Chapitre 38: Le camp*

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Ma mère ne m'a pas laissée le temps de digérer la nouvelle. Elle m'a empoignée par le bras et m'a fait sortir de l'hôtel. Je ne savais pas où nous allions et je ne savais pas ce que nous allions faire, mais je faisais confiance à ma mère.

Je l'ai vue pour la première fois sous sa forme de loup. Elle avait un pelage dorée. On aurait dit qu'elle resplendissait dans la forêt. Tel un phare pour les bateaux sur les océans.

Je n'ai pas eu de temps pour m'émerveiller de sa beauté, qu'elle m'attirait déjà dans une trappe qui s'est ouverte dans le sol à mesure qu'on s'en approchait.

Au départ, il y avait la noirceur. Je n'y voyais rien. J'ai sentie ma mère transmuter et j'ai fait de même en restant silencieuse.

Elle m'a prise par le bras et a commencé à avancer à l'aveuglette. À mesure que mes yeux s'y habituaient, ce qui ne pris pas de temps, je remarquai que l'on était dans une sorte de cave.

Puis tout se passa très vite, la lumière s'alluma. Tandis que j'étais aveuglée, un filet tomba sur nous deux. C'était un piège!

« Laissez-nous sortir qui que vous soyez!» m'écriais-je.
« Maria, calme-toi.» Dit ma mère en posant une main sur mon épaule.
« Comment veux-tu que je...»

Tandis que je parlais, je nous sentis disparaître et atterrir dans une autre pièce.

«.. Me calme lorsqu'on est prise au... Piège.» Finis-je en me rendant compte que nous n'étions plus du tout prise au piège.

Nous semblions sur la place centrale de la ville où j'étais un peu plutôt à Center. Sauf qu'il n'y avait personne.

« Où sommes-nous?» Demandais-je
« Au camp. Viens, nous n'avons pas de temps à perdre. Je dois sonner l'alarme.» Dit-elle.

Elle s'élança vers un des bâtiments devant nous et je la suivit. Elle ouvrit la porte et nous tombâmes sur des gens qui en ressortaient.

« Bon Dieu, Sasha! Tu es enfin là.» dit une femme au ventre rond.
« Que fais-tu debout, Margaret? Tu vas vous faire du mal.» Dit ma mère en regardant le ventre de la femme.
« Tu sais bien que cette vieille têtue n'en fait qu'à sa tête.» Dit l'homme derrière la Maragret en question.
« Oh je le sais mais nous avons plus important à faire en ce moment.» Dit ma mère dont je ne voyais le visage mais dont j'entendais l'excitation dans la voix.
« C'est parti?» demanda Margaret.
« En effet! C'est le temps de sortir vos vieilles cuirasse, mes amis. Le combat approche à grand pas!»

Je n'avais jamais vu ma mère aussi excitée. Je ne savais toujours pas de quoi elle parlait mais j'étais certaine que cet événement la remplissait de joie.

« Parfait! J'avais besoin de me dérouiller les pattes et ce vieux Warren ne me laisse rien faire.» Dit Margaret en se tapant dans les mains.
« Tu es enceinte Margaret!» Disent ma mère et l'homme en même temps.
« Oh, ça va! Je suis encore capable de me tenir debout, hein!» protestai Margaret.
« Tu ne changeras jamais! Va sonner l'alerte que j'explique à tout le monde les développements.» Dit ma mère.
« Pendant que je fais cela, va sortir la grosse berta, Warren.»

L'homme, Warren, secoua la tête d'un air dépité et dit ce qu'on lui demandât. Nous nous retrouvâmes bientot seules, ma mère et moi.

Elle me fîs asseoir sur une chaise et se percha sur le comptoir.

« J'ai plein de choses à te raconter, ma fille, mais je crois que tu devras attendre encore un peu.» Dit-elle.
« Mais maman! J'en ai assez de tout ces secrets! Je suis toujours la dernière à tout savoir et pourtant, je dois tous vous protéger.» M'exclamais-je.

C'est difficile de dire je t'aime( Version originale) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant