sertie d'une pierre bleue s'offrit à mon regard. « Je te demande d'être ma fiancée de coeur.» Dit-il.
« Ça implique quoi?» Demandais-je lentement.
« Je t'offre cette bague pour officialiser comme il se doit notre amour. Tu devras la garder jusqu'au jour où je t'offrirai un véritable anneau de fiançailles. En attendant, ça veut dire que tu m'appartiens et qu'aucun autre gars n'a le droit de te regarder.» Dit-il.

Tout ce que j'avais retenu était qu'il souhaitait m'épouser dans le futur. Il nous voyait ensemble. J'ai souri et tendu la main.

« J'accepte.» bredouillais-je émue.
« Puisque je suis censé être honnête, ce n'est pas la seule raison pour laquelle je t'offre cette bague.» Dit-il en me la mettant à mon auriculaire gauche.
« Ah bon?» Dis-je alors que je connaissais déjà la reponse.
« Ouais, c'est surtout pour que les garçons croient que tu es mariée alors ils ne te dragueront pas.» Dit-il en se levant.

J'éclatai de rire et me jettai à son cou. Il me souleva et me fît tournoyer dans les airs.

« Je t'aime Maria.» murmura-t-il.
« Je t'aime, Jason.» Répondis-je avant de l'embrasser.

Ce n'était pas la fin de notre histoire. Bien au contraire. Mais c'est une tout autre histoire, pour un tout autre moment.

Fin