Drugi

3.3K 147 13
                                    

Média : Maja.

********************

"Y a t il une vie après la mort ?
Seulement Jésus pourrait répondre à cette question. Malheureusement il est mort."

********************

Le soir, quand le soleil est couché, que les familles sont réunis chez elles, que les magasins sont fermés et que les réverbères éclairent les rues, moi, je marche seule dans les rues vides de Corbeil.

Quelque fois, être seule, c'est apaisant, ça fais réfléchir sur des points de notre vie et on oublie tous nos problèmes car personnes n'est là pour te les rappeler. C'est ça que j'aime quand je sors le soir.
Solidaire dans la brume et sous les lumières.
Mais quelque fois, être accompagné nous réussi mieux et on se sent revivre.

Je suis donc là, seule dans la rue, mes écouteurs aux oreilles. Je ne pense à rien. Non ! À quoi je peux penser de toute façon ? À mon père ? Peut-être mais rien ne le fera revenir. À ma vie ? Quelle vie ? Depuis que mon père n'est plus là, je n'ai plus de vie. A mon avenir ? Je sais même pas ce que peux me réserver mon avenir alors je ne préfère pas y penser, on verra, je laisse faire le destin.

Il est 3 heures 24 (oui c'est très précis), et je ne trouve toujours pas le sommeille. Je me suis assise sur un vieux banc dans un parc près de la cité. C'est bizarre de voir un parc vide, sans vie, sans enfants, sans cries; finalement sans toutes ces choses un parc c'est triste, sombre et ça fais peur mais avec tout ça le point de vue change et ça devient familiale, joyeux, vivant. Je me demande comment je suis arrivée à m'assoir sur le banc à ce...

"Toi aussi tu viens là, quand tu arrive pas à nehess ?"

" Je présume que "nehess" comme tu dis, veux dire dormir. Et c'est la première fois que je viens ici."

"Tu devrais pas rester seule dans cet endroit, surtout à cette heure "

"Je suis assez grande Tarik."

"C'est pas question que tu sois grande ou pas, mais je te dis juste que ça craint ici la nuit et puis une femme comme toi face à un gars comme moi, tu fais pas le poid."

"Tu vas me faire du mal ?, dis-je en fronçant les sourcils."

Il se mit à rire face à ma question. Tarik ne rigole pas souvent, alors ça fais plaisir de le voir comme ça. Je ne peux m'empêcher de sourire face à son rire.

"Non, t'inquiète pas ptite. Je t'avertis juste, je fais pas de mal aux femmes moi."

"Ah bon ? On en parle de la fois où tu as faillis me casser le bras parce que j'avais sortis malencontreusement "pd" de ma bouche"

"J'avais une raison pour te faire mal"

"T'avais une raison quand MON équipe à gagner le match de foot et que comme monsieur ne sait pas perdre, il m'a jeté la balle dans la tête et  je me suis cognée contre les cages, résultat : perte de connaissance ?"

"Excuse pour ça, j'avoue je mettais énervé pour rien là mais c'était y a grave longtemps"

"Ah ouais c'étais quand tu etait encore jeune, sans rides, sans cheveux blancs et que t'avais toutes tes dents."

Près de toi (PNL)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant