Chapitre 14

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Je regarde Nahël qui semble plus stupéfait que jamais.

- Tu connais ce clan ?

- Bien - sûr que je le connais, c'est notre meilleur allié !

- Thanya et Ren sont... tes parents ?

- Oui.

Je sens la panique monté en lui. D'un mouvement lent, et douloureux, Josh nous montre sa dague, ornée de l'ange noir, un couteau sous la gorge.

- Mes parents sont en danger...

Josh ne lui répond pas, trop concentré sur sa respiration.

Prise d'une colère noire, Nahël me prend par le bras.

- Monte sur mon dos.

- Mais, je...

- Monte !

- NON ! Nahël, dis - moi ce qu'il se passe !

- Viens chez moi, nous discuterons de tout cela chez moi. J'ai besoin de réfléchir sur le trajet du retour. Monte s'il te plait, me demande - t - il d'une voix douce et suppliante.

Je monte alors sur son dos. Le chemin se fait sans bruit, Nahël semble troublé par ce que nous a dit Josh. Je ressens la douleur physique, ainsi que mentale, qu'il éprouve, je l'examinerai une fois rentré.

Chez lui, il reste silencieux un long moment. Les seuls mots qu'il m'ait prononcé en arrivant sont : " je vais prendre une douche, je n'en aurais pas pour longtemps." Pfff, tu parles ! ça fait maintenant plus de trente minutes que je l'attends, assise sur son lit.

Dix minutes plus tard, il en sort enfin, torse nu, taillé au couteau, beau comme un dieu dans son jean slim : à tomber.

Voyant que je ne me gène pas pour le mater, il sourit de toutes ses dents.

- Viens t'allonger, je vais m'occuper de tes douleurs. Ne discute pas, tu n'as pas le choix !

- D'accord, d'accord ! rit - il.

Je ferme les yeux et pose mes mains sur son ventre.

Soudain, je vois en rouge les points douloureux du corps de Nahël : comme je le pensais, ses côtes sont sensibles, je pose alors mes mains dessus. Au moment du contact, je hurle tant j'ai mal, je suis en train d'absorber ses maux. J'ai terriblement mal ! Mais je ne peux pas m'arrêter, il faut que j'absorbe tout, j'aimerais retirer mes mains or c'est impossible. Je rouvre les yeux, le temps d'un instant : mes mains sont devenues blanches, pâles comme la mort tandis que mes veines ressortent en rouge sur ma peau immaculée.

La douleur diminue peu à peu. Quand ses souffrances sont totalement disparues, je retire mes mains et m'écroule sur le lit.

- Aedan ! Tu va bien !? Tu es livide !

- Je vais bien, je suis juste épuisée. Parle moi, que va - t - on faire maintenant ? Pour tes parents ?

- J'ai beaucoup réfléchis...

Non, sans blague !

- ...et, je pense qu'il ne sert à rien de partir maintenant, nous ne sommes pas prêt. Il nous faut nous entrainer, rigoureusement mais avancer avec rapidité afin d'aller les secourir le plus vite possible.

J'acquiesce.

- Avec tout ça, on a pas avancé... oh ! Je voulais te dire que tu as bien agis, mais il ne faut plus que tu sois tétanisée comme ça.

- C'est parce que je n'étais pas sûre de moi...

- Alors je vais faire de toi une terreur, rie - t - il. En attendant repose toi, je te rappelle que demain tu me présente à ta famille !

Réel ou Surnaturel ?  (En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant