Dear Snow » s.m

Riding To New-York

xDimanche 18 février / 6:45 : New York, USAx

Nous sommes enfin arrivées dans l'énorme ville qu'est New York. Shawn se gare dans une ruelle et nous marchons un peu dans la ville pour trouver un restaurant dans le but de calmer notre faim à tous.

La neige est brillante sur les voitures car il a reneiger cette nuit. Il y en a quand même moins qu'à Toronto, mais l'hiver est froid ici aussi. Le ciel est toujours couvert d'un bleu marine et seulement les lampadaires et les vitrines des grands magasins illuminent les rues.

- Je pense que les restaurants ouvrent vers 7h voire 8h, nous explique Matthew.

- Okay. Dans ce cas, je propose que Matt et Shawn aille chercher notre hôtel, pendant que Tris' et moi allons chercher un truc à manger; on va bien trouver un truc ouvert! Je propose vivement aux trois garçons se tenant devant moi, qui acceptent ma proposition sans difficultés.

- On vous appelle dès qu'on a trouvé un restaurant, ou un supermarché, où vous nous appelez quand vous avez trouvé et vous êtes installés dans l'hôtel, ordonne Tristan, alors que les garçons partent déjà pour retrouver la voiture de Shawn.

Nous nous mettons en chemin vers la direction inverse de celles des non-O'Malley.

- On s'est éloigné depuis qu'on est ici, me fait remarquer Tristan, d'une voix très triste.

Tristan n'est pas du genre à montrer ses sentiments, alors quand il prend un air triste, c'est qu'il l'est vraiment. Et je me sens tellement mal pour ça.

- Tris' je... J'en suis vraiment désolée. Cette année j'ai essayé de changer, mais ça n'a pas marcher. Je me suis vraiment renfermée sur moi même. Je te promets de faire des efforts.

Il pose son bras autour des mes épaules et m'attire contre lui. Je pose ma tête sur son bras et il embrasse légèrement mes cheveux, puis murmure un "même si tu t'éloigne de moi, je t'aimerai toujours autant". Je le regarde et souris.

- T'as pas du beaucoup dormir cette nuit pour le révéler tout ça, je le taquine.

- C'est vrai, affirme y-il en rigolant.

Nous continuons à marcher dans la rue, main dans la main, comme si nous étions deux enfants perdu dans cette énorme ville qui nous rend si minuscule. Je lui serre la main à cette idée qui m'effraie quelque peu puis il raccroche sa paume à la mienne, comme pour me dire que tout va bien.

- C'est vrai que tu sors avec Jack? Demande mon frère.

- On sort pas ensemble! On est sorti quelque fois ensemble, mais ça s'arrête là... Je lui mens, laissant de côté que Jack et moi nous sommes déjà embrassé et qu'il a déjà prévu de m'emmener à un nouveau date.

- Arrêtes de mentir sale rousse, je sais que tu l'aime bien, me répond-il en me poussant légèrement par l'épaule.

- Mais, je suis même pas rousse? Je lui dis en rigolant.

Il hausse les épaules et dit:
- Je sais. Je savais pas quoi dire d'autres et comme t'adore les roux.

- Tristan, tu es vraiment la seule personne au monde qui appelle les gens par quelque chose qu'ils aiment pour les insulter, je répond à mon frère en rigolant.